Cinquante ans après les indépendances, l’heure est au bilan pour les Africains.  Pendant les premières décennies postcoloniales, les politiques de développement se sont d’abord fondées sur les cultures de rente : café, cacao etc.,
et d’autres produits agricole tels que la banane, le coton etc. Avec une croissance illusoire (Côte d’Ivoire, Cameroun) qui a pu faire croire que le développement allait suivre. Ensuite, l’on a connu l’âge d’or des ressources naturelles (diamant, or , uranium, zinc, bois, avec un bon potentiel hydroélectrique, etc.). Paradoxalement, l’Afrique reste   le continent le plus pauvre, qui réalise les plus faibles performances dans le domaine du développement économique et social. La part de l’Afrique dans le commerce mondial a chuté depuis lors et représente moins de 3% des échanges. Avec ce bilan peu élogieux, l’heure est à  la réflexion pour trouver des stratégies qui pourraient valoir aux Etats africains des progrès significatifs. Il ne s’agit pas d’oublier les ressources naturelles, mais de promouvoir d’autres voies longtemps négligées qui ont, cependant, fait leurs preuves dans les pays développés.
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