CNPS : Convention tripartite de partenariat entre la Cnps et les acteurs du secteur des Arts et de la Culture

C’est l’aboutissement de trois années d’intenses négociations et échanges fructueux entre les experts de la CNPS et les organismes de gestion collective (OGC) et les syndicats nationaux des travailleurs du secteur des Arts et la Culture.

Après les conventions signées avec les transporteurs (mai 2011), les footballeurs (juillet 2011) et les professionnels de la communication (décembre 2013), c’est au tour des travailleurs et professionnels du secteur des arts et de la culture d’intégrer la famille des assurés sociaux du Cameroun. Le but de cette convention tripartite initiée par la  Cnps est  « d’améliorer les conditions de travail et d’emploi des salariés » du secteur des Arts et de la Culture, comme a relevé M. Esso Essomba. Comme panelistes, il y’avait le Porte parole de la Plateforme de la convention collective des artistes et autres employés du secteur culturel, M. Esso Essomba, le président du Conseil d’Administration de la société civile du droit d’auteur et droits voisins des arts plastiques et graphiques (SOCADAP) M. Ondigui Onana Théodore, et le directeur général de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale  (Cnps), M. Noël Alain Olivier Mvondo Mekulu Akame. Il va d’ailleurs souligner dans son allocution que : « la présente convention a donc l’avantage non seulement d’offrir des mécanismes de facilitation de l’immatriculation au régime général des travailleurs de ce secteur d’activité, qui exercent sous l’autorité d’un employeur et à travers un mécanisme qui implique l’intervention des organismes de gestion collective « OGC »). Les membres des Organismes de Gestion Collectives (OGC), des syndicats et collectifs des artistes étaient également représentés. En fait, les OGC sont chargées de prélever les cotisations sociales au moment du payement des droits d’auteur de chaque artiste immatriculé. Le Directeur Général, quant à lui s’est dit satisfait du fait que, à travers cette convention, on peut désormais mettre la main sur cette composante de la population, car, ce secteur fluctuant, il était difficile de l’appréhender. Par contre, il émet des réserves sur l’application de ces dispositions de la part des artistes, les invitant de ce fait à réfléchir de manière consciencieuse sur la portée de cette convention. D’autre part, il précise que cela permettra à ces différents artistes d’avoir au moins une retraite assurée, secteurs comprenant des activités tout ordre à savoir les arts plastiques, le cinéma, la musique, la danse, la littérature, le théâtre mais aussi les arts du spectacle vivant, évoquant ici la précarité dans laquelle vit certains de nos artistes qui nous longtemps fait rêver. « Tous ont désormais la possibilité de s’affilier et de déclarer volontairement le revenu et la périodicité du versement de la cotisation » dans l’un des 33 centres de la CNPS, souligne le Directeur Général de la CNPS. Les documents de cette convention consistent en un manuel de procédure précisant les responsabilités de chaque partie engagé, une décision créant le Comité National de suivi et dévaluation des résultats de cette collaboration et enfin une décision créant les Comités Régionaux d’Exécution. Ceci témoigne de la volonté du peuple à soutenir le plan de société du Chef de l’Etat qui prévoit une augmentation du taux de couverture sociale de 20% d’ci 2015, ainsi que l’extension de cette couverture aux couches de populations non couvertes ou partiellement couvertes.

S.O.B

Interview Jy junelle (Artiste musicienne)

Bonjour Madame, je vous remercie de nous accorder cet entretien. Avant d’aborder la thématique qui nous intéresse. Veuillez nous parler de vous :

Enfance et Adolescence dans un environnement Peul, traditionaliste et très conservateur, J'ai  été révélée lors d'une tournée organisée en faveur d'une opération caritative soutenue par la Banque Mondiale.

Après cette tournée caritative, je me suis installé  a Paris ou j'ai crée un concept de show féminin Dansant  (Vip*girls) qui m'a permis de développer une petite notoriété, un réseau , et la scène que je propose aujourd'hui entant que Chanteuse -show Woman . un environnement Peul, traditionaliste et très conservateur, Jy Junelle a été révélée lors d'une tournée organisée en faveur d'une opération caritative soutenue par la Banque Mondiale.

Vous parlez de l’indépendance économique de la femme. Qu’est-ce que vous mettez dans ce contenu ?

De nos jours les Femmes sont de plus en plus fortes, ambitieuses, déterminées et Waouh elle sont partout et savent  tout faire . Par allaieur on remarque aussi qu'elle ne sont toujours pas rémunérées a leur juste valeur.

Afin de réclamer l'indépendance économique de la femme, J'ai donc rassembler plusieurs artistes Femmes afin de reprendre une chanson  interprétée  par Charlotte Mbango et Tom Yom's tous deux artistes musiciens de regrettée mémoire. Et dont l'auteur est Pierre de Moussi ,

Plusieurs politiques en faveur de ladite indépendance économique ont été pensées par les instances internationales, telle l’ONU (OMD), régionales (le protocole de Maputo), voire nationales avec l’internalisation de ces instruments dans les législations africaines. Il y a aussi eu Beijing et maintenant les OMD post 2015. Pensez-vous que jusque-là il n’y ait pas encore assez de propositions pour permettre à la femme de s’épanouir au plan économique ?

Je trouve que ce n'est pas assez, il faut se battre et être 200/100 a fond, c'est comme partout et c'est a nous Femmes de prendre les choses en main.

 

Prenons le cas du Cameroun, votre pays d’origine, l’agriculture semble être l’un des domaines  encore en friche où la femme peut encore trouver son indépendance économique. Mais le seul problème c’est l’accès à la terre, voire la détention d’un titre de propriété qui semble encore lui être interdit. Quelle est l’action que vous mèneriez entend que leader féminine pour que le législateur camerounais lui donne ce droit ?

Je vous répond en plusieurs parties :

-La femme qui a un peut de moyen devrai déjà acheter ou se procurer sa terre d'une façon légale afin d'éviter tout genre d’ennuis.

-La Femme doué qui manque des moyens afin de réaliser son projet agricole devrait avoir un acces facile aux institutions en mesure de lui venir en aide, ce sur quoi je travaille. Vous en saurez plus bientôt.

Pour vous, quel est l’obstacle réel à l’indépendance économique de la femme ?

A mon humble avis, l'obstacle se sont les mentalités, ça se passe dans la tête ( L'homme doit rester viril et aux commandes) si on donne a la femme trop de liberté c'est dangereux mdr….. Hé oui les hommes veulent absolument garder la tête haute.

Votre chanson collective sera un plaidoyer pour l’indépendance économique de la femme vis-à-vis des pouvoirs publics. Mais quel est le conseil que vous donneriez à vos sœurs pour qu’elles-mêmes aussi se prennent en main:

Le conseil que je donnerai à mes sœurs pour qu'elles se tiennent en main c'est de se battre tous les jours, d'avoir une hygiène de vie professionnelle, d'être sure d'elles, de garder la foi, et de ne jamais baisser les bras, car le découragement c'est la pire des choses qui puisse nous arriver .

Quand on sait que la femme ne doit plus seulement attendre qu’on lui tende la main, elle doit conquérir son indépendance économique malgré les obstacles.

Vous savez les choses ont pas mal évolué, avant les femmes restaient a a maison , aujourd'hui elles se bougent, je dis bien qu'elles savent tout faire et peuvent tout faire ,je suis sure qu'avec plus d'efforts on va y arriver .

Vous savez la vie est si belle! pour la vivre telle qu'on aimerait, il faut se mouiller car on ne mérite que ce qu'on n’a

 

Quel est l’impact réel de votre action (vos œuvres artistiques) : sur la diaspora africaine  et au niveau du continent ?

L'impact réel de mon action est de sensibiliser les plus jeunes, de faire passer des bons messages afin de booster, de redonner l’espoir.

Car pour moi la réussite c'est pour tous !

 

Êtes-vous une artiste engagée ?

Une artiste engagée  je viens de me rendre compte que oui !

 

Propos recueillis par Ngouang Williams

 

Comité interministériel des services locaux : Au chevet de la décentralisation

De nouvelles armes sont fourbies par le Comité interministériel des services locaux ; il s’agit d’un système de Suivi-Evaluation de la décentralisation, d’un  Indice du développement Local et du Document de Stratégie Nationale de Décentralisation.

C’est en  présidant l’ouverture de la première session ordinaire du comité interministériel des services locaux pour l’année 2015 qui se tenait à Yaoundé le 29 avril 2015, que le ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, René Emmanuel Sadi, a fait référence à ces instruments. Comme chaque année, l’année 2015 a vu se réunir pour la première fois, le Comité interministériel des services locaux à Yaoundé, sous la présidence des travaux du Minatd et en présence de nombreux acteurs de la gouvernance publique locaux. La décentralisation et notamment encore, le transfert complet des compétences aux communes et communautés urbaines, s’est invité au cœur des débats du  Comité. Il était précisément question d’emboiter le pas du Conseil National de la Décentralisation qui a prescrit un échéancier et une programmation précis pour atteindre cet objectif de gouvernance.

Un système de suivi-Evaluation de la décentralisation

Il est donc plus que jamais important pour l’administration centrale et les ministères basés à Yaoundé puissent faire parvenir les fonds et les ressources à temps pour que les financements sur le terrain puissent se concrétiser. En ce sens, le Minatd a tenu à rappeler aux participants que : «  les travaux [de cette session] devront permettre de mesurer l’impact des moyens mis à la disposition des communes et des communautés urbaines, dans le cadre de la dotation  générale de la décentralisation, cinq ans après la création de ce mécanisme spécial de financement… ». Ce dernier a tout de même reconnu que cette dotation elle-même tardait à se concrétiser dans les faits.

Pour aider les participants à mieux avancer dans l’appropriation de la pratique et des enjeux de la décentralisation, il leur a été rappelé de s’appuyer sur le document de référence qu’est la Stratégie Nationale de Décentralisation qui devait être peaufiné justement au cours desdites assises.

D’autres instruments visant à améliorer la décentralisation ont été abordés à l’instar du  système de Suivi-Evaluation de la décentralisation et de la mise en place d’un indice du Développement Local.

A cet égard, c’est dans la salle des conférences de l’Hôtel de ville de la Communauté Urbaine de Yaoundé qui a pu accueillir des acteurs majeurs tels que le président du Fonds spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunal (FEICOM), celui des Communes et Villes Unies du Cameroun ou encore la Directrice du Centre de Formation pour l’Administration Municipale (CEFAM) que les grandes lignes de cette réflexion se voulant « positive et constructive » se sont creusées.

Willy ZOGO

Kiosque

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Droit routier : Le Mintransport annonce une répression sévère

La dernière rencontre de l’évaluation de la situation des accidents de la route comptant pour l’année 2015 et axée sur le thème : « Facteur humain comme cause majeur des accidents de la circulation » s’est tenu le 17 avril dernier avec en toile de fond le passage à une phase de répression ferme et la présentation d’une acquisition d’une dizaine de véhicules avec radars embarqués.

USA : Arrêté et inculpé pour le meurtre d’un noir au Etats-Unis

C’est grâce à une vidéo, envoyée à plusieurs médias américains dont le New York Times, par un témoin qui a requis l’anonymat, qu’on a pu découvrir ce forfait. La scène se passe samedi dernier dans l’Etat de Caroline du Sud. Un officier de police de North Charleston a été inculpé mardi dernier pour le meurtre d’un noir. Walter Scott, un quinquagénaire afro américain a été  abattu de huit balles dans le dos par Michael Thomas Slager, 33 ans. L’incident serait survenu à l’issue d’un contrôle routier. Le policier s’est expliqué en disant « craindre pour sa vie », car la victime lui aurait dérobé son pistolet Taser. Cette affaire  renchérit le nombre de violences policières aux Etats-Unis, où les victimes sont pour la plupart des Noirs  brutalisés  ou abattus  par des policiers blancs.  La dernière bavure  policière flagrante ce fut, la  mort de Michael Brown, un jeune noir qui avait été  abattu par un policier blanc à Ferguson, dans le centre des Etats-Unis, l'été dernier. Sa mort avait entraîné de violentes émeutes.

Religion : « Continuez à faire ceci en souvenir de moi ». Luc 22 : 19.

C’est sur cette recommandation que les Témoins de Jéhovah du monde entier se sont rassemblés, le vendredi 03 Avril 2015, pour commémorer l’anniversaire de la mort de Jésus. Ils étaient nombreux à répondre présents à cette évènement d’une importance capitale pour eux particulièrement, car ce jour correspondait effectivement au 14 Nisan du calendrier juif, précision faite que cet évènement devrait se tenir après le coucher du soleil. Des préparatifs préliminaires ont bel et bien précédé l’évènement avec pour activités une campagne d’invitation d’un mois, la préparation spirituelle des cœurs en une lecture quotidienne du récit de la dernière semaine du Christ passée sur la terre, la préparation du lieu de la cérémonie avec tous les sacrifices que cela comporte. Tout le monde avait revêtu une tenue digne de l’évènement. L’orateur étant désigné d’avance, lui-même s’y est attelé à la tâche pour permettre aux assistants d’être édifiés, mais aussi réconfortés. Un discours biblique et simple montrant que cette cérémonie,  instituée après la Pâque et célébrée quelques heures plutôt, rappelait les bienfaits que ce sacrifice apporterait aux humains, tant présent que futurs, fût prononcé en la circonstance comme tous les ans. Selon le modèle laissé par le Maître Jésus Christ, le déroulement de la cérémonie consiste en une brève relecture du modèle biblique, puis l’application comprenant une prière avant la passation des emblèmes, le pain et le vin, qui représentent le corps et le sang parfaits de Jésus dans l’assistance. En faisant ainsi, ils communient avec leurs frères du monde entier, proclamant la venue du Christ, non plus en tant que victime d’un monde impie, mais en qualité de Roi dans les cieux. Pleinement convaincus de suivre scrupuleusement le modèle de célébration institué le 14 Nisan de la Pentecôte 33 de notre ère par le Seigneur Jésus, c’est avec engouement qu’ils  attendent le même évènement l’an prochain.

O.B.S

Commerce : La famille Santa Lucia s’élargit

Un nouveau complexe Santa Lucia a été officiellement inauguré le lundi 30 mars 2015 au quartier Ngoussou  à Yaoundé II.

Professeur Gérard Blanc, Université d’Aix-Marseille III-Paul Cézanne:« L’une des entraves de l’OHADA est la gouvernance »

Le 29 janvier 2015, au lendemain de la cérémonie de dédicace à Yaoundé,  nous avons rencontré celui qui a présenté une note de lecture circonstanciée de l’ouvrage « L’Ohada au service de l’économie et de l’entreprise ». Le professeur émérite de l’Université d’Aix-Marseille, Gérard Blanc, dans un salon de l’hôtel où il est descendu, en toute simplicité et en bras de chemise, a accepté de répondre à nos questions sans complaisance. Il revient notamment sur les questions de lien entre l’Ohada et le développement ainsi que sur la perception du Droit Ohada en France.

Monsieur le professeur Gérard Blanc, vous êtes au Cameroun à la faveur de la présentation d’un ouvrage rédigé à la suite de la célébration 20 années après de la mise sur pied de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (Ohada). Quel bilan dressez-vous de ce mouvement d’intégration juridique ?

L’Ohada a réalisé en moins de 20 ans une production normative qui unifie le droit sur l’ensemble des 17 pays membres et dont on ne peut que se féliciter. Mais, il faut dire qu’il était nécessaire que les pays membres unifient leurs Droits même s’ils sont différents, certains sont très modestes pas en termes économique forcement mais en termes géographiques. Cela était d’autant plus important car, ce sont souvent les mêmes investisseurs  qui prospectent au Togo, au Gabon. Il n’était pas bon pour eux de rencontrer souvent un droit qui soit totalement différent. De ce point de vue, l’Ohada était une aubaine. Cela é été facile de procéder à cette harmonisation autant les pays membres sont d’anciennes colonies françaises qui ont hérité du système juridique de la France. De même, les maîtres- d’œuvre de l’unification du droit de l’Ohada ayant été formés à la même école, c'est-à-dire l’école française. Moi, je dirais que le bilan de l’Ohada plus de 20 ans plus tard est positif. En tout cas du point de vue de la production normative. Mais, la question qui reste posée pour les spécialistes, c’est la mise en œuvre de ce Droit par les juridictions et tous les acteurs. Parce qu’il est évident que modifiées du jour au lendemain par ce corpus juridique important, les habitudes des uns et des autres ne vont pas sans doute aller sans être bousculées. La mise en œuvre reste sans doute la question la plus importante à laquelle vont être confrontés les pays de cette organisation.

Droit des Affaires : L’économie et l’entreprise à l’aune de l’OHADA

Au  travers du dernier ouvrage scientifique qui porte son nom en première de couverture, Madame le  Prof. Justine Diffo de l’Université de Yaoundé II  a présenté, le 28 janvier 2015,  un ouvrage collectif dirigé par elle, sous le titre : « L’OHADA au service de l’économie et de l’entreprise ».

A l’issue de la commémoration du 20ème anniversaire de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (Ohada), du 22 au 25 octobre 2013, l’on aurait pensé que ce que les éminents panélistes avaient tenu comme communication était resté des paroles qui s’envolent. Que non ! Sous la direction du Pr Justine Diffo, lesdites communications ont été compilées dans un livre de pas moins de 400 pages et publiées aux éditions Juta sous le titre, « L’Ohada au service de l’économie et de l’entreprise ». La date du 28 janvier 2015 qui a été arrêtée pour la présentation de cet ouvrage ne pouvait pas mieux tomber. Elle a notamment coïncidé avec le 37ème conseil des ministres de la Justice et des Finances des Etats –membres qui se tenait en même temps dans la capitale camerounaise, Yaoundé. Mais, le fait marquant qui environnait la présentation de ces actes du colloque des 20 ans de l’Ohada est surtout celui du lancement  du Business Climate Survey (BCS) qui n’est autre qu’un Observatoire Africain des Affaires. La thématique centrale de l’ouvrage présenté était ainsi en parfaite adéquation avec les visées de cette nouvelle instance qui recherche  en quelque sorte l’instauration d’une nouvelle culture « d’évaluation permanente, endogène et empirique » de l’économie et de l’entreprise. De fait, le sous-titre du livre se veut assez révélateur en se déclinant ainsi «  Efficacité et compétitivité de 1993 à 2013 ». Le nouvel Observatoire était d’autant plus en relation parfaite avec cet ouvrage que, le Pr Diffo a expliqué : « les bénéfices réalisés sur la vente du présent ouvrage sont destinés au financement de la mise en place de l’Observatoire.. ». « En déboursant les 40000 FCFA qu’il coûte à l’unité, l’acheteur du livre, a t-elle alors plaisanté, se trouverait dès lors dans la posture de partenaire au développement du  BCS », au même titre que les partenaires institutionnels qui accompagnent déjà le projet à savoir le Centre de recherche et de documentation Multimédia, l’Ambassade de France au Cameroun ou encore la Cameroon Business Forum.

Gouvernance : Conseil National de la Jeunesse a un nouveau siège

Le nouveau siège du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun a été inauguré à Yaoundé, le 26 Janvier 2015, par le ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique, Pierre Ismaël Bidoung Mpkatt.

Jean Marc Afesi Mbafor, qui n’est autre que le président national du Conseil national de la Jeunesse du Cameroun a décrit le nouveau siège qui se trouve au quartier Omnisport au lieu-dit montée Marc Vivien Foé. Il s’agit d’une bâtisse comportant une salle de conférence, un espace de travail, une salle de réunion, trois blocs toilettes, un réfectoire, le bureau du président, le Secrétariat général, le bureau de la Trésorerie générale, le bureau des vice-présidents, le bureau des conseillers, un bloc bureau pour le Commissariat aux comptes.

Droit des Affaires : le 37ème Conseil des ministres de l’Ohada se réunit à Yaoundé

La réunion des ministres de la Justice et ceux des Finances des 17 pays membres de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) se rencontrent à Yaoundé au Cameroun les 29 et 30 janvier 2014 à la faveur du 37ème conseil des ministres. En prélude à cette assise, des experts du droit travaillent sur les dossiers à l’ordre du jour…

Le secrétaire permanent de l’OHADA, Monsieur Dorothée Sossi Cossa le reconnait à demi mot. L’organisation qui fédère le cadre juridique du droit des affaires traverse une période difficile du point de vue de ses finances. « Si une année commence le 1er janvier et que les Etats membres n’envoient leurs cotisations que vers juin, vous comprenez bien qu’il y aura des difficultés de fonctionnement », explique-t-il en marge de la réunion des experts du droit qui se tient à Yaoundé du 26 au 28 janvier. Dans son mot d’accueil des experts du droit des affaires, le ministre de la Justice garde des Sceaux par la voix de son représentant en la personne de son secrétaire général,  a précisé à l’égard desdits experts que : «  la lecture des dossiers inscrits à votre ordre du jour  a pu vous permettre de prendre conscience de la crise financière que traverse actuellement notre organisation commune ». C’est donc dans un contexte de crise des finances que va se tenir à Yaoundé, ce 37ème conseil des ministres en présence des partenaires techniques et financiers de l’OHADA notamment la Banque mondiale.

Climat des affaires : Un Observatoire Africain des Affaires voit le jour

Le Centre de Recherche et de Documentation (CREDO) dirigé par le Professeur Justine Diffo Tchunkam lance à l'Hôtel de ville de Yaoundé, le 28 janvier 2015, à 17 heures, les activités de l'Observatoire africain des affaires.

L’African Business Survey que cela va s’appeler. Le CREDO l’a conçu et le met en œuvre en partenariat avec le Cameroon Business Forum (CBF), et la Direction générale de l'économie (DGE). Le Secrétariat Permanent de l'OHADA, l'ERSUMA et les Commissions Nationales OHADA sont des partenaires dans la mise en œuvre du projet qui a aussi bénéficié de l'appui financier de l'Ambassade de France au Cameroun.

FORETS: L’Association des communes forestières du Cameroun (ACFCAM)

(Acfcam) a tenu ce 15 janvier 2015 son assemblée générale  à son siège de Bastos à Yaoundé. A l’ordre du jour de cette assemblée sont inscrits des points tels que l’élection du bureau, l’adoption de la charte des communes forestières,  l’adoption des différentes délibérations et taux de contributions à l’Acfcam, ainsi que l’adoption du règlement intérieur. Il est à noter que cette association existe depuis le 09 octobre 2006.

Ne baissons pas les bras, nous sommes des Charlie

« Je suis Charlie », un slogan qui vient de rentrer dans l’histoire. Cette antienne née en hommage aux victimes le jour où le terrible attentat a été perpétré  boulevard Richard le Noir, dans le 11e arrondissement de Paris, dans le  haut lieu de la satire caricaturale symbolisée par l’hebdomadaire Charlie Hebdo.

Emprunt obligataire : La CMF appelle le Minfi à la légalité

L’Etat camerounais, par le biais du ministère des Finances, a lancé depuis le 17 novembre un emprunt obligataire pour collecter 150 milliards de FCFA par appel public à l’épargne. Pourtant, en exerçant son rôle de gendarme du marché financier, la Commission des Marchés Financiers a décelé plusieurs irrégularités du point de vue du droit et appelle depuis lors le Minfi à la régularisation.

JUSTICE : le Premier président de la Cour Suprême, Alexis Dipanda Mouelle va à la retraite

La décision est tombée le vendredi 19 décembre 2014 au bout d’un Conseil supérieur de la magistrature présidé par le président de la République Paul Biya. Il sera remplacé par Mekobe Sone.

Le décret N°2014/574 du 18 décembre 2014 portant nomination des magistrats au siège de la Cour suprême est tombé. M. Sone Mekobe magistrat hors hiérarchie qui occupait jusque-là les fonctions de conseiller à la même Cour va désormais remplacer M.  Alexis Dipanda Mouelle à la tête de l’illustre Cour.

CNDHL : Les nouveaux membres prêtent serment devant la Cour suprême

Ils étaient 19 membres sur les 30 que compte la Commission nationale des droits de l’Homme  et des Libertés du Cameroun à prêter serment devant les hauts magistrats de la Cour suprême le 18 décembre 2014.

«  Je jure de remplir avec probité et exactitude les  fonctions  qui me sont confiées, de respecter les lois et règlements qui les régissent et d’observer en tout, les devoirs qu’elles m’imposent ». Tel est le serment que les membres de la commission des Droits de l’Homme et des libertés ont répété à 19 reprises devant les juges des chambres réunies de la Cour suprême. La cérémonie qui n’a duré  exactement que 45 minutes dès 11 heures, a pourtant été très courue. Il s’agit là d’un acte solennel qui peut sembler anodin mais qui a une portée juridique indéniable. Comme le soulignait sous la forme d’une boutade à l’occasion de la même cérémonie le Premier président de la Cour, Alexis Dipanda Mouelle, « Celui qui oublie de prêter serment ne pourra pas siéger ». Du reste, dans son propos liminaire, le procureur général, Martin Rissouck a Moulong a demandé à ces membres nouveaux et anciens, de tout donner pour faire face à ces nouveaux défis que sont les effets néfastes de Boko Haram et des conflits transfrontaliers tel que celui de RCA, ainsi que l’afflux des réfugiés qui en découle. 

IMPOTS : Le paiement par téléphone désormais possible

Le télépaiement est désormais possible au Cameroun depuis le 05 décembre 2014, date de la signature officielle d’une convention entre le ministère des Finances et les opérateurs de téléphonie mobile, Orange et Mtn.

ENERGIE : Le potentiel hydroélectrique du Cameroun questionné

C’était en marge du 2ème forum de l’Eau et de l’Energie organisé en marge du Salon Promote 2014 du 11 au 12 décembre par l’entreprise EDC et la fondation Inter-Progress, sous le patronage du ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna.

Réfléchir sur les défis auxquels fait face le secteur hydroélectrique camerounais au moment où les grands chantiers de barrages et d’approvisionnement en eau essaiment à travers le pays. Tel était le fil conducteur, deux jours durant, qu’ont suivi les participants au 2ème forum de l’Eau et de l’Energie. Le Minee qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux s’est voulu un peu clair sur la nature des défis fondamentaux du secteur. Alors que « l’eau et l’électricité  sont nécessaires pour atteindre les OMD [objectifs du millénaire pour le développement]», à en croire le ministre qui en a la charge au Cameroun, force est de constater  qu’un milliard et demie de personnes  à travers la planète n’ont pas accès à de l’eau saine. Dans le même temps, ce forum international se tenait au moment où plus de 2 milliards de personnes à l’échelle internationale ne peuvent pas encore bénéficier des bienfaits de l’électricité.

Pour Basile Atangana Kouna, l’un des premiers défis en rapport avec l’eau et l’énergie au Cameroun tient dans le fait que « il faut reconnaitre que des disparités existent et structurent une flagrante inégalité d’accès à l’eau et à l’énergie ». Par ailleurs, un autre défi tient dans la faiblesse de l’accès à ces ressources indispensables.

Les efforts fournis par le gouvernement n’ont pas manqué d’être soulignés. Des réseaux d’eau de la Camerounaise des Eaux (CDE) Yato à Douala et Mfou à Yaoundé, aux grands barrages hydroélectriques de Lom Pangar, Memve’ele et Mekin.

L’urgence de l’action

Le forum de l’Eau et de l’Energie s’est tenu au Cameroun alors même qu’un plan d’urgence  pour les trois prochaines années à été lancé. Il y a donc en effet urgence.  Pour cette raison au moins, il était impératif que les échanges soient aussi pratiques que concrets. Le directeur général de l’Agence de régulation du secteur de l’Electricité (ARSEL), Jean Pierre Kedi  a donc procédé, lors de la session plénière du jeudi 11, à l’évaluation de la réforme du secteur de l’électricité au Cameroun. A sa suite, le DG de l’EDC,  M. Nsangou, lui-même a tenu à restituer autant que possible les défis à proprement parler. Il faut dire que ce forum de l’Eau et de l’Energie ambitionne de rassembler les acteurs du secteur du Cameroun, mais aussi de l’Afrique et même au-delà.

Les Pme/Pmi spécialisées dans la fabrication des équipements et la fourniture des services associés étaient à l’honneur de ce rendez-vous d’échanges et de débats, de recherche de partenariat d’investissement dans le secteur infrastructurel, d’échange d’informations et surtout de réflexion sur les problématiques de l’eau et de l’énergie.

Au demeurant, il était aussi important pour les participants de se pencher sur les énergies renouvelables qui sont un peu laissées pour compte, mais ne constituent pas moins la seule alternative à l’hydroélectricité. A côté de cette tâche qui a été remplie par le directeur des énergies renouvelables et de la maîtrise de l’Energie au Minee, M. Richard Balla, il aussi été question  des montages des projets institutionnels et financiers en rapport avec l’eau et l’énergie.

Il est peu de dire que ce forum a honoré sa dimension  internationale autant les interventions ont impliqué des représentants venus de tous les continents. A ce titre, on peut relever la présence d’entreprises américaines comme Hydromine, des canadiennes comme Cima International. Venues d’Europe, on a remarqué la présence d’entreprises françaises telles que Artélia, Edf, des autrichiennes comme Andrizt Hydro ou encore des entreprises espagnoles à l’instar de Aconnia Ingeniera. Cette mosaïque de visions ne reste plus qu’à être mise en pratique au Cameroun qui regorge, pour dire le moins, d’impressionnantes ressources en eau et en énergie.

Willy Zogo

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