Par Emilienne N. Soue
Crise anglophone Que faire de plus ?
Il est permis de s’étonner du regard parfois très indulgent porté par certains journalistes, commentateurs politiques ou sociologues camerounais sur le fait « ambazonien ». Certes la situation n'est pas facile à comprendre même pour les meilleurs analystes et spécialistes, mais il est clair que certains points de vue relèvent davantage d'une bienveillance idéologique que d'une analyse raisonnée.Â
Inutile de revenir longuement sur les origines de cette crise dite anglophone qui se renforce et se nourrit du contexte électoral. Particulièrement l’élection présidentielle de 2018 ayant pour enjeu la candidature de Monsieur Paul Biya.
Devait-il se présenter ou pas ? Certains le lui ont vertement déconseillé, tel l’ambassadeur des Etats Unis d’Amerique, au mépris du droit international