Journées technologiques nationales

L’invention et l’innovation pour booster la croissance

Le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique Badel Ndanga Ndinga a procédé à l’ouverture de la grande exposition des inventeurs le 26 octobre dernier.

« Développement technologique au service de la croissance », c’est le thème qui a été retenu pour l’édition des Journées technologiques nationales (JTN) de cette année. Pendant trois jours, les créateurs des dix régions du Cameroun, les financiers et les organismes privés et publics vont porter la réflexion pour trouver les moyens de mettre l’invention et l’innovation au service de la croissance.

Les journées technologiques nationales étant une plate-forme  d’échange entre inventeurs, financiers et industriels. C’est ainsi que les inventeurs venus des horizons divers ont pu exposer leur savoir-faire. Le Minmidt a été émerveillé par un groupement d’intérêt communautaire (GIC) qui s’ingénie dans la conservation des jus de tomates ou encore par ce fabriquant d’une voiture de liaison rurale montée au moyen des matériaux recyclés. En effet, Paul Nké qui est venu à bord de cette voiturette depuis Obala, n’est pas un inconnu des JTN. A son actif, une décortiqueuse de fèves de cacao, ou encore des inventions des plus extravagantes comme un hélicoptère, il y a quelques années. Un autre inventeur a attiré l’attention des visiteurs ; il s’agit de  M. Evina Kelet, originaire du Sud, avec sa machine d’extraction du jus de canne à sucre.

Invention et propriété intellectuelle pour le développement de l’Afrique

L’ingéniosité n’est pas ce qui fait le plus défaut aux Camerounais. Toutefois, les inventions sont difficilement promues, faute de financements et de brevets. Pourtant, l’on s’accorde à reconnaître que seules la créativité et l’innovation technologique peuvent booster la croissance, si l’on veut rentrer dans le pré carré des pays émergents à l’horizon 2035. Badel Ndanga Ndinga rappelle à cet effet que : « Les pays développés ou émergents de ce 21 e siècle sont ceux qui ont basé  leur croissance dans la technologie ». Il est donc question pour le gouvernement d’accompagner les chercheurs pour passer du stade de la découverte à celui de la production industrielle. D’abord, en primant les meilleures découvertes et ensuite, en les accompagnant dans le processus de brevetage. Lequel processus participe à la vulgarisation de la propriété industrielle, voire intellectuelle. La présence du Directeur de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), Paulin Edou Edou n’est pas le fruit du hasard. L’organisation africaine œuvre à la promotion de la propriété intellectuelle sur le continent, étant entendu que la matière grise est une matière première par excellence, au service du développement de l’Afrique.

Emiso

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