Par Emilienne N. Soué
Le Cameroun est un et indivisible
Je ne pensais jamais à avoir écrire ces lignes un jour. Mais franchement, mes frères d’expression anglaise commencent à exaspérer. Dieu merci ! pas tous, mais ceux qui sont animés par des esprits de division, car, leur jeu est clair : ils veulent la destruction de ce pays. « We are marginalized » est devenue une rhétorique éculée et balancée à la première occasion.
Prenons le cas des avocats et leurs revendications de clocher. Qu’ils exigent la traduction du traité Ohada, c’est une chose, mais que cela serve de prétexte à d’autres motivations obscures, c’en est une autre. En effet, les manifestations de Bamenda ont pris des allures de revendications politiques: les avocats accusent le régime Biya de vouloir phagocyter la common Law. En creux, le régime ne veut pas de la culture anglophone et voudrait la diluer au profit de la culture francophone. Et le bilinguisme fièrement prôné que deviendra-t-il ? l’on se demande dans quel intérêt le régime ferait cela ? Les anglophones du Cameroun, circonscrits au Nord-Ouest et au Sud- Ouest s’emploient à se positionner comme des minorités revendiquant des droits spécifiques au même titre que les Bororo, les Pygmées, les Bagyeli et autres, classés dans cette catégorie par les Nations Unies. “Marginalisés », disent-ils ? Par rapport à qui ? Au reste du Cameroun francophone ?