Jean Louis Borloo jette l’éponge ! (europe)
Le candidat du parti Radical a annoncé le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle de 2012.
L'annonce-surprise par Jean-Louis Borloo, dimanche 2 octobre sur TF1, qu'il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle de 2012, a laissé ses partisans centristes désemparés. En témoigne la réaction de Jean-Christophe Lagarde, président exécutif du Nouveau centre, proche de Borloo qui dit être « "profondément triste et déçu" "comme des dizaines de milliers de militants et des millions de Français" ».
Maurice Leroy, ministre (Nouveau Centre) de la ville de la majorité présidentielle, a estimé qu’en jetant l'éponge dans la course à l'Elysée, Jean-Louis Borloo avait eu un comportement d'"homme d'Etat" qui reste dans le centrisme et "pas dans l'égocentrisme".
Nadine Morano, déléguée générale de l'UMP, s'est "réjouie" "de voir que (sa) famille politique, avec toutes ses sensibilités, (allait) maintenant se mettre en ordre de bataille pour gagner la présidentielle derrière" Nicolas Sarkozy.
Il faut rappeler que Jean Louis Borloo a été un temps pressenti pour devenir Premier ministre après le remaniement de l'automne 2010. Cependant, Nicolas Sarkozy avait choisi de reconduire François Fillon à son poste. Ce même jour, Jean-Louis Borloo annonce par communiqué qu'il refuse de faire partie du nouveau gouvernement.
u lendemain de la formation du troisième gouvernement Fillon, le Nouveau Centre d'Hervé Morin et le Mouvement démocrate de François Bayrou réclament son départ de l'UMP comme préalable à une alliance centriste en vue d'une candidature commune en 2012. Il retrouve son siège de député de la 21ecirconscription du Nord le 14 décembre 2010.
Le 7 avril 2011, il annonce la création d'une « alliance républicaine, écologiste et sociale » qui regrouperait « avant l'été » plusieurs formations politiques du centre-droit (Parti radical, Nouveau Centre) et du centre-gauche (La Gauche moderne). Cette formation se positionnerait comme une « alternative au PS et à l'UMP ». Sa création conduit le Parti radical à quitter l'UMP. L'alliance devait avoir un candidat à l'élection présidentielle de 2012. Mais, après des difficultés à choisir entre Hervé Morin et lui, avec des sondages qui le plaçaient autour de 6%, le 2 octobre 2011, il renonce à se présenter.
Sources AFP avec le Monde