Centre Hospitalier de Recherche et d’Application en Chirurgie Endoscopique et Reproduction Humaine (CHRACERH) : « Un rêve devenu réalité »

S’est déroulée le 6 mai 2016, au quartier Ngousso, l’inauguration du Centre Hospitalier de Recherche et d’Application en Chirurgie Endoscopique et Reproduction Humaine, en abrégé CHRACERH. Plusieurs personnes et invités ont répondu présents à cet évènement.

Il est un peu plus de 12h, quand les sirènes retentissent, annonçant l’arrivée Madame Chantal Biya,  marraine de nouvelle la structure hospitalière. Divers invités y étaient déjà installés : membres du gouvernement, membres du corps diplomatiques, autorités administratives, traditionnelles et religieuses, populations du quartier Ngousso.

Points focaux de l’évènement

Le début de la cérémonie a été marqué par l’exécution de l’hymne national, chanté en chœur par la chorale de l’Université de Yaoundé II SOA. Des médailles récompensant leur dévouement et leur abnégation à ce projet gigantesque, auront été remises à neuf récipiendaires. Ensuite place a été donnée aux différentes allocutions.

 

La première est celle du délégué du Gouvernement auprès de la communauté urbaine, Gilbert Tsimi Evouna, qui a exhorté les femmes qui n’ont jusqu’ici, pas eu la possibilité d’avoir eu un enfant, de voir en le CHRACERH, la réalisation de l’impossible : « La magie de la science vous donne espoir », accentuant le fait que, des exploits médicaux que nous allions autrefois chercher à l’extérieur sont désormais disponibles chez nous. Il n’a pas omis de remercier Mme Chantal Biya d’avoir donné l’espoir à ces femmes de procréer à leur tour, matérialisation de son engagement personnel et celui du Chef de l’Etat.

Rappelant les deux congrès panafricains de chirurgie endoscopique, le Prof. Jean Marie Kasia, administrateur-directeur général du Centre, a souligné que le centre traduit « la vision humaniste de la première dame qui témoigne de son engagement constant auprès des populations camerounaises, surtout auprès des femmes». Une kyrielle de remerciements ont émaillé par la suite son discours. C’était le moment approprié de remercier le couple présidentiel, les divers partenaires publics, privés et financiers ; ainsi que le prof. Bruhat qui l’a modelé dans la chirurgie endoscopique, et dont ses fils Emmanuel et Antoine Bruhat, honorent par leur présence les derniers souhaits de leur père. « C’est dont une équipe dynamique et travailleuse dont les divers partenariats ont pour but le renforcement de leurs capacités », a-t-il souligné. S’agissant de la présentation de la nouvelle structure, c’est un joyau architectural qui se dresse devant l’assistance. Il se distingue nettement des autres bâtisses hospitalières voisines, à savoir l’Hôpital Général et l’Hôpital Gynéco-obstétrique, toutes à Ngousso. Implanté sur une superficie de 7300 m2, le CHRACERH dispose d’une capacité d’environ 100 lits, sur 3 niveaux, 2 sous-sols, un amphithéâtre d’environ 300 places, une maternité, six salles de travail et d’accouchement, un service de néonatalogie, six salles d’opération (une pour les césariennes, quatre pour chirurgies gynécologiques et une pour les fécondations in vitro), des lieux de recueillement, notamment une chapelle et une mosquée. Le Centre offre plusieurs prestations, à savoir : chirurgie endoscopique, fécondation in vitro, péridurale, chirurgie plastique et réparatrice, reconstitution des appareils génitaux.

C’est non seulement un hôpital, mais aussi un cadre de vie et de convivialité. « Il s’agit d’une avancée résolue vers l’émergence », a affirmé le ministre de la Santé Publique, André Mama Fouda, dans son allocution. Il a ajouté que le Centre a pour vocation de « garantir à la femme les meilleures conditions de procréation ». Sur le plan juridique, le ministre a spécifié qu’il est doté de la personnalité juridique que lui confère le décret n° 2011/336 du 12 Décembre 2011. Le discours tant attendu est enfin arrivé. En prenant la parole, la première dame a avoué être honorée d’avoir été choisie comme la marraine du Centre. Ses remerciements sont allés à l’endroit du chef de l’Etat pour sa décision de créer une formation hospitalière synonyme d’espoir et de pérennisation de la chaîne de vie. L’ensemble du corps médical s’est vu aussi valorisé en vertu de leur dévouement au service de la vie. La cérémonie s’est poursuivie avec la remise d’un cadeau symbolique à la Madame Chantal Biya, par les chefs traditionnels de la communauté de Ngousso, en guise de reconnaissance de ses œuvres sociales. Il met en évidence le couple présidentiel et la nouvelle génération de « bébés CHRACERH » qui naîtront par la suite ; dont on comptera parmi eux des patriotes, prêts à servir la nation.

Attente longue mais fructueuse

Quinze ans ont passé depuis la pose de la première pierre par la première dame. Les deux rencontres de chirurgie endoscopique ont permis de repréciser les missions du Centre afin d’offrir un cadeau digne de ce nom, en plein 21è siècle, au peuple camerounais. C’est donc un Centre de référence qui respecte les standards internationaux, doté de la technologie de pointe en matière de soins médicaux. Il fait déjà des heureux élus. Des femmes âgées de 52 ans sont enceintes, ainsi qu’une de 55 ans, grâce à la technique de fécondation in vitro, spécimens adéquats pour cette cérémonie d’inauguration. Quant à l’accessibilité des soins pour les couches vulnérables, le prof. Jean Marie Kasia souligne que « c’est une question d’éducation où les gens doivent apprendre à aller à l’hôpital et y investir ce qu’il faut »

Samuel Binyegui Ott

 

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