CEEAC : l’intégration et le développement par la Culture.

Les partenaires de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) se sont réunis au Yaoundé Hilton Hôtel le 21 novembre 2012, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du forum pour la valorisation de la culture au service de l’intégration et développement.

La ministre camerounaise des Arts et la Culture, Mme Ama Tutu Muna, a procédé, le 21 novembre 2012, au lancement du forum pour la valorisation de la culture comme instrument du développement économique et de l’intégration des Etats membre de la CEEAC. La cérémonie s’est tenue à l’hôtel Hilton de Yaoundé en présence du secrétaire général adjoint (SGA) de la CEEAC, M. Sangale Rondo, des représentants des ministres en charge de la Culture des Etats membres. Les principaux partenaires, conviés aux assises qui ont duré trois jours, étaient l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), et l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO). Les travaux de réflexion des experts devant porter sur la dimension économique de la culture, l’établissement d’un état des lieux des politiques et industries culturelles, l’élaboration d’une stratégie culturelle et un examen du financement du secteur culturel en Afrique Centrale, comme l’ a annoncé la ministre des Arts et de la Culture lors de son discours d’ouverture.

Les partenaires de la CEEAC, conviés aux travaux se sont proposés d’apporter toute leur contribution au bon déroulement du forum. « L’appui de la Francophonie consiste en la mise à disposition des experts, d’un soutien financier, des actions de renforcements des acteurs publics et privés, et en l’organisation de concertations avec d’autres partenaires techniques et financiers de la coopération internationale », a confié le directeur du Bureau Régional de la Francophonie pour l’Afrique Centrale et l’Océan indien (BRAC), M. Eric Poppe.

« La culture est devenue cet instrument qui lutte contre la pauvreté et aide véritablement à la cohésion sociale », a renchéri Mme Ama Tutu. Pour exemple, elle a cité le cas des musées ghanéens qui renflouent considérablement les caisses de leur Etat. Pour le Cameroun, les efforts sont perceptibles à travers la loi N°2003/013 du 22 décembre 2003 relative au mécénat et au parrainage et la mise sur pied de la « Heritage And Arts Foundation (HARTS Foundation) », qui a pour but d’encourager et d’accompagner les personnes physiques et morales impliquées dans l’industrie culturelle.

WillyZogo

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