Sénatoriales 2013 : L’UPC SOUTIENT LE RDPC

A l’occasion de son 65ème anniversaire, célébré le 10 avril 2013 à l’Hôtel des Députés de Yaoundé, le parti du crabe a réitéré son alliance faite avec le parti du flambeau ardent.

« Malgré le fait que l’Union des Populations du Cameroun n’est pas autorisée à présenter ses listes dans le cadre des Sénatoriales du 14 avril 2013, nous tenons à exprimer notre foi en la valeur historique de l’alliance UPC/RDPC », a déclaréle Secrétaire Général de l’UPC, M. Robert Bapoo Lipot, au cours de la cérémonie célébrant les 65 ans d’existence de l’Union des populations du Cameroun. En d’autres termes, les 56 conseillers municipaux du parti historique ont pour consigne de voter les candidats présentés par le parti au pouvoir. Dans ce contexte, le SG de l’UPC reconnaît : « aujourd’hui les enjeux ont changé, entre Camerounais menant une réflexion portant sur l avenir du Cameroun, quelles que soient nos différences, il n’y a pas d’ennemis, il y a tout simplement des opinions divergentes ». Ceci, pour dire que le parti du crabe s’aligne dans la politique du chef de l’Etat M. Paul Biya, dont le cheval de bataille est de faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035. C’est ainsi que M. Robert Bapoo Lipot a rappelé que son parti n’a aucun problème avec le RDPC, ni avec son président national. A la question de savoir ce que l’Union des Populations du Cameroun acquiert de cette alliance avec le RDPC, le représentant de la faction UPC de feu. Augustin Frédéric Kodock, répond qu’il cherche à donner au Cameroun un cadre paisible. « Nous ne tenons pas à dresser nos militants et sympathisants contre l’Etat du Cameroun car, entre l’aventure et l’assurance, nous cherchons l’assurance du peuple», a-t-il souligné.

L’UPC 65 ans après

A l’entame de la cérémonie, le parti nationaliste a fait un rituel patriotique scindé en deux parties : d’abord l’exécution de l’ancienne version de l’hymne national, ensuite l’assistance a observé une minute de silence en la mémoire de ceux qui se sont battus pour l’indépendance du Cameroun. Par la suite, il a été question de dresser un bilan du parti depuis 1948. Il en ressort qu’après 30 ans de passage à vide, le parti est encore debout et ne disparaitra pas par une simple décision de l’administration. Le Vice Président du parti a rappelé que « depuis la création (10 avril 1948 [ndlr]), il y a deux tendances : ceux qui veulent prendre le pouvoir par la force, et ceux qui entendent passer par les urnes ». C’est dans cet ordre d’idées qu’après soixante cinq ans, l’UPC, selon son SG, doit panser ses plaies et s’ouvrir à sa cure de jouvence légendaire pour s’arrimer aux exigences de la société camerounaise moderne.

En substance, le parti nationaliste s’est doté d’un nouveau leadership lors de son 6e congrès ordinaire, tenu les 29 et 30 septembre au palais des congrès de Yaoundé. A en croire le SG nommé à l’issue de ce congrès, M. Robert Bapoo Lipot, cette mutation interne doit prendre en compte les vertus d’un rétroviseur. Tout en gardant à l’esprit que, la raison d’être du parti dans la scène politique camerounaise actuelle se trouve dans sa capacité à trouver des solutions aux problèmes d’aujourd’hui et de demain. C’est ainsi que, la faction UPC de l’honorable François Zogning se réclame être avant-gardiste.

Larissa C. Likeng

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