MEDIAS : Les journalistes francophones à l’école des TIC

Les journalistes membres de la section camerounaise de l’Union Internationale de la Presse Francophone (UPF) ont  reçu, le 14 juin 2013, à l’Institut Africain de l’Informatique (IAI), des attestations de fin de formation en Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

La tradition à l’IAI Cameroun, a expliqué le représentant résident, chef d’établissement de l’IAI- Cameroun, M. Armand Claude Abanda, est que « chaque cuvée est promotion d’une personnalité forte et pour  cette fois,  cette promotion  est baptisée « Bruno Gain »,  du nom de l’ambassadeur de  France au Cameroun ».  La cuvée d’apprenants, qui a reçu le 14 juin des parchemins de fin de formation en TIC, comptait  53 journalistes francophones tous membres de l’UPF- Cameroun. En plus du diplomate français et du représentant résident,  M. Armand Claude Abanda, le préfet de la Mefou et Afamba a rehaussé par sa présence cette cérémonie de remise d’attestations de fin de formation. C’est à la faveur d’un  partenariat qui lie l’IAI, désormais baptisée Centre d’excellence technologique Paul Biya, à la section Camerounaise de l’UPF que cette formation s’est déroulée durant quatre mois.

 

Pour la première des trois lauréates, la journaliste au poste national de la Cameroon Radio Television (CRTV), Yvonne Eloundou , cette formation était l’occasion, depuis le 4 mars 2013, pour la cuvée de journalistes dont elle a fait partie, d’acquérir des connaissances approfondies sur la bureautique, notamment Word I, la maintenance informatique de base,  l’Internet et les réseaux sociaux  tels que Facebook, ou Twetter. De manière globale, le représentant résident, M. Claube Abanda a expliqué que ladite formation «  a eu pour ambition de parfaire les capacités des hommes de médias dans le traitement des textes, la navigation et la recherche et du web mastering ». Il a par ailleurs avancé qu’elle était également « une valeur ajoutée pour la vie professionnelle des récipiendaires, ce d’autant que l’analphabète aujourd’hui est celui qui ne maîtrise pas les TIC ».

Pour saluer le nouveau partenariat qui lie son Centre aux hommes de médias de la presse francophone, M. Claude Abanda a souligné à l’intention des bénéficiaires, la nécessité de ne pas occulter les dangers des TIC et tout le bénéfice que le Centre tirera à l’avenir d’avoir fait d’eux  les dignes ambassadeurs de l’IAI Cameroun.

La reconnaissance des journalistes francophones

« Pour que cette formation nous soit dispensée, nous aurions dû débourser une dizaine de millions ;  pourtant, grâce à ce partenariat et à la disponibilité du corps enseignant de l’IAI, nous avons pu la mener à bout sans bourse délier et ne pouvons qu’en être reconnaissants », a estimé le président de la section camerounaise de l’UPF, le journaliste  Aimé Robert Bihina,  pour exprimer sa gratitude à l’IAI. Le même son de cloche s’est fait  entendre au fil du propos du  secrétaire général adjoint de l’UPF -Cameroun, M. Janvier Njikam.

Le président de l’UPF- Cameroun a par ailleurs déclaré à l’intention du parrain de cette promotion : « nous vous savons gré d’avoir associé votre nom, votre fonction et votre onction à notre promotion ».  Bruno Gain, parrain de la promotion éponyme, s’est  quant à lui d’abord félicité de l’opportunité que l’invitation de l’UPF lui offrait de découvrir un campus de l’IAI, empruntant l’allure d’« un écrin  de verdure où l’on respire à plein poumon non seulement l’excellence mais aussi le dynamisme ». L’ambassadeur, en s’adressant aux récipiendaires, est revenu sur la responsabilité qui leur incombe chaque jour dans la poursuite de leurs missions. Pour le diplomate, la presse écrite se trouve aujourd’hui en difficulté, du fait de la dictature  du web journalisme et des réseaux sociaux.  A l’image des tweets postés sur le net, on assiste aujourd’hui à une prolifération de l’information sur le net tant le développement technologie a transformé la concurrence et la structure des médias. Pour illustrer son propos, S.E.M. Bruno Gain a invoqué les cas de Médiapart et de France Soir en France  ou de Newsweek aux Etats -Unis, ces médias qui ont dû subir des transformations radicales pour s’arrimer au marché.

Le diplomate n’a pas achevé son propos sans rappeler aux journalistes francophones sans les inviter à la prudence. Il leur a notamment rappelé l’irresponsabilité dans l’annonce prématurée de la libération des otages français, la famille Moulin-Fournier.

Willy Zogo

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