HANDICAPES

QUELLES POLITIQUES ET STRATEGIES POUR LEURS INTEGRATION ?

Les pouvoirs publics apportent quelques réponses à la situation des handicapés : la loi 2010/002 du 13 avril 2010 portant protection et promotion des personnes handicapées ; la loi de 2008 sur l’accessibilité ; le recrutement d’environ 450 jeunes parmi les 25000 à la Fonction publique en 2011. Le  ministère des Affaires Sociales  a signé une  convention de partenariat avec le ministère de l’Emploi et la Formation Professionnelle  (MINEFOP) pour faciliter l’emploi et la formation professionnelle des personnes handicapées. Après une étude menée par le Minas, il a été élaboré une monographie sur les métiers accessibles aux handicapés. Toutefois, sur le plan de  l’éducation, la scolarisation des personnes handicapées en particulier pose un problème de surcoûts à l’Etat; au regard des études comparatives entre l’éducation ordinaire et l’éducation inclusive  ou spéciale pour les déficients visuels et les déficients auditifs. L’autre limite est le déficit d’institutions publiques de l’éducation.
Au plan politique, les handicapés semblent exclus de la compétition politique ou électorale, même si la loi dit le contraire comme le déplore la Présidente de la Fédération des Associations des Handicapés au Cameroun (FENAHCAM), Mme Jeannette Tchaptched dans l’interview accordée au journal le Droit. Des politiques d’intégration font florès mais restent simplement à être implémentées au quotidien.  Les pouvoirs publics s’y attellent, même si la tâche est herculéenne.

 

 

LEUR INTEGRATION OUI, MAIS A QUEL PRIX ?

Face à la situation d’exclusion et de pauvreté dans laquelle vivent de nombreuses personnes handicapées dans le monde, plusieurs stratégies ou politiques ont été élaborées et mises en œuvre pour favoriser  leur participation au développement. Ceci, en facilitant leur insertion socioprofessionnelle. Pour en arriver là, il a d’abord  fallu protéger leurs droits. A cet effet, un vaste arsenal juridique a été mis en place. Mais la loi peut-elle à elle seule garantir la promotion et la protection de ses personnes ? Il est difficile de répondre par l’affirmative. L’environnement étant déjà à lui seul un véritable obstacle pour l’insertion socioprofessionnelle de nos frères fragilisés au plan physique et psychologique, les Etats doivent mettre des moyens colossaux pour  résoudre les problèmes d’accessibilité qui se posent. Les pouvoirs publics camerounais sont conscients de leurs responsabilités vis-à-vis des personnes handicapées, beaucoup est fait, mais cette action reste peu visible face à l’ampleur de la situation. D’autant plus que, comme tous les pays du continent, le Cameroun fait face à de nombreux  fléaux hypothéquant sa croissance. Il est clair que, de leur côté, les personnes handicapées, comprennent  que l’Etat ne peut pas résoudre tous les problèmes au même moment, tant ils sont nombreux et multisectoriels. Toutefois, ils revendiquent une chose, l’écoute.  Il n'y a pas meilleure manière d'aider les personnes handicapées à résoudre leurs problèmes que de les écouter. Il faudra aussi prêter une oreille attentive à leurs problèmes, leurs besoins, leurs souhaits. La meilleure oreille des personnes handicapées, c’est le ministère des Affaires Sociales,  ministère transversal, qui n’a de cesse de sensibiliser  les autres  départements ministériels  en vue de l’intégration des handicapés dans le tissu économique.
Emilienne N. Soué

INSERTION SOCI-PROFESSIONNELLE DES HANDICAPES

Les travaux d’Hercule du Minas

Le département ministériel spécialement chargé de l’encadrement des personnes handicapées, ne ménage aucun effort pour que l’insertion des invalides soit effective..

La situation des camerounais à part entière que sont les personnes handicapées de notre pays est préoccupante. Les pouvoirs publics sont d’ailleurs suffisamment imprégnés de la gravité de la situation si bien que de nombreuses mesures sont prises depuis plusieurs années dans le sens de l’amélioration des conditions de vie de ces personnes spéciales. Le ministère des Affaires Sociales qui s’occupe prioritairement des cas de ce type, fait du lobbying à l’endroit de l’insertion socio-professionnelle des handicapés, une véritable priorité. « Pour  assurer une meilleure insertion socio-économique des handicapés, la loi prévoit une allocation d’indemnités, les mêmes chances pour tous et il faut prévoir des financements pour qu’ils aient de bonnes conditions d’emploi. Les textes réglementaires sont en cours d’élaboration pour l’effectivité et l’amélioration des conditions de nos compatriotes handicapés. L’état camerounais s’y attèle», affirme M. Rodolphe SOH, Directeur de la protection des Personnes Handicapées  et des Personnes Agées au Minas.
Comme pour les autres couches de la société, le problème de l’emploi des personnes handicapées est fortement préoccupant. Plus de 80% sont sans emploi stable, et plusieurs possibilités ne leur sont pas offertes, d’où le sentiment d’abandon qu’ils éprouvent au quotidien.
En lançant l’opération de recrutement  de 25000 jeunes diplômés en 2011, le Chef de l’Etat a pensé aux handicapés pour une administration publique performante et équilibrée. Chose  faite par le Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative qui a recruté près de 410 d’entre eux après une demande de réexamen des dossiers par  le Premier Ministre. « C’est une action louable même s’il est  vrai qu’au départ ils n’étaient  que 52 handicapés pour  plus de 20 000 valides.  Le  ratio est équitable au regard du nombre de postes à pourvoir ».
Ce processus de recrutement de 25000 jeunes diplômés dans la Fonction Publique camerounaise, a intégré la mise en place d’un comité de suivi pour organiser le placement des handicapés aux postes sollicités. De façon générale, les postes de travail qu’ils sollicitent sont souvent inappropriés et incompatibles à leur handicap. Leur représentation connaît une nette  amélioration.  Le  Minas et le Minfopra ont travaillé en synergie pour éviter les mouvements d’humeur et faciliter leur déploiement dans la Fonction Publique. Aussi, beaucoup n’ont pas été recrutés du fait de fausses pièces d’identité fournies et à cause de l’âge limite qui était fixé spécialement à 40 ans.
Cette sollicitude des pouvoirs publics ne date pas seulement d’hier. Déjà en 2005,  la Ministre des Affaires Sociales  avait lancé une opération spéciale de recrutement des temporaires handicapés dans son département ministériel et avait  également fait un appel du pied à ses homologues et aux entreprises parapubliques (puisque l’état ne peut pas recruter tout le monde.) cette action de lobbying a été menée grâce à la mise en place  d’une banque de données de personnes handicapées compétentes qui étaient de ce fait recommandées par des correspondances spéciales.
Hélas! Le constat qui avait  été fait était désolant; beaucoup par ignorance étaient réticents à cette opération. « A titre d’exemple, un membre du gouvernement est même allé  jusqu'à demander au ministre en charge des handicapés, ce qu’il peut bien faire avec un aveugle dans son service ».
Après cette expérience malheureuse, révèle Mr Rodolphe Soh, le ministère des Affaires Sociales a mené une étude et élaboré une monographie sur les métiers accessibles aux handicapés, à partir des  différentes déficiences. Cette étude a démontré que les problématiques sont  différentes selon les types de handicap : aveugles, sourds-muets, handicapés mentaux… Les handicapés moteurs ont cependant moins de problèmes. Donc,  en se basant sur le fichier de compétences d’un ministère, à chaque type de handicap, correspond un type de poste. Le principe étant de  recruter des personnes compétentes qui pourront fournir un bon rendement, au lieu de procéder à des recrutements sur la base de la pitié  ou de la condescendance.
Selon le Responsable du Minas, « les personnes handicapées que nous avons recrutées dans notre ministère par exemple, fournissent un rendement satisfaisant. La société doit comprendre que ce sont des personnes talentueuses, dévouées, ayant des capacités.  Et ce qui est d’autant plus intéressant, c’est qu’il existe un phénomène de compensation chez le handicapé : l’un des sens qu’a perdu le handicapé permet que les quatre autres soient plus développés ».
En effet, au regard de la monographie élaborée, l’aveugle peut aisément occuper aujourd’hui le poste de secrétaire de direction  grâce aux technologies nouvelles et à un logiciel appelé «  J.A.S » : Joyce Access With Speech et intégré dans son ordinateur. C’est un logiciel parlant qui lui permet de travailler sans difficulté. Celui qui recrute un déficient visuel ne devrait pas se soucier de son rendement car ce dernier dispose d’une grande capacité de concentration qui lui donne un avantage certain sur une personne normale.
En général, les handicapés ont beaucoup de potentialités, des capacités  quasi-extraordinaires du fait de la compensation des sens. Les autres membres qui restent valides deviennent pour eux  des facultés supplémentaires. A titre d’exemples,  JESSICA COX est née sans bras, mais elle fait des choses incroyables comme piloter des avions, faire de la cuisine avec ses jambes. BEETHOVEN a composé ses meilleures symphonies musicales étant devenu sourd, HELEN KELLER était à la fois sourde et aveugle et avait de meilleures  facultés qu’un être humain normal.

La nécessaire éducation

Le problème fondamental des personnes handicapées, c’est leur déficit de formation. Il  n’est pas évident pour un invalide d’aller à l’école. Lorsque les possibilités existent, il ya cependant des surcouts. Des études comparatives ont été menées entre l’éducation  ordinaire  et l’éducation inclusive ou spéciale pour personnes handicapées, étude qui a aboutit à la mise en place  d’un guide de l’éducation. Au Cameroun,  il est établi que les déficients visuels et les déficients auditifs payent environ 300.000 Fcfa comme frais de scolarité par an.  Pour les sourds muets, il n ya pas encore de réponse concrète en terme d’institutions publiques de l’éducation. Il faut très souvent s’adresser aux œuvres sociales  privées. Or, pour les aveugles, il existe à Buea une structure publique : le «Institute for Blind center». Malgré la gratuité de  l’école primaire décrétée par le Chef de l’Etat, et faute de  structures publiques d’éducation pour  les déficients visuels, auditifs, mentaux, le privé si coûteux reste le seul recours. Même les  familles se sentent obligées de procéder par discrimination. Les parents préfèrent privilégier les enfants viables et normaux au détriment des enfants déficients.
Ainsi, le guide de l’éducation sus-énoncé permet le renforcement des capacités en matière de ressources humaines, notamment à l’utilisation du  braille et à l’interprétation du langage des signes.
Par ailleurs, en vue d’atténuer les difficultés liées à la question de l’emploi des handicapés, le Minas a signé une  convention de partenariat avec le Ministère de l’Emploi et la Formation Professionnelle  (MINEFOP) pour faciliter l’emploi et la formation professionnelle des personnes handicapées à travers l’apprentissage d’un métier. De même, des postes de travail pour personnes handicapées, doivent être adaptés dans chaque institution,  autant que les  infrastructures dans le but de faciliter leur accessibilité. Par exemple, mettre un poignet ou un interrupteur dans un service à une hauteur raisonnable et accessible pour tout le monde (handicapés et valides).   
Au Cameroun, il faut ôter de l’esprit des êtres humains que être handicapé n’est pas  synonyme d’inapte. Ils ont droit à la pratique du sport, à l’insertion socio-économique et ceci est bien pour leur sante et leur épanouissement.
Dans le même ordre d’idées, la loi du 23 avril 2010  en matière d’emploi, dispose que : « à compétence égale  la priorité est faite au handicapé ». C’est ce qu’on appelle la discrimination positive en Droit positif, c’est une mesure de justice sociale.
Ainsi donc, les personnes déficientes sont confrontées à de très nombreuses difficultés, heureusement que le Ministère en charge de leur encadrement abat au quotidien une tâche de titans, pour le bien-être des handicapés. Des travaux d’Hercule qui ont du mal à être reconnus aussi bien par les personnes concernées que la société entière. D’où la nécessité d’une action permanente de sensibilisation et de communication autour des mesures prises de façon générale pour apporter l’aide nécessaire  à ces Camerounais à part entière.  

Synthèse d’Alain Denis MBEZELE

 

REACTION


Mlle MEKATI MATOKO Pascaline, sourde-muette, licenciée en droit

« Que l’Etat fasse un effort pour appliquer ses propres lois »

Moi je suis tout d’abord reconnaissante envers le chef de l’Etat du Cameroun et son épouse Maman Chantal Biya pour le soutien qu’ils apportent aux personnes handicapées, notamment par leurs multiples dons en faveur les personnes handicapées et surtout par la promulgation de la loi N°2010/002 du 13 avril 2010 portant protection et promotion des personnes en situation de handicap qui donnent plusieurs droits aux personnes handicapés. C’est dire ainsi que Monsieur le Chef de l’Etat et son épouse encouragent et soutiennent les handicapés, mais ceux qui ralentissent et rabaissent les handicapés ce sont les pouvoirs publics. Pourquoi ? Parce que les pouvoirs publics sont toujours sourds aux diverses recommandations du Chef de l’Etat en faveur des personnes handicapées et leur ferment les portes de l’avenir. Prenons par exemple la loi sus citée, qui n’a jusqu’ici jamais été appliquée et même, certains dans la société l’ignorent et continuent à bafouer les droits y relatifs.
Où est le rôle du ministère de la Justice en matière de sanctions pour ceux qui continuent à bafouer les droits des personnes handicapés ?
Le ministère des Affaires sociales fait son possible pour améliorer la situation des handicapés mais ne peut porter cette charge tout seul. Il faut que tous les ministères collaborent ensemble pour changer les conditions de vie des personnes  handicapées, car, jusqu’ici, ils sont toujours mis à l’écart sur tous les plans. On a l’impression qu’on nous ignore toujours dans nos revendications. Nous ne pouvons pas seulement nous contenter des simples dons offerts ;  mais nous voulons être considérés dans nos droits sans discrimination. Tous ce que nous souhaitons, c’est que l’Etat fasse un effort pour appliquer ses propres lois, ce sont ces lois qui nous donnent plus de droits et peuvent changer nos conditions de vie si elles sont appliquées. Et il ne s’agit pas seulement de faire appliquer mais aussi de sanctionner ceux qui continuent à bafouer les lois.

Propos Recueillis M. N.


 

MME JEANETTE TCHAPTCHED
Présidente de la Fédération des Associations des Personnes Handicapées du Cameroun

« Le gouvernement a pris ses responsabilités, mais devant l’immensité du désastre, son action ne se fait pas trop sentir dans l’hinterland »

Non voyante, Jeannette Tchaptched est une personnalité incontournable de la société civile. Celle qui est de tous les combats pour la défense les droits de l’homme au Cameroun s’est donnée comme  cheval de bataille, la défense des personnes les  plus vulnérables. Mme la Présidente de la FENAHCAM,   la situation des Handicapées reste encore préoccupante, même si les pouvoirs publics mettent la cognée à la

Mes hommages Madame et Merci de nous accorder cet entretien. Tout d’abord, veuillez vous présentez : nom, fonction…
C’est moi qui vous remercie de l’opportunité que vous me donnez de parler de la situation des handicapés au Cameroun dans votre journal, le Droit, puisque la question du Handicap est un problème des Droits de l’homme.
Cela étant, je suis Mme Jeannette Tchaptched, Présidente Nationale de la Fédération des Associations des Personnes Handicapées du Cameroun (FENAHCAM). Je suis une ancienne contractuelle d’administration du ministère des Postes et Télécommunication et j’ai pris ma retraite.

Quel est le regard que vous portez sur la situation des handicapés au Cameroun ?
Vous évoquez là un problème très crucial, la situation des personnes handicapées dans notre pays. Sur le plan général, leur intégration totale n’est pas encore assurée dans la société camerounaise.
Au niveau de leur formation scolaire, si aucun texte ne les exclut de l’enseignement ordinaire, l’environnement apporte à leur handicap une barrière sur le plan de l’accessibilité. Celle-ci peut être physique (escalier, surélévation des rez-de-chaussée,  fossés, etc.) ou didactique (braille pour les aveugles et langage des signes pour les sourds-muets). C’est pourquoi le taux de scolarisation est excessivement bas, moins de 20%.
Sur le plan de l’emploi, des empêchements sont visibles avec les textes de la Fonction Publique parlant de l’aptitude physique comme condition sine qua non d’accès à cette dernière ; le verrouillage systématique des entreprises privées à recruter les personnes handicapées et surtout la réticence des banques à financer l’auto emploi quel qu’il soit.
Sur le plan politique et social, l’absence des personnes handicapées est criarde. Si aucun texte ne les exclut de la compétition politique ou électorale dans les instances délibérantes, les pratiques sur le terrain sont discriminatoires et ne laissent pas une seule chance aux personnes handicapées. On avait fondé beaucoup d’espoir sur la loi électorale, mais nos attentes ont été tout simplement éludées.

Comme vous le voyez donc, la situation des personnes handicapées n’est guère reluisante si l’on ne considère que ces quelques aspects. Toutefois, l’on ne désespère pas puisque les pouvoirs publics essaient de se pencher sur le problème par l’entremise du Ministère des Affaires sociales.

Que fait le gouvernement pour améliorer la condition des handicapés au Cameroun ? Et plus particulièrement le ministère des Affaires sociales ?

Devant cette situation, le gouvernement a pris ses responsabilités, mais devant l’immensité du désastre, son action ne se fait pas trop sentir dans l’hinterland, c’est-à-dire, dans nos campagnes.  Parmi les actions entreprises par le Gouvernement, on peut déjà citer :
-le décret  de 1971 reconnaissant d’utilité publique l’UGAGIC à laquelle la FENAHCAM a succédé. ;
la loi 83qui a été abrogée par celle 2010/002 du 13 avril 2010 portant protection et promotion des personnes handicapées qui marque une avancée certaine en vue de leur intégration. Cependant, il y a toujours un gap entre la loi et la pratique suer le terrain.
-La création des Centres de rééducation de Yaoundé et l’Extrême-Nord à Maroua, le centre des Aveugles à Bulu dans le Sud-ouest ;
-Le décret N°96/379/PM du 14 juin 1996 créant le Comité National pour la Réadaptation et la Réinsertion Socio-économiques des Personnes Handicapées. Ce dernier présente d’ailleurs certaines limites tant dans sa composition, sa structure et  que la tenue de ses réunions.
- La création du Comité Paralympique sur le plan sportif ainsi que des Fédérations sportives.Voilà quelques actions que l’on peut retenir.
Quant au Ministère des Affaires Sociales (Minas), son action auprès des personnes handicapées au quotidien devient plus visible avec Madame le Ministre actuel, car elle a donné une impulsion nouvelle à la matérialisation de la politique sociale du Gouvernement par la conclusion de nombreuses lettres circulaires avec ses collègues du gouvernement. Je citerai pêle-mêle le ministre de l’Enseignement Supérieur en 2005 et 2008,  le ministre des Enseignements secondaires en 2006 et 2007, le ministre de la Santé publique le ministre des Travaux publics pour ne citer que ceux-là.
Elle a même eu à initier une journée de solidarité Nationale.
Pour me résumer, j’aimerais dire que toutes ces actions entreprises trouvent beaucoup de difficultés pour être appliquées sur le terrain. Ce qui dilue un peu l’intention d’intégration manifestée par les pouvoirs publics.
Mon souhait est de voir les campagnes bénéficier de l’application de tous ces textes et surtout que l’on se penche aussi avec la même attention sur le cas des enfants nés de parents handicapées.


Propos recueillis par Emilienne Nguimbous Soué


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