CAMEROUN-CONGO- RCA: Vers un fonds fiduciaire pour l’environnement

Contribuer au financement durable d’activités de conservation et d’écodéveloppement, tel est l’objectif recherché par l’Accord de Coopération signé par le Cameroun, la RCA et le Congo en 2000, en faveur de la mise en place du Tri-national de la Sangha (TNS).

Le projet d’un fond fiduciaire sous forme d’une fondation, dénommée la Fondation Tri-nationale de la Sangha (FTNS)  a vu le jour  en 2007. Il s’agit d’un complexe transfrontalier  comprenant trois parcs nationaux contigus : Lobeke au Cameroun, Dzanga-Ndoki en République centrafricaine, et Nouabale-Ndoki en République du Congo.

La FTNS est le fruit d’un partenariat public privé géré par un Conseil d’Administration de onze membres comprenant des représentants des trois pays concernés, mais aussi  la Banque allemande pour la reconstruction, (KFW), l’Agence française de développement (AFD), la Wildlife Conservation Society(WCS), la World Wide Fund for Nature (WWF) et une fondation allemande, la Regenwald Stiftung.

Environnement: Des Etats Généraux salvateurs

Les assises de 5 jours au palais des Congrès de Yaoundé du 24 au 28 octobre 2011, avaient pour ambition de donner plus de lisibilité et d’efficacité à la politique environnementale du Cameroun à travers des réformes à implémenter de façon judicieuse.

L’important rendez-vous de Durban en Afrique du Sud sur le développement durable, une sorte de prolongement de la Conférence de Rio de 1992, s’approchait à grands pas. Les violons sur les questions environnementales n’étaient pas encore accordés, quant à la participation camerounaise à cette grande conférence où l’avenir de la planète devait se jouer. C’est la raison pour laquelle, les pouvoirs publics ont réuni les administrations concernées, les institutions intéressées, la société civile et toute sorte d’experts du domaine pendant 5 jours au Palais des Congrès de Yaoundé sous la houlette du M. Pierre Helé Pierre, ministre de l’Environnement et de la Protection de la Nature. Il s’agissait suivant la feuille de route établie, de poser le diagnostic de l’environnement et des politiques d’environnement au Cameroun ; d’attirer l’attention sur l’exploitation anarchique des ressources environnementales ; d’apporter une réponse consensuelle à la manière de relever le défi ; d’établir une plate-forme de travail et de dialogue entre le ministère et les parties prenantes à l’environnement.

Tolérance Zéro contre les trafiquants d’espèces fauniques protégées

Il fait de moins en moins bon d’être un trafiquant de produits issus de la faune sauvage protégée au Cameroun et même dans les pays voisins.

 

Le nommé Jaques Ango, trafiquant de Mandrill vient d’être condamné à deux mois d’emprisonnement par le Tribunal de Première instance d’Ebolowa dans le Sud. Il  avait été arrêté le 27 Janvier dernier dans le chef-lieu de la Mvila, en train de vendre un mandrill vivant ; une espèce totalement protégée par la réglementation camerounaise en matière de faune. Au courant de la même période, Oumarou Bouba, Abo Mohamadou et Lintout Salifou, trois autres  trafiquants  étaient arrêtés  en possession de 20 défenses d’éléphants en février 2011 à Ntam dans le Haut-Nyong, Région de l’Est, à la frontière avec le Congo. Ils ont  écopé d’une peine d’emprisonnement de six mois infligée par le Tribunal de Première Instance d’Abong-Mbang.

Ces deux cas ne sont pas isolés. Ces décisions de justice ne sont, en effet,  que l’aboutissement d’un long processus commencé sur les lieux de trafic.

Depuis 2003, le ministère de l’Environnement et des Forêts (Minef) devenu entre temps ministère des Forêts et de la Faune, avec ses partenaires techniques, tel que LAGA, a mis sur pied un programme de conservation de la faune par l’application de la loi faunique.

MODELE D’APPLICATION DE LA LOI FAUNIQUE

14 trafiquants écopent d’une peine de 18 ans de prison

 

Suite au non-respect de la loi faunique, une série d’arrestations a été recensée  au mois  d’août  dernier dans la sous-région Afrique centrale.

En effet, 14 personnes reconnues coupables de crime contre la faune écopent d’une peine de 18 ans de prison, infligée par les juges de la sous- région Afrique centrale.

Au Cameroun, les nommés Patrick Tedemnou et  Bouba Michel, traqués il y a quelque temps déjà par les autorités du Haut-Nkam dans la région de l’Ouest, ont été arrêtés en flagrant délit de vente de peau de léopard. Cet animal étant une espèce protégée, ils ont été traduits immédiatement devant les Tribunaux  de Première Instance de Bafang, où ils écopent  respectivement d’une peine d’un an d’emprisonnement.

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