Emploi jeunes à durée determinée
Dès l’entame des vacances scolaires et académiques, certains élèves et étudiants quittent les bancs scolaires pour les fauteuils des administrations publiques et privées. Pour certains, c’est l’immersion dans un monde professionnel qu’ils vont intégrer, une fois leurs études achevées. Cette période leur permettra d’exercer leur savoir-faire après l’acquisition des savoirs à l’école ; ou encore, l’acquisition de nouvelles connaissances. Pour d’autres, C’est pour gagner un peu de fric à l’effet de contribuer au fonds scolaire familial.
Si les stages profitent aux jeunes, c’est un précieux sésame dont les entreprises et administrations vont, le temps de la période vacancière, tirer profit. Les stagiaires, devenant des factotums ne rechignant pas à la tache et mâchant la besogne aux employés des administrations.
Au Cameroun, seuls deux départements ministériels, à savoir l’Enseignement supérieur et l’Education de Base, recrutent des stagiaires pendant les vacances. Pourtant, les communes d’arrondissement sont assez ouvertes et reçoivent beaucoup de jeunes pour les encadrer pendant cette période. Avec comme incidence un budget conséquent.
Les stages des vacances sont une passerelle pour l’employabilité des jeunes. Stages de vacances au Cameroun ou jobs d’été en France, l’objectif est le même, intégrer les jeunes dans l’univers professionnel. L’exemple de l’Hexagone est assez édifiant avec les Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) qui n’hésitent pas à offrir des jobs d’été aux jeunes, même si, les contrats à durée déterminée (CDD) se signent plus dans le secteur privé. Un secteur créateur de richesses et d’emplois.
Nadine Eyiké