Editorial N° 20

Achille Magloire Ngah

Encore l’espoir!

Le train 2012 est entré en gare. Le Cameroun, durant les douze mois de l’éternel voyage annuel, a connu quelques faits marquants. L’on a eu l’occasion de célébrer le trentenaire de l’homme du 6 novembre 82, qui est enfin sorti de sa vie cachée pour prôner publiquement la bonne nouvelle de l’émergence et la lutte contre la corruption. « La nouvelle dynamique est en route » a proclamé Paul Biya dans son traditionnel message à la Nation du 31 décembre dernier. Après avoir vanté, bien entendu, le lancement des « grands projets structurants » qui, soutient-il, font du Cameroun « un grand chantier ». La lutte contre les détournements des deniers publics est montée d’un cran. Désormais, tous les prévaricateurs de la République, ces « délinquants à col blanc » ont le luxe de bénéficier d’un Tribunal Criminel Spécial. Cela intimide –t-il vraiment ? Apparemment non ! Car la CONAC révèle que plus de deux milliard de francs CFA ont été détournés dans le projet Lom Pangar.

Editorial N°19

Emilienne N. Soué

Gestion des catastrophes

La rentrée scolaire démarre dans une morosité inhabituelle. Certains élèves ne sont plus sûrs de retrouver le chemin des écoles depuis les inondations qui ont sinistré des milliers de personnes dans l’Extrême-Nord  et le Nord depuis quelques semaines.  Le cercle infernal des catastrophes naturelles  ne s’est pas refermé pour autant.  Et depuis peu, c’est au tour des  Régions de l’Est et  du Nord-Ouest d’être touchées.

Si dans le reste du pays, les écoliers et collégiens ont bien repris le chemin de l’école avec sérénité, d’autres en revanche, ne savent pas s’ils pourront fréquenter cette année. Pire, ils sont déplacés de leurs villages qui ont été engloutis par les inondations, emportant avec eux, leurs écoles et les maisons de leurs parents.

Editorial N° 18

Achille Magloire NGAH

Noces d’émeraude pour l’Etat du Cameroun : Bilan et perspectives de l’état de l’unité.

Comme chaque année, depuis 1972, les Camerounais ont eu le loisir de magnifier, le temps d’une journée, les bienfaits de l’unité retrouvée. Défilé militaire et civil, dîné d’Etat ; le canon de la liturgie du 20 mai est resté fidèle à la tradition républicaine camerounaise. De ce fait, l’on peut conclure à première vue que le ciel de l’unité est bleu. Ni l’effervescence épistolaire de Marafa Hamidou Yaya, avatar de « l’Opération épervier » qui agite la scène politique, ni la vive controverse autour du nouveau code électoral boudé par l’opposition, n’ont pu ternir le caractère sacré de cet heureux anniversaire qui peut bien en cacher d’autres.

Editorial N°17

Pour un  jeu politique sain et équitable

Par Alain Denis MBEZELE

La récente actualité politique au Cameroun fait état de l’Assemblée Nationale qui est en session extraordinaire pour débattre d’un sujet à rebondissement : le code électoral. Le projet de loi du Gouvernement a été préalablement déposé à la fin de la première session ordinaire de l’année (mars 2012), mais les représentants du peuple ont sollicité et obtenu une session spéciale. Ce qui laisse penser que le sujet est d’une importance capitale aussi bien pour l’exécutif que pour le législatif. Nul n’ignore la vive polémique qui entoure ce sujet au Cameroun depuis le retour au multipartisme en 1990. Autant le pouvoir en place se montre circonspect quant à la problématique de la mise en place d’un code électoral moderne et consensuel, autant les forces politiques opposées au régime, font preuve d’un certain entrain frisant le radicalisme à chaque évocation du sujet. Pourtant le fait est là, les députés de la Nation sont en ce moment focalisés sur l’analyse du projet de loi portant code électoral au Cameroun, une grande première qu’il faut saluer. De même qu’il importe de lancer un œil interrogateur sur le contenu de ce texte qui pourrait donner lieu à une grande évolution. D’abord, ce code électoral s’il est adopté, sera unique pour toutes les élections au Cameroun, municipales, législatives, sénatoriales etc. C’est une très grande innovation, tout comme l’introduction de la biométrie, le système de bulletin unique,  le changement du cautionnement pour chaque élection. Ainsi, pour la présidentielle, la caution passe de 5 000 000 à 30 000 000 FCFA, les législatives de 500 000 à 5 000 000, les municipales de 25 000 à 100 000 FCFA.

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