Nguimbous Jean Jacques Point focal GIZ de Ngwei, PCA (Sté Coop - Probaplan), PCA de la (Socoopadom), SG du comité de développement de Ngweï 1 (Coden 1)

Pensez-vous que l’agriculture puisse contribuer à résorber le chômage des jeunes ?

1- L'agriculture pourrait être l'une des solutions si et seulement si les attentes des jeunes étaient prises en compte, mais ne saurait en aucun cas éradiquer le chômage.

M. Baha Samuel Délégué d’Arrondissement de l’Agriculture et du Développement Rural de Ngwei : «Nous formons les jeunes pour en faire de véritables entrepreneurs agricoles»

Dans la foulée de l’appel présidentiel à une ruée de la jeunesse vers l’agriculture, Le Droit a rencontré un praticien pour comprendre l’apport de l’Etat aux agriculteurs de l’arrondissement de Ngwei, département de la Sanaga-Martime, Région du Littoral.

Cinquantenaire de la fête de la jeunesse : Pour l’économie numérique, le droit existe déjà!

A la faveur du cinquantenaire de la fête de la Jeunesse, le président de la République Paul Biya s'est adressé à la nation mais surtout aux jeunes. En plus de l’appel au patriotisme, deux moments forts se sont dégagés de son propos, l’agriculture mais aussi l’économie numérique. Le Droit interroge le droit et la régulation de ce dernier secteur… 

Cinquantenaire de la fête de la jeunesse : Une jeunesse face aux défis du chômage, de l’insécurité et de l’incivisme

Avant le discours du président de la République du 10 février 2016, des tables rondes, causeries éducatives, travaux d’intérêts communautaires, concerts et autres activités ludiques ont ponctué la cinquantième édition de la fête de la jeunesse au Cameroun. L’insécurité, l’incivisme et le chômage s’y sont invités!

Cinquantenaire de la fête de la jeunesse : Un plan d’urgence pour l’emploi jeune

Le Cameroun vient de célébrer  la 50e édition de la fête Nationale de sa Jeunesse. Honorée chaque année, et ce à juste titre, car elle est le fer de lance de la nation. L’ insertion des jeunes dans le tissu économique tenant désormais d’une gageure, ils sont devenus le centre de toutes les préoccupations présidentielles. Le chômage touche cette frange de la population depuis que la conjoncture économique mondiale plombe la création d’emploi et que la seule fonction publique aux effectifs pléthoriques ne peut plus satisfaire la demande. Le chômage des jeunes est donc une réalité. Son taux au sens du BIT est plus élévé (6%) que celui de l’ensemble de la population.

 D’où l’attention accordée par le président de la République, Son Excellence Paul Biya, à cette problématique. D’ailleurs, son discours du 10 février 2016 à la faveur du cinquantenaire de la Fête Nationale de la Jeunesse revient sur l’emploi-jeune : « Je suis pleinement conscient de vos difficultés. Je connais vos doutes et vos angoisses. Je sais notamment que vous avez de la difficulté à trouver du travail. Des facteurs exogènes, liés à l’environnement économique global, combinés à certaines pesanteurs internes, limitent notre capacité à créer des emplois décents ».

Le président Paul Biya, a, dans la foulée, annoncé la mise sur pied prochaine d’un plan  triennal « Spécial Jeunes », doté d’une enveloppe globale de 102 milliards de francs CFA, pour assurer avec pugnacité l’insertion économique des jeunes camerounais. Ce plan d’urgence est en cours de gestation,  et complète ainsi l’arsenal de  mécanismes incitatifs déjà disponibles.

En commençant par les Etats Généraux de l’Emploi organisés en 2005 par le ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (MINEFOP) et les travaux de l’Institut National de la Statistique (INS) qui ont permis d’établir un diagnostic de la situation de l’emploi au Cameroun et d’élaborer un document de politique nationale de l’emploi et de la formation professionnelle validé en 2007.

Dans sa déclaration de Politique Nationale de l’Emploi, le Gouvernement a décidé de faire désormais de l’emploi un axe central de sa politique de développement. Il l’intègre en conséquence comme un des axes stratégiques dans le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE), considérant ainsi l’emploi non seulement comme un résultat de la croissance économique mais aussi et surtout comme un facteur inducteur de cette croissance et accélérateur du recul de la pauvreté. Il adresse en conséquence la question de l’emploi dans le DSCE sous trois angles fondamentaux à savoir : l’accroissement de l’offre d’emplois décents, la mise en adéquation de la demande d’emploi et l’amélioration de l’efficacité du marché de l’emploi. Accompagnant les paroles aux actes, le gouvernement a procédé au recrutement de 25000 jeunes en 2011 dans la Fonction Publique; le MINEFOP accélère la formation professionnelle des jeunes par la création des centres de formation professionnelle dans chaque chef-lieu de région, et des financements pour l’auto emploi sont disponibles. Les jeunes sont également invités à s’intéresser au numérique et à l’entrepreneuriat agricole, à condition d’aller vers l’information disponible.

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