La théorie des droits permanents:la bonne administration de la justice

La théorie des droits permanents:la bonne administration de la justice

"Verdicts franchement scandaleux, non respect des procédures, méconnaissance des textes fondamentaux par ceux-là mêmes chargés de dire le Droit, lenteurs judiciaires…la liste des griefs contre les administrations de notre justice est loin d’être exhaustive. Tout semble se dérouler à la manière d’une prise en compte relative, sinon approximative des principes de la bonne administration de la justice. Pourtant, il ne faut pas plus que trois conditions pour bien administrer la fameuse reine. Elles font appel aux institutions ainsi qu’aux qualités des hommes qui en sont les dépositaires attitrés.

LA BONNE ADMINISTRATION

Les maillons de la chaîne administro-judiciare doivent conduire la procédure et agir dans un délai raisonnable qui ne nuise pas aux intérêts du justiciable. Ce dernier a ainsi le droit d’être informé et davantage avoir accès à son dossier. Il lui serait alors profitable de maîtriser pour sa défense, les tenants et les aboutissants de sa cause devant le juge. Bien évidemment, les éléments de la bonne gouvernance ont une place importante ici. En effet, et par exemple, la gestion publique des fonds financiers alloués à l’aide judiciaire mérite beaucoup plus de clairvoyance.

UNE BONNE JUSTICE

Elle est publique. Exception due à la préservation des mœurs et dans l’intérêt de la société, alors un procès peut se dérouler à huis clos. Elle est aussi équitable dans ce sens que doivent primer la présomption d’innocence et la logique du contradictoire en faveur de l’accusé. Ce n’est qu’après cela que le juge se fera une opinion selon la loi et sa conscience, pour rendre enfin un verdict supposé impartial et ce, dans un délai raisonnable. Mais pour que davantage la satisfaction de tous fût, il est nécessaire que la justice s’affranchissasse de l’Exécutif dont il reçoit certes ses éléments de survie, mais cette indépendance garantirait aussi l’impartialité du tribunal dans ses décisions.

UN BON JUGE

Le bon juge a déjà une conscience. Mais, c’est elle qui lui permet de distinguer le bien du mal. Et dans le cadre de la connaissance des règles de droit pour la maîtrise des lois, il est utile de systématiser les périodes de recyclage et autres séminaires à l’intention du circuit judiciaire et juridique. Nous en sommes convaincus que par là, le juge aurait la bonne inquiétude de conscience, de l’hésitation appropriée que lui inspirera la grande délicatesse morale utile à la justice. Cela sera effectif autant que le bon juge justifiera à la base d’une entrée sans fioritures, respectant  les formes et procédures prescrites par les textes de la République, garantes de la moralité judiciaire. Et ce sera justice…"

Mbadzama Awono Rhomeo

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