INFRASTRUCTURES ROUTIERES : Des pistes pour une meilleure gestion des routes

Les points focaux du Conseil National de la Route (Conaroute) ont clos leur 2ème série de Conférence jeudi dernier dans les locaux du Premier ministère.

Les acteurs qui se sont regroupés dans les locaux du Premier ministre pendant deux  mois pour réfléchir sur les difficultés et les problèmes liés à la construction et de l’entretien des routes, représentaient des points focaux  du Conaroute qui sont issus de toutes entités publiques exerçant dans le secteur routier. Ils appartiennent donc aussi bien au ministère du Développement Urbain et de l’Habitat, de celui en charge des Marchés Publics qu’à l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP). Le conseiller spécial N°1 du PM, Pr Touna Mama qui présidait la cérémonie de clôture de ces conférences a affirmé aux membres du Conaroute que : «  pendant vos travaux, vous avez formulé un certain nombre de recommandations (…), je puis vous assurer que celles-ci permettront d’alimenter les débats stratégiques et politiques au cours des prochaines sessions du Conseil des ministres, afin de recueillir l’onction de ce Conseil, ce qui permettrait de leur donner corps, dans les meilleures délais possibles. »

Des recommandations contre les difficultés liées aux routes

Les points focaux ont mené trois séries de Conférences du 6 août au 12 septembre 2013. Au cours de ces réflexions, les problèmes soulevés se sont axés principalement autour de la qualité de la politique actuelle d’entretien des routes en terre. Il a également été souligné que l’insuffisance des crédits, la privatisation intégrale des chantiers d’entretien de ces routes tout comme le manque de transparence et de communication autour de ces chantiers constituent les principaux problèmes qui minent les infrastructures routières au Cameroun.

Pour faire face à ces difficultés, le Conaroute a exprimé quelques recommandations à l’égard des acteurs publics et des décideurs afin d’apporter une dynamique différente à la gestion des routes.

Il a été prescrit d’élaborer un projet de circulaire afin que le PM rende la communication sur les projets routiers contraignante et permanente. En outre, le Conaroute a recommandé que la répression soit renforcée sur les atteintes portées au patrimoine routier. Les matériaux locaux ont également été présentés comme une solution à la réduction des coûts de l’entretien et de la construction des routes.

Le rapport final de cette deuxième série de conférence du Conaroute a prescrit qu’il faut : « affiner la réflexion sur la catégorisation des entreprises du BTP, en y associant tous les acteurs concernés, y compris les acteurs de la société civile et les ordres professionnels. »

Il également sorti de ces assises que l’entretien des routes rurales, qui font actuellement l’objet d’un inventaire, doit passer par l’amélioration des barrières de pluies. Ainsi, le nombre de ces barrières devrait être revu à la hausse tout comme le personnel de celles-ci doit désormais être assermenté.

Willy S. Zogo

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