Minjustice : Le rapport 2014 sur l’état des droits de l’Homme en cuisine

Les acteurs de la société civile et les parties prenantes impliquées dans l’élaboration de ce document indicateur de l’état des droits de l’homme au Cameroun se sont concertés le 3 juin 2015 dans la salle de conférence du ministère de la Justice.

Ils étaient nombreux, les participants aux travaux de validation du rapport du ministère de la justice du Cameroun sur l’état des droits de l’homme en 2014 appelés à prendre part aux débats. Dès l’ouverture officiée par le secrétaire général du ministère de la justice, M. Georges Gwanmessia a tenu à souligner « les contributions multiformes des points focaux des organisations et administrations  qui essayent de contribuer à une meilleure visibilité de l’action du gouvernement dans la promotion des droits de l’homme ».

L’occasion était indiquée pour tous ces acteurs de « peaufiner » ce document qui s’efforce de traduire le plus fidèlement possible l’état de la protection et de la promotion des droits humains malgré l’actualité dominante. De fait, la question « Boko Haram » s’est logiquement inscrite au cœur des échanges autour du document à achever. « Suite à la guerre imposée au Cameroun depuis 2013 par la secte BokoHaram, les projecteurs de la communauté internationale sont plus que par le passé braqués sur le Cameroun », a expliqué le président des céans. En effet, les incursions de la secte s’accompagnent de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire.

L’une des incidences majeures de cette actualité est assurément l’introduction dans ce livre de tout un chapitre intitulé « droits de l’homme et lutte contre le terrorisme », une articulation qui s’inscrit dans la foulée de la promulgation en fin d’année 2014, de la loi N° 2014/028 du 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme.

10 ans de transparence

C’est depuis 2005 que les autorités publiques camerounaises élaborent de concert avec le plus large éventail représentatif des membres de la société civile  notamment, un rapport servant de baromètre des droits de l’homme. Mais, si ce rapport importe pour les citoyens camerounais en vertu du principe de l’ « accountability », il est surtout un instrument d’appréciation de la communauté internationale.  C’est aussi une portée d’archive qui se greffe à l’élaboration concertée de ce rapport annuel. Au ministère de la Justice, il est aussi question d’ « écrire les pages de l’histoire des droits de l’homme de notre pays de manière à les léguer à la postérité… », témoigne-t-on ici.

Pour le reste, les grandes articulations du livre des droits de l’homme n’ont pas fondamentalement été modifiées pour l’année 2014.  Les droits civils et politiques dans une partie, les droits culturels et sociaux dans une autre. Dans la troisième partie consacrée aux questions transversales et sectorielles sur les droits de l’homme s’est ajoutée une articulation sur la protection des réfugiés qui affluent vers le Cameroun.

Il ne reste plus qu’à attendre de voir le produit final de cette vitrine de l’état des droits humains au Cameroun.

Willy Zogo

Articles liés

Science E = mc2, c’est fini ?

Moyen –Orient

Nations Unies : fin de rideau

Santé:

Africa

Visitor Counter

Cameroun 70,3% Cameroun
France 7,2% France
États-Unis d'Amérique 4,1% États-Unis d'Amérique
Inconnu 3,5% Inconnu

Total:

116

Pays
03203296
Aujourd'hui: 31
Cette semaine: 63
Ce mois: 945
Mois dernier: 1.143
Total: 3.203.296