Editorial N°006

Ma terre à moi !

Aborder la question de la gestion foncière au Cameroun, serait comme s’attaquer aux Douze Travaux d’Hercule, tant la tâche n’est pas du tout aisée. Le législateur continue à grand renfort  de textes aménagés et réaménagés depuis la période coloniale jusqu’à nos jours,  de trouver le juste milieu entre notre culture  foncière  et la culture  foncière occidentale. Par conséquent, le sujet mérite plus que notre attention: parce que la terre a toujours été une mamelle nourricière ; parce qu’elle a perpétuellement généré des conflits, décimant des familles entières; parce qu’il y a antagonisme entre le droit coutumier et le droit moderne; parce qu’il y a l’obligation de constituer la réserve héréditaire lorsqu’on fait des transactions immobilières ; parce qu’il faut rendre son droit opposable avant de vendre ; parce que  nous sommes analphabètes de notre propre culture et des lois qui régissent la gestion foncière dans notre pays. La liste des ″parce que″ est très longue…

Tout le monde a raison et tout le monde a tort! D’un  côté la législation avec sa logique de morcellement du bien commun  pour en faire des propriétés privées (avec le titre foncier comme une garantie !) et de l’autre, la logique ancestrale de l’identification à la terre : quand on cède son terrain, c’est un  peu son âme qu’on cède. Quand on en est dépossédé,  c’est la disparition de sa généalogie, de sa culture, c’est la mort certaine. Que deviendrons-nous, si nous perdions nos villages, ces havres de paix qui sont pour nous autant de points de repères que de points d’ancrage ?

Toutefois, ″la loi est dure, mais c’est la loi″. Il revient donc au  législateur de trouver des compromis intégrant  dans la réglementation, des aspects  géographiques, historiques, coutumiers, culturels, sociologiques etc., qui concourront à la pacification de la société.

Par Emilienne N. Soué

Editorial N°005

La parole du défunt

En l'absence de testament, le patrimoine du défunt est partagé selon les règles légales, qui ne sont pas toujours adaptées aux situations personnelles. D'où l'intérêt du testament. Qu’il soit verbal, comme cela a toujours été le cas dans les traditions camerounaises, ou écrit selon la tradition occidentale, le testament pose dans les deux cas, le même problème : est-ce que la volonté du défunt sera respectée ? Dans l’approche traditionnelle, la parole d’un mort est sacrée.

A  moins qu’il n’y ait omission volontaire de la part  des dépositaires des  dernières volontés du défunt.  Les anciens n’ont-ils pas écrit  « Verba volant, scripta manent», les paroles s’envolent,  les écrits restent ?  Dans l’approche moderne, le droit garantit le respect des dernières volontés d’un individu à condition que la rédaction du testament respecte les règles de fond et les règles de forme.

Mais la cupidité ne s’embarrasse pas de la légalité.  Dans les deux cas, seule la conscience et la probité  restent les seuls juges.

Par Emilienne N. Soué

Editorial N°008

par Emilienne N. Soué

L’homme en danger

On peut tout reprocher à la communauté internationale, sauf de ne pas s’occuper de la planète.  En effet,   le monde entier est au chevet de ce grand malade qu’est devenue notre planète.  La fonte des glaces ; les inondations ; la destruction de la couche d’ozone ; le réchauffement de la terre ; l’avancée des déserts pour ce qui est de l’Afrique ; la pollution à force d’émettre des gaz à effet de serre ; et toutes sortes de  catastrophes écologiques …

 

Editorial N°004

Par Emilienne N. Soué

Protection du consommateur : l’éducation d’abord !

La mission première des pouvoirs publics est d’assurer la protection des citoyens. Si  dans l’Antiquité, selon le dictionnaire Larousse,  le vocable citoyen désignait une personne qui jouissait du droit de cité, aujourd’hui, le terme nomme un membre d’un Etat, d’une nation, considéré du point de vue de ses devoirs et de ses droits civils et politiques.  La définition a évolué en termes de devoirs et englobe toutes les catégories  sociales:

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