Expropriée sans d’indemnisation par « négligence »

Dame X, titulaire d’un immeuble bâti au lieu-dit Hôtel Aurore, a été expropriée pour cause d’utilité publique à l’occasion de la construction du Palais des Sports de Yaoundé et de l’aménagement des lieux alentours pour parking, cela sans au final avoir bénéficié de l’indemnisation y afférente.

2008 a été l’année décisive de construction du premier Palais des Sports du Cameroun à Yaoundé et de l’aménagement des alentours de cet édifice en vue de la construction de parkings. Les populations riveraines ont de ce fait été expropriées moyennant indemnisation. Seulement, Madame X n’a pas touché un franc de cette indemnisation, elle qui a pourtant perdu son terrain sur lequel elle avait bâti une maison.

Les faits remontent en réalité à fin 1970- début 1980 lorsque Dame X décide d’acheter un lotissement non bâti au lieu-dit Briqueterie Hôtel Aurore. Le lotissement en question est une partie du terrain objet d’un titre foncier-mère détenu par Mr Y, vendeur du terrain loti. Elle établit alors avec Mr Y un certificat de vente malheureusement non passé devant notaire parce que, aux dires de la petite fille de dame X, « elle ne l’a pas fait par ignorance, mais davantage parce que, à cette époque-là, elle considérait que le certificat de vente établi en l’état était suffisant pour prouver qu’elle était titulaire du terrain. C’est d’ailleurs pourquoi elle n’a pas établi un titre foncier pour ce lotissement par la suite et qu’elle ne s’est pas dérangée quand, depuis Foumbot où elle vit maintenant, elle a appris qu’elle venait de subir une expropriation. Pour elle, il n’y avait pas de problème vu qu’elle détenait son certificat de vente dans l’optique d’une preuve de sa propriété. En outre, les héritiers de Mr Y, déjà décédé, pouvaient témoigner de l’effectivité de la vente de son lotissement ». Sur son terrain donc, dame X fait bâtir des maisons en « studios » sur lesquels elle recevait l’équivalent de la somme de 200.000 frs par mois.

EXPROPRIATION: Le cadre juridique général

« La propriété est le droit d’user, de jouir et de disposer des biens garantis à chacun par la loi. Nul ne saurait en être privé si ce n’est pour cause d’utilité publique et sous la condition d’une indemnisation dont les modalités sont fixées par la loi ;

- Le droit de propriété ne saurait être exercé contrairement à l’utilité publique », peut-on lire dans la constitution camerounaise du 18 janvier 1996. En s’inspirant de cette disposition constitutionnelle, nous pouvons subdiviser l’étude du cadre juridique générale de l’expropriation pour cause d’utilité publique en trois parties. La propriété privée comme objet de l’expropriation pour cause d’utilité publique, les procédures de l’expropriation et l’indemnisation comme condition de l’expropriation.

A- La propriété privée comme objet de l’expropriation

L’article 2 de la loi N° 85-09 du 04 juillet 1985 relative à la procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique et aux modalités d’indemnisation énonce que « l’expropriation pour cause d’utilité publique affecte uniquement la propriété privée telle qu’elle est reconnue par les lois et règlements. » Tandis que l’article 2 de l’Ordonnance fixant régime foncier indique que « font l’objet du droit de propriété privée les terres énumérées ci-après : a) les terres immatriculées ; b) les freehold lands ; les terres acquises sous le régime de la transcription ; c) les concessions domaniales définitives ; d) les terres consignées au Grundbuch. Pour faire simple, la propriété privé se caractérise par l’appartenance d’une terre à une personne privée qui a droit exclusif d’user, de jouir et de disposer ». La constitution Camerounaise garantit à chaque citoyen ce droit, tel que l’énonce le texte du préambule cité dès l’entame de notre analyse. Au Cameroun le problème majeur qui se pose en matière de propriété privée c’est celui de la preuve de la propriété. Il arrive parfois que plusieurs personnes se réclament propriétaires d’une même parcelle de terre. A ce sujet, la lecture des articles 3, 4 et 5 de l’ordonnance de 74-1 du 6 juillet 1974 révèle que seul le titre foncier constitue la preuve légale par excellence de propriété sur une terre donnée. Le simple fait d’occuper un terrain, ou de posséder un simple certificat de vente ne suffit pas. Pour se mettre véritable à l’abri des aléas des expropriations éventuelles, les titulaires des droits coutumiers et autres droits sur les terres non encore immatriculées gagneraient à les immatriculer afin de ne pas être lésés lors des procédures de l’expropriation.

EXPROPRIATION POUR CAUSE D’UTILITE PUBLIQUE: La pratique...

L’expropriation pour cause d’utilité publique n’est pas une pratique nouvelle dans notre pays. Cependant, sans revenir sur l’historique de cette pratique, nous tenons ici à présenter en profondeur les dispositions juridiques qui s’y réfèrent tout en y accolant des cas de jurisprudence à titre d’illustration. La pratique de l’expropriation pour cause d’utilité publique au Cameroun et son corollaire qu’est l’indemnisation prête à des interprétations, à des débats et à confusions. Pour mieux cerner la notion, nombres d’interrogations peuvent être soulevées. En effet, comment est définie l’expropriation pour cause d’utilité publique ? Comment sont déterminées les victimes ? Comment se déroule la procédure d’indemnisation ? L’expropriation des terrains coutumiers présente-t-elle des particularités par rapport à l’expropriation des terrains immatriculés? Des réponses seront apportées à ces questions au fur et à mesure de nos développements.

Stages de Vacances

Emploi jeunes à durée determinée

Dès l’entame des vacances scolaires et académiques, certains élèves et étudiants quittent les bancs scolaires pour les fauteuils des administrations publiques et privées. Pour certains, c’est l’immersion dans un monde  professionnel qu’ils vont intégrer, une fois leurs études achevées. Cette période leur permettra d’exercer  leur savoir-faire  après l’acquisition des savoirs  à l’école ; ou encore, l’acquisition de nouvelles connaissances. Pour d’autres, C’est pour gagner un peu de fric à l’effet de contribuer au fonds scolaire familial.

COMMUNE DE YAOUNDE V: Accompagner les étudiants, une priorité de Madame le Maire

Parmi les actions du volet social de la mairie de Yaoundé V, l’encadrement des élèves et étudiants. Les stages de vacances rémunérés sont devenus une institution dans cette commune d’arrondissement.

Il est midi trente quand nous franchissons la porte du Secrétaire General de la mairie de Yaoundé V, M. Alphonse Marie Mani Ondoa. Une salle spacieuse, où trône une table faisant office de bureau avec des chaises. Derrière, on peut voir un téléviseur écran plat posée sur un meuble, puis un canapé pour recevoir les visiteurs. Un groupe de quatre jeunes entrent dans la pièce, à l’invitation du SG. Ce sont les stagiaires de la mairie. « Notre travail consiste à construire les fichiers du contribuable, c'est-à-dire qu’on va auprès des contribuables prendre les informations pour bâtir le fichier qu’on remet au Secrétaire Général », confie Aboubakar, l’un des jeunes. Au total, ce sont environ 130 jeunes élèves et étudiants, tous, ressortissants de la commune de Yaoundé V. ils sont affectés dans différents services de la mairie. C’est ainsi qu’une étudiante en sciences économiques a été proposée au service des Impôts, un informaticien au service comptabilité, ou encore un autre à la collecte de l’impôt libératoire et autres taxes communales.

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