Egalité des sexes au Cameroun : Le pays en phase avec l’agenda mondial

Le thème générique 2016 pour la Journée internationale de la femme est Planète 50-50 d'ici 2030 : Franchissons le pas pour l'égalité des sexes. À l’occasion du 8 mars, l’Organisation des Nations Unies a mis l’accent sur les moyens d'accélérer l'Agenda de 2030, sur la création d’un élan pour la mise en œuvre effective des nouveaux objectifs de développement durable, des nouveaux engagements dans le cadre de l’initiative Franchissons le pas d’ONU Femmes et d’autres engagements existants sur l'égalité des sexes, l'autonomisation des femmes et les droits des femmes.

« Nous avons brisé tellement de plafonds de verre que le sol est jonché de tessons. Nous balayons les hypothèses et les préjugés du passé, afin que les femmes puissent franchir de nouvelles frontières », a déclaré le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans son message à l’occasion de la Journée internationale de la femme. « Nous exhortons les pays à « accélérer la cadence » dans l’instauration de l’égalité des sexes », a-t-il martelé.

 

Dans la même veine, quatre-vingt-dix leaders ont fait des promesses  fermes pour combler les lacunes d'égalité entre les sexes durant, et depuis, un événement historique co-organisé par ONU Femmes et la République populaire de Chine: la « Réunion des dirigeants et dirigeantes du monde pour l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes: Un engagement à l'action ». C’était à là l’occasion idéale de commémorer les 20 ans de la Déclaration de Beijing et la plate-forme pour l’action. Il faut rappeler que la République populaire de Chine avait accueilli cette quatrième Conférence sur les femmes en 1995.

Son Excellence  Xi Jinping, président de la République populaire de Chine et Ban Kimoon, le Secrétaire Général de l’ONU avaient co-présidé l’évènement en marge du Sommet des Nations Unies post-2015.

Le rassemblement historique  de septembre 2015 renforce l’engagement politique en faveur de l’autonomisation des femmes aux plus hauts niveaux.

C’est ainsi qu’à New York, environ 80 dirigeantes et dirigeants internationaux se sont réunis aux Nations Unies pour s'engager personnellement à mettre fin à la discrimination contre les femmes d'ici à 2030 et ont annoncé des mesures concrètes et mesurables visant à un changement rapide dans leurs pays. L'événement marque une première historique. Aucun autre enjeu ne suscitera un tel niveau d'attention politique lors du Sommet des Nations Unies, qui s’est tenu du 25 au 27 septembre 2015 pour adopter l'Agenda 2030 et ses Objectifs de développement durable.

« Avec l'approbation de la nouvelle feuille de route mondiale pour 2030, nous examinons l’impact sur les femmes de chacun des 17 Objectifs de développement durable proposés, et comment les femmes et les filles peuvent jouer – et joueront – un rôle primordial dans l'atteinte de chacun de ces objectifs.

En cette Journée internationale de la femme, je continue d’être scandalisé par le déni des droits des femmes et des filles, mais je suis encouragé par l’action des personnes, partout au monde, qui savent que l’autonomisation des femmes fera avancer la société. Consacrons-y des fonds suffisants, sensibilisons courageusement l’opinion et manifestons une volonté inébranlable, pour parvenir à une plus grande égalité des sexes dans le monde. C’est le plus grand investissement qui soit, dans notre avenir partagé », a alors conclu Ban-Ki Moon.

Partagé par les 193 Etats parties de l’ONU, le thème Planète 50-50 d'ici 2030 : Franchissons le pas pour l'égalité des sexes s’est décliné en fonctions des problèmes spécifiques liés au genre dans chaque pays. Le Cameroun pour sa part, s’est approprié les concepts « égalité des sexes et autonomisation des femmes » ; il est donc question de gagner ce pari, en surmontant les obstacles, en mettant tout en œuvre pour permettre aux  filles et aux  femmes d’exercer, au même titre que les hommes, tous les droits humains universels : droit à la vie, à la parole, à la pensée, à la dignité, à l’éducation, à la formation et à l’information, à l’intégrité physique, à la propriété, à un emploi décent, à un revenu, à la paix, à l’occupation des responsabilités publiques stratégiques, à la sécurité, à la décision, à l’épanouissement, au bonheur et au bien-être », comme l’a déclaré Mme le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoa née Obama à la faveur de la 31e  édition de la JIF au Cameroun.

Le Cameroun s’est donc résolument engagé à faire siens les objectifs d’atteinte à l’égalité des sexes, et par conséquent, en phase avec la nouvelle vision qui se dégage de  l’agenda mondial  et du continent africain depuis 2015 en faveur des femmes et du développement durable.  D’ailleurs, le  N° des 17 objectifs du Développement Durable, adoptés en septembre 2015 par la communauté internationale, est consacré à l’Egalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des filles.

Nadine Eyikè

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