Trois jours après son lancement le 24 septembre dernier, la campagne présidentielle n’a pas encore gagné ne intensité pour la plupart des candidats d’oppositions.
Hier encore dans l’Adamaoua, seul le candidat de la MEC…. A été vu sur le terrain. A Maroua, il y a u eu une faible mobilisation sur le terrain, mais l’on peut apercevoir ls photographies de Garga Haman Adji, affichées du candidat de l’ADD sur tous les murs. A part les motos taxis qui font le tour de la ville. Dans le Moungo, notamment à Nkongsamba, Melong, Mandjo , seule la visite du Chairman drainé des foules. Evidemment, son slogan « Victoire du changement » laisse présager de bonnes perspectives pour l’avenir : le candidat du Social Démocratique Front promet, en cas de victoire, une transition de trois ans pour la reconstruction des institutions nationales. L’audience qu’a eu cette tournée était massive. Aucun autre candidat de l’opposition n’a été signalé sur le terrain.
Les médias se plaignent également des candidats d’opposition portés aux abonnés absents : les téléphones ne passent pas, leurs programmes ne sont pas connus, pas d’équipes de campagne visibles sur le terrain, et même sur les antennes des radios, télévisions et sur les colonnes des journaux, ils sont invisibles, alors même qu’ils sont attendus.
Certains, certes sont partis à l’assaut de la diaspora. Tels les candidats de l’UDC Admou Ndam Njoya, Garga de l’ADD qui battent campagne en Europe et prochainement John Fruh Ndi du SDF qui est attendu au Tchad. Cet électorat n’est pas à négliger.
Emilienne N. Soué
