La 2ème réunion semestrielle de coordination des responsables centraux et déconcentrés de la direction générale des Douanes s’est tenue à Yaoundé ce 4 juin 2015.
Les résultats et les trajectoires de l’administration douanière étaient sur la table lors de cette 2ème réunion semestrielle de coordination des responsables centraux et déconcentrés de la direction générale des Douanes comptant pour l’année 2015. Pour la directrice générale de l’administration douanière, Minette Libom Li Likeng, « C’est une évaluation à mi-parcours ». Il était important pour les douaniers de prendre la mesure de leurs activités telles que menées depuis le début de l’année 2015. Pour le compte du mois de juin 2015 uniquement, près de 53 milliards de FCFA ont été collectés. Dans l’ensemble, les résultats globaux correspondent à une collecte de plus de 282 milliards de FCFA. Concrètement, la directrice des Douanes explique que cette rencontre était « l’occasion de réajuster la stratégie des douanes afin d’atteindre les objectifs fixés pour la fin de l’année ».
La charte des valeurs des douanes débattue
Les principes fondamentaux qui doivent guider la vie du service public de la Douane ont également été mis sur la table des échanges lors de cette rencontre semestrielle. Modernisation, performance, discipline, éthique, professionnalisme et compétence, bonne gouvernance, esprit d’équipe, transparence et partenariat. Voilà autant de règles débattues en présence de la directrice générale autour de la charte des valeurs des Douanes camerounaises.
Mais, bien au-delà de la mission de collecte de la douane, ces valeurs s’inscrivent dans un contexte marqué par la lutte contre la secte islamique Boko Haram et toutes autres sortes d’invasion armées aux frontières. Face à cette situation, il est plus qu’impératif, témoigne-t-on à la direction générale des Douanes, de tisser des partenariats avec d’autres administrations afin de participer plus efficacement à la sécurisation des frontières.
« Il est question de mutualiser les efforts. Cela passe aussi par une gestion coordonnées des frontières avec le ministère de la Défense et la marine camerounaise », explique –t-on.
Il est évident que le matériel dont dispose la Douane ne correspond pas forcément à cette autre mission de sécurité d’où l’urgence de s’allier à des corps mieux outillés à l’instar de la marine sus-évoquée.
La Douane, pour être décrite comme un corps paramilitaire d’élite n’a pas moins besoin d’observer ces principes qui ne peuvent l’aider qu’à rehausser sa posture parmi les meilleurs élèves de l’administration publique.
Stéphane Ngoh
