Achille Magloire Ngah
Un nouveau Parlement pour le renouveau : que peut-on attendre de nouveau ?
S’inspirant des habitudes et de l’organisation des pouvoirs au Cameroun, un éminent auteur a dit du Parlement camerounais qu’il n’était rien d’autre que la « caisse de résonnance des aspirations de l’exécutif ». Quoi de plus normal ? Vue la nature du régime politique camerounais qui est de type mixte : semi présidentiel et semi parlementaire. Par conséquent, pour un gouvernement à l’amiable de la cité, une même filiation partisane de l’exécutif et du législatif est préférable à l’inverse. Seulement, « quand c’est trop c’est laid », a- t- on coutume de dire, car le système camerounais nous a plutôt habitués à une soumission incestueuse du Parlement à l’exécutif. Au point où au fil des années, « la magnificence » grandissante du pouvoir du chef de l’Etat par rapport à « l’insignifiance »perpétuelle du pouvoir du Parlement font planer un doute sérieux sur l’avancée de la démocratie au Cameroun.