CULTURE : Yaoundé va accueillir la musique africaine

Le comité d’organisation du Salon international de la musique africaine (Sima) a donné un point de presse, le 22 août 2013 à l’Institut Français du Cameroun (Ifc) de Yaoundé  pour faire l’annonce de cet évènement qui se tiendra du  30 octobre au 02 novembre 2013.

Durant 4 jours, du 30 octobre au 02 novembre 2013 prochain, des artistes partiront de tous les coins du continent pour se rencontrer dans les hauts-lieux de la culture de Yaoundé. Ils seront au Palais des Sports, à la Centrale de lecture ou encore au Centre culturel camerounais (Ccc), a expliqué à la presse, le président du Kolatier, M. Luc Yatchokeu, coordonateur camerounais de l’évènement. A ses côtés, le représentant du Bureau export de la musique africaine (Bema), M. Lotère Gomis, qui est parti spécialement de Dakar au Sénégal pour s’investir dans les préparatifs du Sima 2013.

En fait, pour l’édition 2013 du Kolatier, qui est le marché des musiques d’Afrique, il s’agira d’une double cérémonie, car, le Sima constitue en soi, un évènement culturel d’envergure,  comme l’a expliqué M. Michel Ndoh, membre du comité d’organisation.

L’idée de ce salon est de mettre en contact les artistes et les groupes musicaux avec les producteurs du monde, dans la mesure où le marché continental est encore peu structuré.

Pour ce qui concerne les intervenants, c’est-à-dire les artistes et les musiciens africains qui se produiront et se vendront à Yaoundé durant ces quatre jours, ils seront sélectionnés par appel à candidatures. A ce sujet, le président du Kolatier a soutenu que : «  les artistes musiciens ne seront pas triés par hasard. Mais, il n’est pas exclu qu’il y ait des artistes en off. Certains se produiront sur la scène légère qui sera préparée au niveau de la Centrale publique de lecture. ». Il a ajouté que : «  sous peu, nous reviendrons à Yaoundé, pour rencontrer les artistes musiciens camerounais pour les préparer. Car, les gens viennent souvent d’ailleurs tirer profit ».

Au menu

Le Sima que Yaoundé accueille pour la première fois, sera marqué, et c’est une innovation, par des showcases en live, des spectacles, des tables rondes et un atelier sur la vente des musiques par Internet à l’Institut Français de Yaoundé. Il sera également inscrit au menu du Sima 2013, des rencontres professionnelles, tels que des speedmeeting, des réseautages ou encore l’exposition des œuvres musicales. Mais, par dessus tout, l’esplanade du  palais des Sports de Yaoundé accueillera les concerts publics des groupes camerounais prioritairement et africains. A ces concerts publiques s’ajouteront des  expositions d’œuvres musicales diverses.

Il est utile de souligner que par le passé, le Sima a aidé des artistes africains et donc camerounais, à signer des contrats avec des producteurs importants.

Au fond, l’idée qui anime le Sima, « c’est de se retrouver en groupe. C’est aussi un moyen d’intégration sur le plan culturel » ainsi que  l’a souligné M. Michel Ndoh.

Willy Zogo

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