Editorial N°025

Achille Magloire  Ngah

Un nouveau Parlement pour le renouveau : que  peut-on attendre de nouveau ?

S’inspirant  des habitudes et de l’organisation des pouvoirs au Cameroun, un éminent auteur  a dit du Parlement camerounais qu’il n’était rien d’autre que la « caisse de résonnance des aspirations de l’exécutif ». Quoi de plus normal ? Vue la nature du régime politique camerounais qui est de type mixte : semi présidentiel et semi parlementaire. Par conséquent, pour un  gouvernement à l’amiable  de la cité, une même filiation partisane de l’exécutif et du législatif est préférable à l’inverse. Seulement, « quand c’est trop c’est laid »,  a- t- on coutume de dire, car le système camerounais nous  a plutôt habitués à une soumission  incestueuse du Parlement à l’exécutif. Au point où au fil des années, « la magnificence » grandissante du pouvoir du chef de l’Etat par rapport à «  l’insignifiance »perpétuelle du  pouvoir du Parlement  font planer un doute sérieux  sur l’avancée  de la démocratie au Cameroun.

Editorial N° 24

Mieux vaut tard que Jamais !

Par Achille Magloire Ngah

A quoi pourrions-nous comparer  les joutes électorales qui ont cours ces jours-ci dans notre pays ? A ces fameux combats de gladiateurs de la Rome antique où les hommes étaient jetés dans l’arène avec pour but unique et ultime que d’ôter la vie à son vis-à-vis. L’on peut alors deviner que dans ces combats, tous les coups étaient permis et seule la fin justifiait les moyens.  N’est ce pas curieux de faire pareille comparaison avec les « débats politiques » qui, eux sont censés briller par la courtoisie et l’élégance dans l’art de convaincre pour vaincre?

Editorial N°23

Emilienne N. SOUE

La nouvelle donne continentale

Avec leur première conférence d’ampleur qui s’est tenue à Yaoundé les 24 et 25 juin 2013, les chefs d’Etat de la CEEAC, la CEDEAO et la CGG ont démontré qu’ils peuvent anticiper sur les problèmes du continent. Ainsi se confirme le changement radical et durable de ces dirigeants  qui ne veulent plus jouer la carte de l’attentisme, dans un contexte de mondialisation marqué par le déséquilibre entre le Nord et le Sud. Le Sud, surtout africain pèche par sa lenteur à penser intégration réelle, qu’elle fût régionale ou sous- régionale. Et pourtant ! Des exemples de communautarisme font florès dans les autres continents. A l’instar du G8 ou de l’Union Européenne des désormais 28, avec la dernière entrée de la Croatie. Depuis la crise de l’euro, les 27 pays n’ont eu de cesse de se retrouver. L’objetif de ces rencontres de sommet,  empêcher la désintégration de l’Union. Car, la ruine d’un de leurs peut avoir des conséquences durables sur toute l’Europe. La leçon semble avoir été assimilée dans le continent  où des dirigeants velléitaires oscillent entre désir d’intégration et peur du recul de souverainetés de leur Etats.

Comme l’Occident, le continent souffre  sa crise. Des actes de piraterie, et d’autres trafics illégaux sévissent  au large du Golfe  Guinée, cette région du littoral que 8 pays ont en partage. Une menace réelle sur l’économie et le développement des pays de la région.

Editorial N° 22

Georges Daniel Lembe

Exception Camerounaise

Avant son terme, l’année 2013 peut déjà se targuer d’être reconnue comme un moment fort de l’histoire tout court au Cameroun, d’autant plus que les faits et les événements se succèdent à une vitesse supersonique. Le pays bouge et le monde avec, dans un sens qui demeure jusque-là inconnu. Sera-ce le bon sens ou le moins bon ? On ne pourrait l’appréhender que bien tard.
Sans crier gare, le président Paul Biya a jeté les Camerounais dans la nouvelle année avec une annonce forte, très forte même, les élections sénatoriales après plus de 15 ans d’attente. Puis, on est passé sans vraie transition à la matérialisation de cette annonce, c’est-à-dire la convocation du collège électoral composé de conseillers municipaux. Le 14 avril a été retenu comme date de l’événement. Le front de l’opposition et quelques éléments de la Société civile ont chialé sur la légitimité de ce collège électoral, qui ne doit son statut qu’à la décision présidentielle de proroger le mandat des conseillers municipaux.  Au finish, qu’on le veuille ou pas, le Cameroun tient son Sénat et la première cuvée est en place. Vieillotte, misogyne, destinée à l’inaction, mais au moins elle représente notre diversité. C’est notre Sénat, un point c’est tout.

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