Economie sociale: 2013 inaugure les JNES

En prélude à la première édition des  Journées  Nationales de l’Economie Sociale (JNES), prévues du 3 au 5 juillet, le ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA), M. Laurent Serge Etoundi Ngoa, était face à la presse le lundi 1er Juillet 2013.

« Le thème des  JNES qui vont être organisées au Palais des Congrès de Yaoundé est plus évocateur de cette participation à l’émergence du Cameroun et des acteurs de l’économie sociale », a déclaré le MINPMEESA. En effet, la thématique retenue est : L’économie sociale comme vecteur de croissance : la comprendre et la structurer pour assurer son émergence. Il est question,par cette réflexion, de donner une réponse en amont de cette série de questions que l’on peut se poser, notamment du point de vue de l’organisation de ce secteur.

A en croire le MINPMEESA, M. Laurent Serge Etoundi Ngoa, cette organisation se fait d’abord par la structuration. Cette composante viendrait ainsi justifier le caractère coûteux d’une telle activité. «  C’est la raison pour laquelle dans notre ordonnancement de mise en route des actions par le ministère des Petites et Moyennes Entreprises, on ne pouvait pas simultanément organiser des journées de l’artisanat, des PME et sur le secteur de l’économie sociale vers la même année », a expliqué le ministre. Ceci pour clarifier la tenue tardive de cette journée du secteur de l’économie sociale. Du fait de la création du ministère depuis  2004. Plus loin, M. Laurent Serge Etoundi Ngoa aévoquéun volet des  activités dans une nouvelle phase de leur déroulement :« il  s’agit d’un programme de réhabilitation des objectifs du gouvernement qui concerne l’économie sociale,du département ministériel intitulé MINPMEESA ».Justifiant l’initiative entamée, l‘homme souligne, « je voudrais d’abord situer l’économie sociale dans le contexte camerounais, pour dire  très simplement que nous vivons au quotidien des activités de l’économie sociale.Les activités comme celle de l’artisanat sont pratiquées au plus profond des localités de notre pays ; il n’existe en effet aucun village dans notre pays où on ne retrouve une association de femmes qui pratiquent des tontines et font des champs communautaires ». Toujours selon lui, « dans nos villes, le concept devient de plus en plus moderne ; on retrouve bien sur des associations à caractère professionnel, des coopératives, des mouvements d’initiative commune (GIC), des mouvements  d’intérêt économique ; dans toute nos administrations et dans le secteur public, on retrouve des mutuelles ». Partant, toutes ces composantes constituent des structures d’économie sociales.

Contexte et justification

« L’économie sociale est cette économie qui place l’être humain au centre de ses activités dans la prise de décision, dans le déroulement des actions et dans le parachèvement qui aboutit au résultat de toute ses actions », a indiqué le MINPMEESA. Dans cette optique, « c’est donc de ce fait une entreprise transversale dans le vrai sens du terme, dans la mesure où cette entreprise  soit du domaine de la production attendue des services et surtout également à celui de la consommation », a-t-il ajouté. Cependant,il faut règlementer le secteur et pour ce, il faudrait l’accord de tous.  D’où la nécessité de la mise en œuvre de ces journées. Il s’agirade pouvoir mettre en accord toute ces énergies et de définir une politique consensuelle, qui permettra de mieux encadrer le secteur des activités économiques sociales et de permettre à ce secteur de contribuer à l’émergence de notre pays. De ce fait, ilva s’agir tout simplement de faire un schéma général de l’organisation, de concevoir des modules de l’encadrement de cette organisation et de permettre aux administrations où ces secteurs sont suffisamment déjà acquis de pouvoir fonctionner dans la légalité et en toute omnipotence pour que les résultats les plus positifs soient atteints. Ainsi les cibles visées par les Journées Nationales de l’Economie Sociale (JNES), sont les associations, les coopératives les mutuelles et les établissements de micro finance de 1ère catégorie. Les résultats attendus sont de plusieurs ordres : l’identification et la mobilisation des acteurs de l’économie sociale; la prise de conscience des différents acteurs aux principes de l’économie sociales ; la création des coopératives dans les domaines nouveaux ou émergents; l’effectivité du partenariat entre pouvoirs  publics  et le mouvement coopératif; le renforcement des capacités des coopérative, associations et mutuelles.Cinq temps forts vont ponctuer cet événement, les cérémonies d’ouverture et de clôture, les communications en plénière, les travaux en atelier, la restitution en plénière et la foire exposition.

En somme, l’économie sociale n’invente rien, il s’agit tout simplement de mettre le génie humain à la disposition des opérateurs.

Stéphanie Ndicka

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