«Nos attentes portaient sur des questions prioritaires, à l’instar de la ratification et la mise en œuvre des instruments internationaux des droits de l’homme»
Etes-vous satisfait de cette rencontre ?
Disons que c’était un honneur pour nous, organisations de la société civile, d’être reçus presque en premier lieu par Mme le haut-commissaire. Cela témoigne de l’importance qu’elle accorde à notre travail. Mais, il faut aussi se dire que, même sur le plan psychologique, c’est important pour les organisations de la société civile de savoir qu’une personnalité accorde de l’importance à leur travail. Il était question pour nous, de porter à son attention un certain nombre de sujets de préoccupation. Nous l’avons fait et nous osons croire qu’à la rencontre avec les autorités, elle va porter à leur attention ces sujets soumis.
Sommairement, quelle était la quintessence de vos attentes ?
La quintessence de nos attentes portait sur les questions prioritaires et d’actualité des droits de l’homme. Nous en avons identifiés quelques uns à l’instar de la ratification et la mise en œuvre des instruments internationaux des droits de l’homme, les droits des femmes, les droits des personnes handicapées, le processus démocratique, la lutte contre la corruption et les droits des peuples autochtones.
En tant que responsable de la société civile, quelle est la place des questions de minorités sexuelles au sein de vos rencontres ? Y’a-t-il un consensus ?
C’est une question sur laquelle, il ne saurait y avoir de consensus. Mais cela reste une question dont il faut débattre et arriver certainement à une solution qui ne fasse du mal à personne.
Pour finir, est-ce que vous ne pensez pas que son plaidoyer auprès des autorités à de fortes chances d’aboutir. Quels sont les espoirs que vous y fondés ?
Si les autorités camerounaises ont déjà accepté qu’elle vienne cela veut dire qu’elles ont bien voulus l’écouter et nous espérons que nos doléances seront prises en compte.
Propos recueillis par Stéphane Ngo