Infrastructures ferroviaires : le projet N’Gaoundéré-Ndjamena passé au peigne fin

Le Comité  interministériel de renouvellement des infrastructures ferroviaires  (Comifer)  s’est réuni à Yaoundé le 12 juin 2014, pour une 19ème réunion. Au menu, les contours de la construction du chemin de fer N’Gaoundéré-Ndjamena  ainsi que des lignes Douala- Limbé et Edéa-Kribi-Lolabé…

Les infrastructures ferroviaires sont probablement au Cameroun, les moins bien pourvues.  Le Comité  interministériel de renouvellement des infrastructures ferroviaires  (Comifer)  qui a la lourde mission de redresser cette anomalie s’est réuni pour la 19ème fois,  sous la houlette du ministre des Transports, Robert Nkili et des représentants des ministères des Finances, de l’ Economie et de l’Aménagement du territoire  entres autres. A cela, il faut ajouter comme participant majeur à ces travaux, le directeur général de la Camrail, Dominique Lafont. Il a beaucoup été question du chemin de fer qui va relier le Cameroun au Tchad.  Selon le ministre des Transport, l’heure est à la mise en œuvre des préparatifs conjoints entre les autorités camerounaises et tchadiennes chargées des transports ferroviaires. «  Une mission des experts tchadiens se joindra bientôt à des experts camerounais (les 22 et 23 juin 2014)  pour les travaux de la toute première session des travaux de la commission Cameroun/ Tchad en vue de l’extension du chemin de fer vers ce pays frère ».

Des défis et d’autres

« Nous aurons à faire face à quatre grands projets ces prochaines années », a expliqué le ministre Robert Nkili, qui est de fait et de droit, le président du Comifer. Au rang de ces challenges, hormis le ralliement du Cameroun au Nigéria, l’on peut citer les lignes Douala- Limbé, Edéa-Kribi-Lolabé et enfin Kribi- Mballam pour l’évacuation des matières premières et la fluctuation du commerce et des échanges. Ce dernier chantier est entièrement à la charge de l’Etat camerounais contrairement aux autres qui sont à celle du concessionnaire du service public ferroviaire à savoir le Groupe Bolloré AfricaLogistic et dont le bras séculier est la Camrail.

Pour le moment, à s’en tenir à l’ordre du jour de ce 19ème Comifer, la Camrail qui est au centre de la modernisation  des infrastructures ferroviaires au Cameroun, non sans le concours des acteurs camerounais, a été à Washington aux Etats unis d’Amérique pour la recherche de financements des projets sus mentionnés.  Cette tournée de levé des fonds s’est effectuée du 15 au 23 mai dernier.

Des tramways à Douala et à Yaoundé

Selon le directeur des Transports au ministère des Transports au Cameroun, les travaux de tramways, moyens de transports ferroviaires et électriques, ne sont plus une vue de l’esprit. En effet, ce 19ème Comifer s’est penché sur «  le démarrage du projet d’élaboration des termes de références relatifs à l’étude de faisabilité de la construction des tramways à Douala et à Yaoundé, par le groupe de travail du Comifer créé par la décision du MINT en novembre 2014 ».

Willy  S. Zogo

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