LUTTE CONTRE LA TRAITE DES PERSONNES: Une approche basée sur les droits de l’homme

Le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique centrale a organisé du 11 au 13 janvier 2012 un atelier sur la lutte contre la traite des personnes en Afrique Centrale à l’Hôtel Mont Fébé de Yaoundé. Une opportunité pour le lancement du commentaire sur les Principes et  Directives concernant les droits de l’homme et la traite des personnes.

es Principes et directives concernant les Droits de l’Homme, un document consignant  quatre (04) principes et onze (11) directives, publié en 2002 par le Haut commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme,  a été  l’occasion de réunir  des agents et entités étatiques en charge de la traite des personnes, des représentants de la Communauté Economique  des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) , des parlementaires, des institutions nationales des droits de l’Homme et d’organisations de la société civile, des représentants du système des Nations Unies et autres partenaires techniques et financiers dans la lutte contre la traite des personnes. Les  participants venaient   d’Angola,  Cameroun,  Congo,  Gabon,  Guinée Equatoriale,  République centrafricaine,  République Démocratique du Congo et  Tchad. Les assises qui ont duré trois jours  se sont ouvertes sous le patronage du ministre camerounais de la Justice représenté par  son ministre délégué : « L’Atelier de Yaoundé, dont les travaux sont dédiés à la lutte contre la traite des personnes, intervient au moment où le renforcement de l’Etat de droit et le respect des droits de l’homme constituent des aspirations profondes des populations aux quatre coins du monde », a alors déclaré le représentant du Garde des Sceaux, faisant ainsi  écho à  M. Bacre Waly Ndiaye, directeur de la Division du Conseil des Droits de l’Homme et des Procédures Spéciales, Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’l’Homme (Genève) qui faisait le constat,  dans son allocution d’ouverture :  «Au cours des dix dernières années,  la traite des personnes qui  a pris une importance grandissante dans l’agenda de la communauté internationale, a été reconnue non seulement comme un crime, mais aussi comme une violation des droits de l’homme voire une menace contre la sécurité, le développement et la paix ».

ELECTIONS ET DROITS DE L’HOMME

La société civile à l’école du processus électoral

La prise en compte des droits de l’homme en période électorale:l’une des recommandations données à la société civile au cours d’un atelier  organisépar le   Centre.

 

La salle des conférences de l’hôtel des Députés de Yaoundé a été le lieu de rendez-vous  du Centre  pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique Centrale (CNUDHD) avec  les représentants de la société civile. Les futures élections présidentielles avaient alors constitué la trame de cet atelier de deux jours. Pour cela, le Président d’ELECAM, Dr Fonkam Azu’u, qui présidait la cérémonie   avait  remercié le  CNUDHD pour le travail d’éducation des acteurs du processus électoral et la prise en compte des principes universels des Droits de l’Homme, et des mécanismes de leur mise en œuvre en matière électorale. Le Président d’ELECAM ajoutait ensuite: « la mission première d’Elections Cameroon est non seulement d’organiser les élections, mais aussi, de veiller au respect de la loi électorale par tous, de manière à assurer la régularité, l’impartialité, l’objectivité, la transparence et la sincérité des scrutins ».

2EME AGO ET DROITS DE L’HOMME

Les Huissiers de Justice  à l’école

Les droits de l’homme  ont largement été  au menu de la dernière assemblée générale ordinaire de  la chambre nationale des Huissiers du Cameroun. Le respect de ces droits fondamentaux s’avèrent être incontournables dans l’exercice du ministère des huissiers de Justice.

 

L e 4 mars dernier, le  Yaoundé Hilton Hôtel  a abrité l’Assemble Générale Ordinaire  (AGO) de la Chambre Nationale des Huissiers de Justices et Agents d’Exécution  du Cameroun (CNHJC). Les cérémonies étaient présidées par le secrétaire général du ministère de la Justice M. Ngwamesia, représentant personnel du vice Premier ministre, ministre de la Justice, Garde des Sceaux.  Ces assisses qui étaient à leur deuxième édition  ont   mobilisé les huissiers de justice venus des différentes régions du Cameroun. On a également pu noter la présence des responsables de contentieux de banques, des présidents des associations professionnelles et interprofessionnelles.

Les Droits de l’homme et Voies d’exécution est le thème retenu pour cette AGO.  Un sujet qui  tombe à point nommé dans un contexte où  l’huissier de Justice est un maillon essentiel dans la chaîne judiciaire ; « et qui mieux que l’Huissier de Justice, officier de proximité peut promouvoir les Droits de l’Homme dans l’exercice de son ministère? » a martelé le président de la chambre des Huissiers, Me Alain Ngongang Sime  lors de son discours de bienvenue.

«Droit au développement durable»

SYLVAIN EYOCK EXPERT EN DROITS DE L’HOMME

Que se passe-t-il réellement avec le projet BIOPALM dans la localité de Bella, village de la Région du Sud, Département de l’Océan, Arrondissement de la Lokoundje, situé à une cinquantaine de kilomètres de la future mégalopole Kribi ?

La rédaction a rencontré à cet effet M. Sylvain EYOCK, expert en droits de l’Homme, qui nous entretient sur les enjeux du droit au développement durable, en relation avec le projet de création d’une palmeraie par une firme indonésienne dans le village sus évoqué.

A quoi renvoie le projet BIOPALM ?

Avant de parler de BIOPALM, j’aimerais préciser d’emblée, que les informations qui sont à notre possession ne cantonnent pas le projet BIOPALM à la seule localité de Bella. D’autres villages du département de l’Océan, sont également concernés par le projet BIOPALM.

Maintenant pour revenir à votre préoccupation, BIOPALM se présente comme une arlésienne : les communautés villageoises, concernées par le projet, sont satisfaites de savoir que leur localité respective serait peut-être électrifiée, qu’il y’aurait éventuellement des adductions d’eau potable ; des emplois potentiels, une possible amélioration  du réseau routier, mais en réalité, les populations n’ont jamais rencontré aucun indonésien, encore moins un responsable de ce qui est qualifié de BIOPALM.

Voulez-vous dire que le projet BIOPALM n’est qu’une illusion ?

Il ne s’agit pas de s’interroger sur l’existence ou non de BIOPALM. La question centrale qui devrait intéresser les populations concernées est celle de la signification réelle du développement.

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