Gouvernance : Environnement et protection de la Nature, le point sur la lutte anti-corruption

Le ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable (MINEPDED) a procédé au cours d’une réunion le 19 juillet 2013 à Yaoundé, à l’évaluation de la mise en œuvre des initiatives à résultats rapides pour la lutte contre la corruption

Mener des actions de poids en 100 jours contre le fléau qu’est la corruption. Telle est l’économie des Initiatives à Résultats Rapides (IRR) entreprises par certaines institutions publiques au rang desquelles le ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable (MINEPDED). Au cours de son allocution en prélude à la réunion d’évaluation des IRR mises en œuvre par son département ministériel, le MINEPDED, M. Pierre Hélé a  rappelé que «  les IRR qui ont été lancées par la Commission Nationale Anti-corruption (CONAC) au cours d’une session y relative en mars 2013 ont été repris le 14 du même mois par le MINEPDED en vue d’apporter une réponse spécifique par rapport à la politique globale de lutte contre la corruption à l’échelle nationale. ». Cette réunion tenue à l’effet de procéder à l’évaluation de 100 jours d’IRR au MINEPDED a bénéficiée de la présence des partenaires du projet Changer d’Habitude et s’Opposer à la Corruption (CHOC). Pour le ministre M. Pierre Hélé, les IRR sont avant tout inscrites dans la suite de la politique nationale synthétisée dans le document de stratégie de lutte contre la corruption. Il s’agit d’un modèle d’apprentissage, d’une stratégie qui vise à renforcer l’Etat de droit. L’environnement et le développement durable compte tenu des enjeux contemporains qu’ils représentent font partir de 21 secteurs prioritaires choisis à l’échelle nationale.

 

Pourquoi des IRR au MINEPDED ?

Un certain nombre de constats à présidé au lancement des IRR par le ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable (MINEPDED). Il s’agit pour les services déconcentrés du ministère, « de la mauvaise qualité de rédaction des procès-verbaux (PV), la mauvaise qualification juridique des faits pouvant être constitutifs d’infractions, les enregistrements défectueux, la non production des PV de constatation des infractions (PVCI), la rétention des PVCI. Et encore, la perte des PVCI, le retard dans la transmission des PVCI aux autorités hiérarchique ou judiciaires, le contrôle par des personnels non assermentés et enfin des contrôles irréguliers et des transactions frauduleuses », a commenté le ministre Pierre Hélé. En ce qui concerne les services centraux de ce ministère, deux services à savoir le service du courrier et la direction des Affaires Juridiques ont été évalués dans leur situation vis-à-vis de la corruption. Les dysfonctionnements dénombrés dans ces deux services sont entres autres les détournements de PVCI, le traitement discriminatoire des dossiers, la lenteur excessive dans la transmission des notifications d’amendes aux infracteurs, leur mauvaise rédaction et la fraude. Ces résultats présentés aux termes de 100 jours d’IRR ont été obtenus par une enquête menée au sein des la direction des Affaires Juridiques du MINEPDED au niveau des régions du Centre et de Littoral.

Willy S. Zogo

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