Droit à un environnement sain : Hysacam s’explique sur la crise de salubrité

Les responsables de communication d’Hygiène et Salubrité du Cameroun (Hysacam) ont rencontré la presse, le 09 septembre 2016 à Yaoundé. Au menu  des échanges, les mesures de retour à la normale,  la propreté en vue de la CAN 2016, le contrat avec l’Etat et des visites sur le terrain…

La crise dont a souffert le ramassage d’ordures à Yaoundé à la fin du mois d’aout dernier ne sera plus qu’un souvenir lointain. Du moins, si les partenaires d’Hysacam que sont l’Etat et les collectivités urbaines lui payent sans ambages les factures dues et estimées au total à 23 milliards de FCFA de créance annuelle ventilée en 10 échéances. Ces fonds qui, lorsqu’ils font défaut, empêchent Hysacam de régler les salaires des employés, d’alimenter les camions de transport en carburant et en pièces détachées, toute chose qui est facteur de crise comme celle de fin août 2016. Les assurances adossées sur l’engagement de l’Etat du Cameroun, subventionnaire du règlement des factures de propreté, ont donc été données avec chaleur par les responsables de la communication d’Hysacam au siège de l’entreprise à Yaoundé. Face à la presse, Ahmadou Garba, Suzanne Kala Lobé, Innocent Ebodé, Fernand Olomo Ndo, les communicateurs d’HYSACAM, accompagnés de Patrick Ripoll Angouss, ingénieur responsable de la propreté, se sont attachés à souligner les efforts, stratégies et mesures prises par leur maison et ses partenaires pour une totale sortie de crise mais aussi pour une meilleure préparation de la Coupe d’Afrique des Nations féminine 2016. Pour étayer les stratégies adoptées, une visite sur le terrain avec la presse a été effectuée  dans les quartiers de Yaoundé tels qu’Abam Ongola, Mvan rail, olézoa et Ahala. Visite qui a donné à constater un retour de l’enlèvement régulier des ordures, mais aussi les actes d’incivisme qui hypothèquent le travail des agents de salubrité. 

CAN 2016

Le Pdg d’Hysacam  Michel Ngapanoun et ses équipes se sont ainsi engagés à mettre la ville en état dans les 2 semaines avec la mise sur pied d’une stratégie de collecte centripète. Cette dernière stratégie de collecte qui veut que le centre de la ville reçoive les soins de ramassage et de nettoyage en priorité et les quartiers de la périphérie par la suite. Hysacam a donc choisi de clarifier les choses avec en premier lieu les multiples questions autour de la saison des pluies en cours et son lot de difficultés. En espérant que le gouvernement respecte l’engagement qu’il a fait à Hysacam de lui régler ses retards sur la base d’un calendrier consensuel, l’entreprise promet de faire tout son possible pour ne pas laisser les pluies empêcher son action. Patrick Angouss explique en ce sens qu’au lieu de 2 camions de ramassage, Hysacam affectera désormais 3 à 4 camions aussitôt que l’accessibilité des routes dans les quartiers enclavés le permet. De même, le nombre de passage passe du simple au double, explique t-on à Hysacam. Les quartiers difficiles et les marchés  « Nous avons opté pour une priorité au ramassage la nuit, au moment où la circulation est plus aisée. Tout rentrera en ordre d’ici les prochaines compétions que le Cameroun va accueillir sous peu », explique M. Angouss.

A tout prendre, Hysacam qui revendique 5000 employés motivés, près de 1000 voitures qui tournent et 200 autres camions en attente de livraison, se veut bien optimiste pour l’accueil des spectateurs. Et même qu’un contrat a été proposé à Hysacam spécifiquement à la propreté sur les sites de l’évènement.

PATRIOTISME

Suspectée de manquer de sentiment patriotique si elle arrête le ramassage des ordures ménagères pour défaut de paiement alors que l’image du Cameroun risque d’être écornée aux yeux des spectateurs étrangers de la CAN, Hysacam s’est défendue de ce qu’elle fera tout pour que le Cameroun accueille le prochain évènement sportif africain en toute salubrité. Pour Innocent Ebodé, pour y parvenir, Hysacam a besoin de tous les Camerounais dans le maintien des sites en état. Au soutien de l’attachement patriotique d’Hysacam, Ahmadou Garba a ajouté qu’ « avec la caravane de la propreté qui a circulé à travers le Cameroun, nous ramassons gratuitement, donc pour la CAN ça va passer comme une lettre à la poste. Nous avons 5 villes dont Douala, Limbé, Edea et Yaoundé sur lesquels nous allons mettre un accent particulier pour la CAN ». Soulignons que le 19 novembre 2016, date du début de la CAN féminine n’est plus qu’à quelques semaines et que les missions d’inspection des agents de la Confédération Africaine de Football (CAF) sont loin d’être terminées.

Willy ZOGO

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