D’après l’ONU, au moins 105 000 personnes ont trouvé refuge dans les pays voisins de la RCA, où s’affrontent rebelles et armée régulière.
Fuyant les affrontements entre soldats et rebelles, des milliers de Centrafricains sont réfugiés au camp de Garoua-Boulaï (Cameroun), le 27 janvier. Des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants sont entrés dans l’immense camp de réfugiés centrafricains de Gado-Badzéré, situé à Garoua-Boulaï, localité camerounaise frontalière de la République centrafricaine (RCA). Tous ont fui les violences qui opposent, depuis le 15 décembre 2020, des groupes rebelles aux Forces armées centrafricaines (Faca) et leurs alliés dans un pays où a été décrété l’état d’urgence.
D’après le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), plus de 105 000 Centrafricains ont été forcés de chercher refuge dans les pays voisins, notamment la République démocratique du Congo (RDC), le Tchad et le Congo-Brazzaville. Ils sont plus de 5 300 à avoir rejoint le Cameroun et beaucoup continuent à affluer au point de passage de Garoua-Boulaï, malgré la fermeture des frontières et les restrictions dues à la pandémie de Covid-19.
Le camp accueille déjà 26 000 réfugiés ayant fui la troisième guerre civile de Centrafrique, en 2013, entre milices à majorité musulmane (la séléka) et chrétienne (les anti-balaka). Les nouveaux venus sont logés dans des abris d’urgence après avoir obtenu leur statut de réfugiés auprès du HCR et passé un test de dépistage du coronavirus. Les vagues d’arrivée se succèdent à un rythme soutenu depuis début janvier.
Source HCR