La deuxième session de pilotage du projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala s’est tenue le vendredi 17 mai 2013 au Palais des Congrès.
Après la première session qui s’est tenue le 7 décembre 2012, le Comité de pilotage, s’est de nouveau réuni pour tabler cette fois sur « lesmodalités de démarrage effectif des travaux sur les 10 premiers kilomètres, l’indemnisation des populations sur cette emprise » comme l’a déclaré, le président dudit Comité, le ministre des Travaux Publics, M. Patrice Amba Salla, à la faveur de son mot d’ouverture des travaux. C’est en la présence des ministres des Petites et Moyennes Entreprises, Laurent Serge Etoundi Ngoa et celui du Développement Urbain et de l’Habitat, M. Jean Claude Mbwentchou , que le président du comité a tenu à rappeler la nécessité qu’il y a à ce que toutes les parties au projet travaillent en synergie.
Cette deuxième session était l’occasion de procéder à une évaluation de l’avancement de la société chinoise, First Highway Engineering Company (CFHC) sur le terrain. Sur ce point, le ministre en charge des travaux Publics a assuré les membres du comité sur « une avancée significative » du projet. Par ailleurs, la session se posait comme l’endroit pour statuer sur l’avant projet détaillé des activités à mener « afin que les travaux puissent rapidement commencer ».
Une prochaine pose de la première pierre
« Les démarches sur une carrière de sable et de gravier en vue des travaux sont à un stade avancé. Il ne reste plus que le site de la pose de la première pierre. Sur ce sujet, le site est entrain d’être libéré et les populations indemnisées, il s’agit d’un site de 8 hectares qui setransformera en base pour la société CFHC, nous n’attendrons plus que le président de la République », a déclaré le ministre Patrice Amba Salla.
La déforestation, plus le terrassement ou encore une étude géotechnique, tels sont les travaux sur lesquels le Comité a siégé, étant donné qu’un avant projet de ces différents travaux a été élaboré et validé par le ministère des travaux.
Toutefois, le président du Comité a tenu à exprimer l’inquiétude qui encadre encore la signature finale du contrat pour donner toute sa valeur juridique à se contrat d’envergure.
Sur leplan environnemental, le ministre a déclaré que des actions sont encours pour libérer l’emprise sur laquelle la première phase des travaux doit débuter. Une première phase qui se limitera à 10 Km. De même, il a assuré qu’une commission était sur le terrain pour ce qui concerne les études d’impact environnemental et que le MINTP prenait toutes les dispositions afin de faciliter les travaux de ladite commission.
Pour marquer le degré d’importance de la deuxième réunion du Comité de pilotage et de suivi des travaux de construction de l’Autoroute Yaoundé- Douala, le ministre a déclaré que : « nous sommes au cœur d’une très grande réalisation, je vous invite donc à être tous et toujours disponibles et fournir des informations utiles à l’avancement des travaux ».
Les fonds sont disponibles
Pour cette première phase de construction de l’Autoroute, le gouvernement a assuré les autres membres du Comité de ce que, le premier acompte a été versé à la société de construction chinoise, les fonds remis ont permis de finaliser les premières études. Dans l’optique d’assurer la régularité des paiements, un chronogramme de décaissement a été élaboré et validé par les différents ministères impliqués dans le projet de construction de l’autoroute.
Pour ce qui est l’exactitude de l’Agenda des travaux et de la pose de la première pierre, le ministre Patrice Amba Salla a déclaré : « on va reconnaître qu’on a eu un retard d’un mois pour le lancement effectif des travaux, parce que nous pension démarré en fin avril, mais aujourd’hui l’entreprise est en même de commencer dès la fin du mois [mai2013, ndlr] si nous validons l’avant-projet détaillé aujourd’hui ». Afin de donner le ton sur la place de choix du caractère intégré du projet, le président du Comité a invité l’ensemble des maires des localités sur l’espace territorial sur lequel, l’autoroute va passer.
Willy S. Zogo
