Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, a tenu une conférence de presse exceptionnelle mardi 25 janvier au stade Ahmado-Ahidjo, au lendemain de la bousculade qui a fait au moins huit morts au stade d’Olembé avant le match de la CAN 2022 Cameroun Comores.
 Le dirigeant a annoncé des mesures et demandé un rapport rapide sur les circonstances du drame.  Après avoir rendu visite aux victimes dans la matinée, Patrice Motsepe s’est exprimé face à la presse en début d’après-midi mardi. Il a commencé par observer une minute de silence avant d’adresser ses condoléances aux proches des personnes blessées ou décédées la veille.
Pas de match au stade d’Olembé le 30 janvier
Le dirigeant sud-africain a annoncé une première mesure importante : il n’y aura pas de quart de finale au stade d’Olembé, dimanche 30 janvier. Ce match, qui opposera le vainqueur de Côte d’Ivoire-Égypte au vainqueur de Maroc-Malawi, est déplacé au stade Ahmadou-Ahidjo, à Yaoundé.Â
Une réunion est prévue avec le comité d’organisation de la CAN (COCAN) mercredi 26 janvier. À cette occasion, Patrice Motsepe formulera une autre demande de réorganisation : que le quart de finale prévu à Douala le 30 janvier (le vainqueur de Sénégal-Cap-Vert face au vainqueur de Mali-Guinée équatoriale) soit délocalisé à Limbé.
Côté sécurité, le patron de la CAF appelle à des « mesures urgentes pour être certain que cela ne se reproduise plus jamais ». « Nous devons déterminer les responsabilités », a-t-il dit, mais il a aussi ajouté que « ce n’est pas le moment de pointer du doigt », ni de fuir ses « devoirs » : « Légalement, le gouvernement camerounais est responsable de la sécurité. Mais nous sommes leurs partenaires. (…) La CAF est un partenaire et nous sommes aussi responsables que les autorités camerounaises. »
Motsepe a demandé un « rapport fiable sur ce qui s'est passé, sur ce qui aurait dû se passer, sur les circonstances qui ont conduit à ce que des personnes soient blessés ou perdent la vie ». Il l’attend pour vendredi 28 janvier. « Il y a clairement eu des défaillances, des erreurs, des faiblesses », constate-t-il.
Nadine Eyikè
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