17ème conférence internationale sur la recherche cacaoyère

A Yaoundé, se tient au Hilton hôtel, du 15 au 20 octobre  2012, la 17ème conférence internationale sur la recherche cacaoyère organisée par l’alliance des pays producteurs de cacao en collaboration avec le gouvernement du Cameroun. La journée du 18 octobre 2012 n’a pas fait entorse au  programme de la conférence, car il s’y est déroulé différentes phases de présentations de recherches.

Tenue sous le thème: « Améliorer la rentabilité des petites et moyennes exploitations: clé principale pour une économie cacaoyère mondiale durable », la conférence sur la recherche cacaoyère  réunit depuis le 15 octobre,  plusieurs chercheurs de plusieurs nationalités parlant principalement 4 langues : l’anglais, le français, l’espagnol et le portugais.

Ce 18 octobre,  le hall du 1er étage du Hilton Hôtel, sert toujours de cadre à l’exposition de documents relatifs à la recherche cacaoyère dont on pourrait rentrer en possession moyennant la somme de 250 dollars (soit 125 000 FCFA),  ainsi que tous les travaux des chercheurs.

Dans la salle de conférence, entre autres activités du jour, il y avait la présentation des travaux de recherches en rapport avec l’amélioration des conditions de vie de la plante cacaoyère. Y ont pris part, des chercheurs de différentes nationalités, notamment ghanéenne, espagnole, américaine et française. L’un des intervenants, celui des Etats-Unis, dont le thème était : «Ingenic workshop on the use of the cacao genome browser», s’est exprimé en ces termes concernant le fonctionnement du système immunitaire de la plante cacaoyère : « Les cellules de la plante ne peuvent pas se déplacer, elles doivent par conséquent se défendre chacune de manière individuelle. Elles secrètent des enzymes pour engloutir les microbes, ou libèrent des produits chimiques afin de les empoisonner ou encore en dernier recours, les cellules contaminées se suicident». A cette phase a succédé celle des questions- réponses.

Cet évènement tombe à point nommé,  le Cameroun étant communément appelé le « grenier de l’Afrique Centrale », car,  il est la principale source d’approvisionnement des pays de la sous-région en produits vivriers. Le Cameroun est aussi un producteur non négligeable des produits de rente et des matières premières agricoles d’exportation, notamment la banane, le bois, le caoutchouc, le café, le coton et le cacao. L’on ne saurait parler de la conférence sur la recherche cacaoyère sans évoquer l’historique de culture vivrière au Cameroun est comme suit : Le cacao est introduit en 1887 dans l’actuelle région de Limbe, l’administration allemande y voit le moyen par excellence de promouvoir le pacte colonial. Le cacao est le produit-phare de la colonisation allemande. A la veille de la première guerre mondiale, l’actuelle région de Limbe abrite la plus grande plantation connue du monde. D’une superficie d’environ 7.800 hectares, celle-ci appartient alors à la West Afrikanishe Pflanzung Victoria (WAPV). Aux lendemains de la première guerre mondiale, les administrations françaises et britanniques prennent le relais de la diffusion des matières premières agricoles. Le cacao continue d’occuper une place prépondérante aux cotés du café et d’autres produits tropicaux tels le coton, le tabac, la banane, le caoutchouc et le palmier à huile.

Michelle A. ETET

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