Au menu de la session de la commission nationale pour la protection de l’enfance en danger moral, délinquante et abandonnée, la validation du document de politique nationale de protection de l’enfant au Cameroun a réuni au Cercle Municipal plusieurs parties prenantes, à l’instar des ministres des Affaires Sociales, de la Communication et beaucoup d’autres invités.
La protection de l’enfant est un sujet préoccupant au plus haut niveau. Dans le cadre de la solidarité nationale et dans le souci de doter le Cameroun d’un document unique d’orientation en matière de protection de l’enfant, le chef du gouvernement, en Août 2016, avait instruit au ministre des Affaires sociales, en collaboration avec les ministères de l’Education de Base, de la Promotion de la Femme et de la Famille, de la Santé Publique, d’élaborer un document de politique de développement de l’enfance et du plan d’action y relatif. Des concertations qui ont suivi, il a été convenu de mettre sur pied de manière transversale avec le ministère des Affaires Sociales, un groupe de travail interministériel voire sectoriel, du document unique prescrit par la haute hiérarchie. Le modérateur a souligné que c’est travers la décision n° 2016/002845/MINATD/ du 9 décembre 2016, le ministre des Affaires Sociales a mis sur pied un groupe de travail technique chargé de la finalisation du document de politique et le suivi-évaluation du plan d’action y relatif. Des réunions de concertations régionales ont été nécessaires. Dans la perspective de s’assurer que les objectifs d’orientation formulés prennent en compte les perceptions, les réalités socioculturelles, ainsi que les mécanismes formels et communautaires de protection de l’enfant au Cameroun. Deux ateliers se sont tenus à Mbalmayo (Région du Centre) et Ngaoundéré (Adamaoua) à l’issue desquels le document ci-après, résultats de concertations participatives à la base, a été soumis à la Commission nationale pour la protection de l’enfance en danger moral, délinquante et abandonnée en vue de sa validation, et plus tard, à l’appréciation du chef de gouvernement.