Projets d'accord de partenariat volontaire Apv – Flegt

Vers une appropriation et une capitalisation des attentes des différents acteurs.

En  ouvrant l'atelier pour la présentation des  termes de  référence le 7 août dernier  dans un  hôtel de la  place à  Yaoundé,  il  était question, pour les différents partenaires  des projets « analyser les défis de la mise en œuvre  de l’Apv – Flegt au Cameroun » et « mise en  place d’un  système national d’observation indépendante externe et normalisé ( OE- Flecgt 2», d’informer les parties  prenantes clés du secteur forestier, ainsi  que les  Hommes des  médias sur les objectifs desdits  projets.

Il était aussi question  d’assurer l’appropriation par ces  parties des  résultats attendus de ces projets, de renforcer leur implication/ participation  dans  l’atteinte des objectifs, de recueillir et capitaliser les besoins  et orientations des  parties prenantes en rapport avec les deux projets.

Les travaux, qui n’ont duré  que le temps d’une journée étaient axés autour des sessions comprenant les exposés et discussions  sur la  problématique, suivis des travaux en groupe et la restitution sur les orientations pour une meilleure mise  en œuvre.

En rappel, les  forêts camerounaises couvrent une superficie d’environ 20 millions d’hectare, soit 42  % de la surface du territoire. Le secteur forêt faune contribue à environ 4% du produit intérieur brut hors pétrole et c’est un secteur pourvoyeur d’emplois incontestable, deuxième après l’Etat.  Malheureusement, comme toutes les  forêts  tropicales, la forêt camerounaise reste un sujet de préoccupation majeure car, minée  par une exploitation  illégale de bois qui perdure  malgré les engagements du pays  en matière de gestion durable dès le début des années 90.

C’est  d’ailleurs dans cette dynamique que la mise en œuvre du plan d’action  Flegt a été adopté par la commission européenne en 2003, donnant lieu à la  signature de  l’Accord de  Partenariat Volontaire  (APV-FLEGT) le 06  octobre  2010  entre  le Cameroun  et  l’union Européenne,  bien que l’entrée en vigueur ait  été effective en novembre 2011.

Ce dispositif était censé renforcer  et améliorer les actions existantes en matière de suivi et de contrôle des activités forestières. Une action qui était une plus-value, face aux initiatives indépendantes  de participation à la  surveillance forestières pratiquée  par les  communautés et les organisations de la société civile depuis  plus d’une décennie.

Nicole Ricci Minyem

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