27 septembre 2011 :
La formation pour booster le secteur le tourisme camerounais.
En face des potentialités immenses dont regorge le Cameroun, il y a un déficit de touristes, et, le tourisme camerounais demeure malingre. C’est ce constat qui est à l’origine de la réflexion qui a été menée cette année au Cameroun, au cours de la célébration de la Journée mondiale du Tourisme (JMT) autour du thème : « Le Tourisme et le Rapprochement des cultures ». A cet effet, les grandes articulations de cette manifestation ont débuté le 26 septembre, la veille de la JMT, au Département de Tourisme et d’Hôtellerie de la Faculté des Arts et lettres de l’Université de Yaoundé I. Une table ronde portait sur le Tourisme et l’Ethique. L’Ethique dans ce secteur devant porter sur une action tripartite : premièrement, ce que le touriste subit (insalubrité, fausse publicité, désagréments de toute sortes), en deuxième lieu, ce que le touriste fait subir (tourisme sexuel, pédophilie etc.) et enfin ce que ces deux facteurs susmentionnés font subir à la société.
Mettre l’accent sur la formation
D’autres réflexions ont porté sur les méthodes pour rentabiliser les immenses potentialités du Cameroun. La réponse à cette problématique, affirme M. Roger Onomo Etaba est la formation, ce qui justifie la création du département de Tourisme et Hôtellerie dont il est le chef à l’université de Yaoundé I, qui est « c’est un département expérimental ». Puisqu’il n’existe pas de centre de formation d’apprentissage (CFA) dignes de ce nom.
« On a toujours fait dans un tourisme de cueillette, c’est-à-dire, un tourisme archaïque qui n’est plus en phase avec les nomes internationales », martèle Roger Onomo Etaba. C’est pour cette raison qu’il faut des ressources humaines formées et qualifiées.
La journée précédant la Journée Mondiale du Tourisme aura été riche et édifiante avec des ateliers et des expositions d’objets d’art, car, « Il y a de l’ingénierie à déclencher tout autour de ces activités, les objets d’art étant un patrimoine culturel matériel et immatériel », a conclu le chef de département Roger.
E.N.S.