FILIERE CAFE: UN FESTIVAL POUR LA RENTABILITE DU CAFE

Le MINCOM, Issa Tchiroma et le MINCOMMERCE, Luc Magloire Mbarga Atangana dégustant un café.

Le ministre du Commerce, M. Luc Magloire Mbarga Atangana  en présence de son homologue de la Communication, M. Issa Tchiroma Bakary a donné le 15 mars 2013, un point de presse au sein de son département ministériel pour la présentation des activités dudit festival.

«  Le café : un marché attractif ». C’est le thème sous lequel le Conseil Interprofessionnel du Café et du Cacao (CICC) a placé la première édition du Festival du Café en Afrique, ouvert au grand public. Après le FESTICACAO 2012, le FESTICOFFEE 2013 qui est un évènement parrainé par le Ministère du Commerce, entend donner l’occasion aux investisseurs, aux organismes internationaux et aux professionnels de la filière café de présenter aux consommateurs aussi bien nationaux que d’ailleurs, les meilleurs goûts du café du terroir.

Le programme de la cérémonie a été présenté aux hommes des médias par le ministre du Commerce, M. Luc Magloire Mbarga Atangana. Ainsi, il est prévu que le 21 mars 2013, 11 collectivités territoriales à savoir Nkongsamba, Bafoussam, Bamenda, Buea, Bertoua, Douala, Ebolowa, Garoua et Yaoundé, vont abriter les manifestations marquants la journée nationale de dégustation du Café. Le 22 mars, les opérateurs économiques et les différents acteurs de la filière café du Cameroun se donnent rendez-vous  à Bafoussam, Bamenda et Ngoulmekong pour des débats et des conférences sur les enjeux et les perspectives du commerce de cette denrée rentière.

Du 21 mars jusqu’au 23, le Boulevard du 20 mai de Yaoundé abritera une foire-exposition au cours de laquelle, les produits à base de café pourront être présentés au grand public pour dégustation. La clôture du FESTICOFFEE 2013 est prévue le 23 mars à l’Hôtel Mont FEBE au travers d’une soirée de GALA.

« Promouvoir le Café camerounais » est une mission prévue par la loi

Le ministre du Commerce, M. Luc Magloire Mbarga Atangana, a rappelé aux hommes de médias, les textes juridiques qui prescrivent la promotion de la consommation du café et constituent par la même occasion, la justification de la tenue du FESTCOFFEE 2013. Au plan international, le Cameroun a ratifié l’Accord International sur le Café en 2007, le pays s’est alors fixé pour objectif, entre autre «  de promouvoir le développement de la consommation et des marchés pour tous les pays et pour toutes les formes de café, y compris dans les pays producteurs ».  Au plan interne, la loi n° 2004/025 du 30 décembre 2004 sur l’organisation du commerce du café «  donne à l’Etat, un rôle central en matière d’incitation à la consommation du café». Le ministre, Luc Magloire Mbarga Atangana a par ailleurs relevé  le décret n° 2012/513 du 12 novembre 2012 portant organisation du Ministère du Commerce qui a, selon lui « conforté la responsabilité du [MINCOMMERCE] pour ce qui est de l’élaboration, de la mise en œuvre et l’évaluation des stratégies de promotion des produits camerounais ».

A quoi sert le FESTICOFFEE ?

Pour le ministre du Commerce, « au-delà de la simple célébration évènementielle, le festival entend interpeller l’ensemble des intervenants de la filière sur les opportunités et les défis de notre caféiculture, à l’ère de la durabilité et au moment où se trouve mise en avant la notion porteuse (…) de profitabilité partagée ». Pour les débats qui se tiendront à la faveur de cette cérémonie, la thématique centrale a d’ailleurs été axée sur « l’attractivité de la filière café au Cameroun ».

En outre, le festival a été présenté comme l’occasion de mobiliser toutes parties prenantes sur les bonnes pratiques culturales et commerciales afin de mieux garantir l’accès compétitif au marché international ( le Cameroun étant classé 6ème producteur africain et 20ème mondial). Le FESTICOFFEE 2013 se propose également de promouvoir la consommation locale et briser l’idée reçue selon laquelle le café est un produit de luxe. Sur cet aspect, le MINCOM, M. Issa Tchiroma Bakary à inciter les hommes de médias à rappeler aux camerounais «  de consommer ce que nous produisons ».

En outre, le MINCOMMERCE a déclaré que le FESTICOFFEE, devait être l’occasion « d’intéresser les jeunes à la culture du café » étant donné que celle-ci est génératrice d’une bonne plus-value commerciale. Dans le même sens, les efforts  du CICC d’intégrer les jeunes dans la culture caféière ont été salués. C’est le cas du programme NEW  GENERATION qui vise à encadrer les jeunes pour une production du cacao et du café de qualité. D’ailleurs, chaque année, 150 jeunes  entrent dans ce programme pour créer 450 hectares d’exploitations nouvelles avec des rendements minima de 1000 Kg/ha.

Le rendez-vous est donc pris pour le 21 mars à la foire du FESTICOFFEE où, la dégustation d’une tasse de café du terroir pourra se faire contre une pièce symbolique d’ 1 franc.

Willy S. Zogo

Articles liés

Science E = mc2, c’est fini ?

Moyen –Orient

Nations Unies : fin de rideau

Santé:

Africa

Visitor Counter

Cameroun 70,3% Cameroun
France 7,2% France
États-Unis d'Amérique 4,1% États-Unis d'Amérique
Inconnu 3,5% Inconnu

Total:

116

Pays
03203298
Aujourd'hui: 33
Cette semaine: 65
Ce mois: 947
Mois dernier: 1.143
Total: 3.203.298