SANTE : Le MINSANTE parle des hépatites virales à la presse

Le ministre de la Santé Publique, M. André Mama Fouda a donné un point de presse,le lundi 29 juillet 2013, à l’effet d’appeler à la mobilisation collective

« J’appelle à la mobilisation de tous (…) la mobilisation en faveur du combat contre les hépatites est une interpellation de tous. », cette exhortation  du ministre  de la Santé Publique, M.André Mama Fouda  résume le contenu du message qu’il a partagé avec les hommes de média à la faveur de la présentation des activités menées par son département ministériel en rapport avec la journée mondiale de lutte contre les hépatites. En prenant part à cet entretien du Minsanté avec la presse, le ministre de la Communication, M. Issa Tchiroma Bakary et les représentants de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) lui ont donné en quelque sorte, un supplément de solennélité. Le ministre de la Santé Publique a présenté aux journalistes l’envergure des hépatites, qui selon lui, sont des infections virales qui provoquent une inflammation du foie. Celles-ci, au nombre de 5, à savoir A,B,C,D,E, sont causées soit par l’ingestion d’aliments souillés pour les hépatites A et E, soit par un contact avec des liquides biologiques contaminés, tel que lesang, pour les hépatites B, C et D, soit encore par la voie sexuelle et de la mère à l’enfant.

 

4,5 millions d’hépatiques au Cameroun

Pour restituer l’ampleur de l’infection des hépatites dans le monde et au Cameroun, le ministre de la Santé Publique a évoqué quelques chiffres. « Environ 2 milliards de personnes sont infectées dans le monde et 350 millions sont en phase chronique », a expliqué le Minsanté. M. André Mama Fouda a déclaré que : « Au Cameroun,13% de personnes souffrent de l’hépatite C et 10% de l’hépatite B, soit globalement 4,5 millions de personnes ». Il a également été question au cours de cet échange avec les hommes de médias, d’attirer l’attention sur l’ignorance des populations qui s’exposent à des pratiques et des comportements à risque. L’ignorance invoquée est d’autant plus grande que, les différents symptômes des hépatites que sont la fièvre, les nausées ou encore l’ictère ou jaunissement de la peau, n’apparaissent pas chez toutes les personnes infectées.

Un traitement toujours onéreux

Selon la nature des hépatites, il est possible d’avoir un vaccin, un traitement curatif ou rien des deux. Pour l’hépatite B, le Minsantéa affirmé que « le vaccin est le pilier de la prévention. J’invite chacun à se faire dépister en respectant les 3 doses recommandées à prendre dans l’espace de 2 mois, à raison de 7.000 F par dose soit 21.000 francs.». Mais pour les enfants de moins de 5 ans, le vaccin reste gratuit. Pour l’hépatite C, le traitement est plus long et plus coûteux. En effet, il faut 12 mois de traitement en général et près de 150.000 Fcfa par semaine pour les médicaments que sont l’Interféron et la Ribavirine. Jusqu’en 2012, le traitement variait encore entre 8 et 10 millions de FCFA, d’où la nécessité d’une forte implication des pouvoirs publics.

Que fait le gouvernement ?

A la question de savoir quelles sont les actions du gouvernement camerounais en la matière, le Minsanté a souligné : «  au regard de cette situation somme toute alarmante, le gouvernement a pris acte de la gravité des hépatites virales. Chaque 28 juillet une journée mondiale se célèbre depuis trois ans,  des rencontres scientifiques, des caravanes de sensibilisations, des séances gratuites de dépistage sont organisées ». Il a également souligné les négociations qui sont encours entre le gouvernement et les laboratoires Hoffman- Laroche, principaux fournisseurs de traitements et vaccins contre les hépatites. Il a été expliqué que grâce à des conventions, le prix du traitement a été réduit de 35%, faisant passer un traitement en deçà  des 10 millions qu’il coûtait avant 2012. Mais, pour le ministre M. Mama Fouda, la mobilisation est aussi la chose des parents qui doivent vacciner les nouveaux nés, des personnels de santé qui doivent vacciner et surveiller, les sociétés savantes comme le Réseau camerounais contre les hépatites virales (RCHV), les leaders d’opinions et aussi les médias. Jusqu’ici, les patients peuvent recevoir leurs traitements dans les centres de dispensation que sont l’Hôpital Général (HG) et le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) pour Yaoundé et l’Hôpital Général (HG) de Douala.

Willy S. Zogo

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