ETATS GENERAUX DE LA COMMUNICATION : De grandes résolutions

M. Issa Tchiroma Bakary - MINCOM

Du 5 au 7 décembre 2012, les professionnels et les experts des médias, de la publicité se sont réunis au Palais des Congrès de Yaoundé, à la faveur des Etats Généraux de la Communication. De ces assises, il en est sorti des propositions et résolutions concrètes, en réponse aux attentes des participants.

C’est le 07 décembre 2012 que les états généraux de la communication sont rentrés en gare, au bout de trois jours de réflexion. Le rapport général récapitulant les recommandations des participants aux neuf ateliers ayant modulé les assises a été rendu public, tard dans la soirée. Le comité scientifique a articulé les propositions émanant des ateliers autour de quatre points essentiels à savoir, la viabilisation des entreprises de communication, la révision des normes et institutions, la précision du statut du professionnel, la communication et la modernisation du domaine de la communication.

ETATS GENERAUX DE LA COMMUNICATION : Les réflexions sont ouvertes !

Le vice-Premier ministre, ministre délégué à la Présidence en charge des Relations avec les Assemblées, Amadou Ali, a procédé le 5 décembre 2012, au Palais de Congrès de Yaoundé, à l’ouverture de la cérémonie de lancement des 2émes Etats Généraux de la Communication.

«La communication, instrument de consolidation de la paix, de l’unité et de la solidarité nationales, pour un Cameroun prospère et émergent à l’horizon 2035 », tel est le thème sous lequel la grand-messe de la communication a été placée pour sa deuxième édition, 18 ans après celle de 1994. En tant que représentant du Premier ministre, le ministre Amadou Ali a présidé la cérémonie de lancement des états généraux devant un parterre de personnalités de haut rang. Ainsi, le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakari, le ministre de l’Enseignement Supérieure, Jacques Fame Ndongo, le gouverneur de la Région du Centre, Moïse Eyene Nlom, la représentante du délégué du gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Yaoundé, Mme Rose Zanguélé ou encore l’invité d’honneur, l’ex-directeur-fondateur  de l’Ecole Supérieure Internationale de Journalisme de Yaoundé (ESIJY), Hervé-Bourges, ont pris part à la cérémonie.
Il a été essentiellement question de rappeler aux participants, issus de tous les segments du secteur de la communication, les enjeux de ces assises.C’est dans ce sens que le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakari, a tenu à souligner qu’ « il s’agit bien des états généraux de la communication et non de l’information ». C’est donc sous cet angle élargi qu’il a rappelé son vœu de voir émerger de ces réflexions, la communication comme un « vecteur de développement ».Le décor ainsi planté, le ministre s’est ensuite attelé à présenter le contexte dans lequel le domaine de la communication a baigné depuis la tenue des derniers états généraux.

COMMUNICATION: L’aggiornamento ?

2012 aura été une année décisive pour la communication au Cameroun. Trois actes forts ont donné une configuration nouvelle à l’univers médiatique.

Acte 1 : le 23 janvier 2012, le président Paul Biya prenait un décret révolutionnaire pour un Conseil National de la Communication (CNC)  léthargique depuis sa création. Ainsi, le CNC, d’organe purement consultatif, devient organe de régulation placé auprès du Premier ministre. Sa mission première, assister les pouvoirs publics dans l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi de la politique nationale de la communication sociale. De part ce pouvoir régulateur, le CNC nouveau, devient l’ilotier des médias et autres acteurs du secteur de la communication. Il était temps, au regard des maux qui minent ledit secteur. L’actuel président de l’institution, Mgr Joseph Befe Ateba, nommé par le président de la République en 2011, peut désormais s’appuyer sur cet arsenal légal opposable à tout pourfendeur  des lois régissant l’exercice du métier de journaliste. L’homme qui est également journaliste de talent, est ennemi du laisser-aller et laisser faire ambiant.

INTERVIEW: M. Alphonse Marie Onambele

Expert en marchés Publics travaillant dans la Commune de Saint Benoît et formateur  au Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT)  en France.

«Emploi des jeunes: l’expérience française»

L’expert en marchés Publics et formateur  au Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT) en France, partage l’expérience française  sur la notion de jobs d’été, communément appelés au Cameroun, Stages de vacances. Etablissant un parallèle entre le Cameroun et l’Hexagone, l’on constate que, si le MINESUP et  les communes du Cameroun offrent des stages rémunérés aux élèves et  étudiants, en France,en revanche, ceux-ci  sont bien encadrés par des textes juridiques, et l’Employabilité des Jeunes rentre dans les feuilles de route des Collectivités Territoriales Décentralisées  (CTD.)

De quand datent les lois de la décentralisation en France ? Et qu’en est-il de leur implémentation ? En d’autres termes, à quel niveau situez-vous la décentralisation en France ? Comment y sont dénommées les Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) ?

Tout d’abord, pour ce qui est de la dénomination des Collectivités Territoriales décentralisées (CTD), on en distingue 3 échelons : la région, le département et la commune.

STAGES DE VACANCES : Le cadre juridique au Cameroun

Chaque année, pendant les vacances scolaires de juillet à août, de nombreux élèves et étudiants effectuent leurs stages de vacances dans les administrations publiques,  les communes, les entreprises publiques et privées. Ya t-il un cadre pour régir cette collaboration ? Quels en sont les contours ?

Les stages de vacances sont des stages qui, au Cameroun, se déroulent pendant le mois des vacances académiques et scolaires, c'est-à-dire, la période juin, juillet, août, voire septembre. Les structures qui accueillent les jeunes sont toutes aussi bien publiques que privées ; l’exemple dans le secteur publique, des ministères comme l’Enseignement supérieur, les communes, et, dans le secteur privé, des sociétés de téléphonie mobile telles que MTN et Orange et autres opérateurs économiques. Comme dit plus haut, le ministère de l’Enseignement Supérieur est l’une des structures qui organisent les stages de vacance au Cameroun. Concernant le cadre juridique de ces stages de vacances, il n’existe pas une loi particulière qui les régit. Toutefois, le MINESUP est organisé par le décret N°98/231 du 28 Septembre 1998. Ce texte contient un Chapitre IV qui met en place la Direction de l’Assistance et de l’Orientation, en donne la composition et en fixe les missions. Elle est logée au 15ème étage de l’immeuble ministériel No 2. C’est cette direction qui gère de manière légale  l’aide, quelle qu’elle soit, que le ministère accorde aux jeunes étudiants. Au sein de cette direction, il existe une sous-direction, chargée de l’assistance aux étudiants et particulièrement de toute l’aide accordée à ces derniers. Il lui également assignée la gestion des stages de vacances, vu que ceux-ci sont un type d’aide accordé aux étudiants.

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