Accident de la route : Heurté à domicile

Ce vendredi 15 janvier 2016, alors qu’il est 9h00 au quartier Bastos au lieu-dit  Nylon, M. Ekoule, employé chauffeur qui allait  à la rencontre  de son employeur, au voulant  d’une voiture  de marque Toyota Avensis, s’est fait percuter par un véhicule de la société allemande GIZ au sortir de son  parking. De graves dégâts  matériels ont été constatés sur le châssis de l’Avensis; cependant aucune perte en vie humaine n’est à déplorer. Toutes les parties impliquées dans cet accident ont été  entendues par le policier qui en a dressé procès-verbal du constat. L’enquête se poursuit en ce moment dans les locaux de l’Ecole de Police  au quartier Tsinga. En tout état de cause, le lieu de l’incident à toujours été décrié comme accidentogène, raison pour laquelle les riverains appellent à la pose des  ralentisseurs de type dos d’âne pour plus de sécurité.  S’il n’y a pas eu mort d’homme, il n’en demeure pas moins que les riverains soient exposés à un accident  même au seuil de leur porte.

FMI-CAMEROUN : Visite de la DG Christine LAGARDE à Yaoundé

Après le Nigéria, La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde est depuis ce jeudi 7 janvier 2016, hôte du Cameroun.

Cameroun : Message du Chef de l’Etat à la Nation à l’occasion de la fin d’année 2015 et du Nouvel An 2016

Mes chers compatriotes,

Au moment où s’achève l’année 2015, je voudrais vous convier, comme chaque année, à revisiter notre parcours en tant que Nation et à nous projeter ensemble, avec confiance et détermination, dans la nouvelle année.

Vous conviendrez avec moi –je crois– qu’un seul mot suffit à caractériser l’année qui s’achève pour notre pays : RESILIENCE.

Il s’agit, vous le savez, de cette capacité à résister, à faire face aux défis quotidiens, que tous les partenaires au développement  reconnaissent à notre peuple.

Cop 21: Les efforts du Cameroun

Bien que moins pollueurs, du fait de la faible industrialisation de leurs économies, les pays du continent  ne sont pas moins concernés par le réchauffement climatique. Quelle sera la contribution des pays du continent, à l’instar du Cameroun, à la Conférence des Nations Unies sur le réchauffement climatique qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015 ?

Le Cameroun entend réduire de 32% ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2035, selon le document de contributions prévues et déterminées au niveau national (CPDN) produit en prélude à la Conférence mondiale sur le climat (COP21) prévue en fin novembre prochain à Paris (France).

Fiscalité : « 50 ans de fiscalité pétrolière au Cameroun : que retenir ? »

Par Stéphane ESSAGA, Inspecteur Principal des Impôts

Membre de la Commission de Négociation des Contrats Pétroliers et Gaziers du Cameroun

Un anniversaire peut en cacher un autre, surtout si le second ne se prête pas aux fastes des cérémonies entourant sa célébration. Ainsi en est-il de la vie juridique, notamment de la fiscalité, perçue qu’elle est comme une discipline essentiellement liée à l’immédiateté, la palpabilité, et l’applicabilité. Or marquer un  temps d’arrêt sur l’évolution de la vie fiscale permet de s’interroger sur l’itinéraire tracé, le sens des textes, et la constance ou non des options de politique fiscale.

Droit d’auteur : Ce que les décrets de YANG ont changé

Alors que quelques artistes-musiciens camerounais n’ont pas achevé de  dépenser leur part de la répartition commandée par Paul Biya et payée le 28 septembre, le premier Ministre Philémon Yang a pris 4 jours avant des décrets qui changent le droit en la matière. Economie de la nouvelle règlementation…

C’est un nouveau rebondissement dans ce qu’il convient d’appeler depuis quelques années la crise du droit d’auteur au Cameroun. L’ordonnancement juridique qui a été fondé par la Loi n° 2000/011 du 19 décembre 2000 relative au droit d'auteur et aux droits voisins et le décret n° 2001/956/PM du 1er novembre 2001 fixant les modalités d’application de la loi n° 2000/11 du 19 décembre 2000 relative au droit d’auteur et aux droits voisins, vient encore d’être modifier pour mieux coller à l’esprit de réforme indispensable à la survie de l’art musical camerounais. Les décrets du 25 septembre pris par le PM sont respectivement celui N°2015-3978/PM du 25 septembre 2015 portant organisation et fonctionnement de la Commission d'Arbitrage créée par la loi n° 2000/11 du 19 décembre 2000 relative au droit d’auteur et aux droits voisins.

Rock Farm Ndonkol : Une escale-détente pour le corps judiciaire

La surpopulation carcérale au menu de la réunion annuelle des présidents des cours d’Appel et des délégués régionaux de l’administration pénitentiaire, avec une escale détente et découverte dans la Région du Sud.

C’est à Ndonkol, à quelques dizaines de kilomètres de Sangmélima, Région du Sud et à 2h30mn de trajet de Yaoundé, que le rideau de la réunion annuelle conjointe des présidents des cours d’Appel et des Délégués régionaux de l’Administration pénitentiaire est tombé. Certes la question qui affleure  les esprits, en voyant les personnalités descendre des bus loués pour la circonstance,  est le lien entre la problématique de la surpopulation carcérale, thème qui a servi de prétexte à la réunion susmentionnée et la visite bucolique du site  de la société  Agricole Rock Farm Ndonkol.  A première vue, aucun. A part la découverte et la détente, après deux jours de réflexions et de mutualisation d’expériences pour trouver des solutions au problème qui minent nos prisons. Les visiteurs avaient pour chef de file le Ministre d'Etat, ministre de la Justice, Garde des  Sceaux, Laurent Esso. Ainsi, tout le corps judiciaire présent aux assises des deux jours a effectué le déplacement de Ndonkol.

Une visite bucolique

Le chemin tracé par le guide est parti des trois (03) étangs de poissons où frétillent respectivement, à en croire l’hôte des lieux,  une faune d’environ de 2000 silures sous l’œil ébahi des uns et des autres ; ensuite, la traversée d’une vaste palmeraie qui a permis aux visiteurs de déboucher sur l’élevage des escargots. Après quelques  explications sur les techniques culturales  des mollusques gastéropodes (escargots), la procession touristique s’est achevée dans la petite chapelle Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Ndonkol. Une invitation à la méditation tant la chapelle trône majestueusement comme un joyau dans un écrin pastoral à couper le souffle. Faute de temps, les visiteurs ont aperçu de loin les infrastructures d’hébergement avec sa majestueuse piscine, l’huilerie et la confiturerie dont les produits font la fierté du Cameroun à l’étranger.

Mais  en se concentrant sur le parcours pédestre du domaine impulsé par l’ancien ministre gentleman farmer du complexe Rock Farm, les magistrats qui prennent des sentences des peines privatives des libertés et les administrateurs des prisons ont certainement fait un lien entre leur réunion dont la réflexion portait sur la situation carcérale au Cameroun et l’escale de Ndonkol dans la région du Sud à quelques encablures de Sangmelima: la vision de vastes espaces prisons qui ne confinent pas qu’à la correction mais seraient également des lieux d’apprentissage et d’épanouissement pour les condamnés.

Nadine Eyikè

Enseignement : Hintel lance son université

L’institut supérieur Hintel va ouvrir ses portes à la rentrée académique prochaine. Son promoteur, Zacharie Tchana et ses collaborateurs sont à pied d’œuvre.

Habituellement « Hintel » rime avec hôtel et formation en hôtellerie. Désormais, le promoteur qui est par ailleurs le président du conseil d’administration du groupe, Zacharie Tchana entend lancer une université « des savants », tels sont ses mots. Ancien commissaire divisionnaire de police en retraite, l’homme vient d’implanter près de l’hôtel Hintel un imposant bâtiment qui abritera dès le 16 septembre 2015, la première promotion des étudiants dans les domaines de formation les plus diversifiés. Le vendredi 21 aout 2015, les enseignants devant encadrer les futurs étudiants ont été reçus au cours d’une réunion de présélection. Près de 200 enseignants ont été mobilisés à l’effet d’expliquer les schemas de travail voulu dans le fonctionnement de l’institut supérieur Hintel.

« Nous voulons sortir le Cameroun de l’obscurantisme qui entraine guerre et désastre à travers le Cameroun » explique le promoteur.

Au demeurant, ce sont 5 filières qui seront lancées pour l’année 2015 à partir de la 1er année de brevet de techniciens supérieurs. Les étudiants pourront se former en commerce et gestion, notamment dans les filières de l’action commerciale, de l’assurance, de la comptabilité et bien d’autres. Il en sera de même pour les offres dans les filières industrielles et technologiques qui consisteront dans le génie civil ou encore dans le génie mécanique.

L’institut parie sur l’innovation en fondant une filière Agriculture. Des conseillers et des entrepreneurs agropastoraux seront formés sur la transformation et la mécanique agricoles explique-t-on ici.

L’université  même sans baccalauréat

« Aucun jeune, bachelier ou non ne doit rater sa chance; car il y a beaucoup de filières et spécialités proprement universitaires exigeant le Bac, et d'autres formations professionnelles ou du secteur informel (sans Bac); toutes débouchant heureusement sur l'emploi, l'auto emploi, la licence professionnelle ou le master international dans 16 pays suivants; Japon, France, Angleterre, Norvège, Canada, Etats-Unis, Brésil, Afrique du Sud, Nigéria, Chine, Inde, Turquie, Allemagne, Italie, Belgique, Espagne » que détaillent les commerciaux d’Hintel supérieur. L’établissement fait un nouveau pari, celui de faire accéder les acteurs du secteur informel à des formations quasi-universitaires.

C’est globalement un challenge nouveau que se lance le groupe Hintel spécialisée par le passé dans la formation hôtelière et touristique. Le Pca du groupe a quant à lui déjà trouvé sa formule « la seule vraie magie c’est le travail ».

Willy Zogo

Banque Mondiale : la Chine est bien devenue la première puissance économique mondiale

La Russie passe à la cinquième place devant l’Allemagne, première puissance économique européenne, tandis que l’Inde garde une confortable 3ème place, loin devant le Japon. Un quatrième pays des BRICS, le Brésil se situe à la 7ème place, juste derrière l’Allemagne, mais pour combien de temps encore? Ces quatre pays méritent-ils encore d’être qualifiés d’émergents? « Si l’on tient absolument à marquer la différence, « pays volants » leur conviendrait mieux, ou alors il faudrait appeler les anciens pays développés les « pays plongeants ». RI

***

Les derniers chiffres publiés par la Banque Mondiale recensant le PIB par habitant ajusté en fonction de la parité de pouvoir d’achat (PPA) montrent que la Chine figure désormais devant les Etats-Unis au premier rang mondial.

Cette nouvelle réalité, pronostiquée en 2010 déjà par certains économistes dont Arvind Subramanina, est mise en relief par le dernier rapport de la Banque Mondiale.

Avec une croissance annuelle de 7%, indépendamment des turbulences qui ont secoué la bourse chinoise ces derniers jours, la Chine a su s’imposer pour devenir le premier producteur de richesse de la planète. Pékin occupe désormais la première place du classement, devant Washington.

Autre information d’importance révélée par ces chiffres de la Banque mondiale, c’est le fait que la Russie, malgré la récession et l’hystérie des médias occidentaux, est parvenue à dépasser l’Allemagne pour prendre la cinquième place du classement des pays en termes de PIB ajusté à la parité de pouvoir d’achat.

Les chiffres publiés en 2015 sont donc symboliques à plus d’un titre, la Russie produit davantage de richesses que l’Allemagne, pourtant première puissance économique européenne jusqu’à cette année, et la Chine est passée devant les Etats-Unis, s’imposant, elle, comme la première puissance économique mondiale.

http://francais.rt.com/economie/5874-banque-mondiale-chine

Afrique de l’ouest : la fraude des multinationales dépasse l’aide au développement

La fraude fiscale a fait perdre 210 milliards de dollars à la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest. Une somme supérieure à celle reçue via l’aide au développement.

Budget de l’État pour l’exercice 2016 : Paul Biya prescrit l’achèvement des projets structurants

Dans une lettre circulaire du 13 août, le président de la République du Cameroun fixe les orientations générales de la politique budgétaire, ainsi que les dispositions pratiques pour l’élaboration du projet de loi de finances.

Selon la circulaire n°001/cab/pr du 13 août 2015, l’objectif majeur pour l’année 2016 reste l’accélération de la croissance économique, pour la rendre plus forte, durable, inclusive et génératrice d’emplois. De manière spécifique, il s’agira de veiller à l’achèvement des grands projets structurants de première génération ; d’accélérer la préparation des grands projets de deuxième génération ;  de veiller au respect du calendrier de mise en œuvre de tous les projets programmés, d’accélérer la mise en place des infrastructures relatives à l’organisation des coupe d’Afrique de football de 2016 et 2019, d’accélérer la mise en œuvre du plan d’urgence triennal afin de redynamiser la croissance, d’intensifier les investissements dans l’agriculture...

Dans cette perspective, le projet de budget de l’État devra être élaboré sur la base d’un taux de croissance du Produit intérieur brut (Pib) de 6%, un taux d’inflation de 2,8%, un déficit budgétaire (hors don) de 4,5% du Pib, un déficit du compte courant d’environ 4,3% du Pib et une production pétrolière quasi stagnante en valeur.

Orientations.

L’élaboration su budget devra se faire selon l’approche de la budgétisation par programme. Dans cette optique, les programmes devront découler des stratégies sectorielles élaborées sur la base des objectifs définis dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce). Les crédits étant spécialisés par programme, les dépenses poursuivant le même objectif devront être regroupées au sein d’un même programme, quelque soit leur masse. À ce titre, toutes les dépenses devront âtre accompagnées de la chaîne des résultats prévisionnels, de manière à assurer une relation étroite entre les ressources allouées et les résultats attendus.

Pour l’exercice 2016, l’acquisition et la gestion du parc immobilier de l’État devront être effectuées par le ministère en charge des domaines. Ce dernier s’assurera de la consolidation et du traitement des besoins exprimés par les administrations bénéfiques, en vue de les soumettre au financement. En matière de gouvernance, les nombreux efforts déjà engagés devront être consolidés, notamment à travers l’amélioration de la qualité de la dépense publique et un meilleur recouvrement des recettes budgétaires ; la promotion des bonnes pratiques dans la gestion des finances publiques ; l’intensification de la lutte contre la corruption et les atteintes à la fortune publique. L’optimisation du système fiscale camerounais devra également se poursuivre avec l’élargissement de l’assiette fiscale, la sécurisation des recettes et la simplification des procédures d’imposition. Le chef de l’État demande enfin, la réduction des délais de paiement des décomptes et des factures.

Politique budgétaire.

S’agissant de l apolitique budgétaire, la discipline devra être de mise. En matière de recettes par exemple, l’objectif principal en matière d’assiette demeure la mobilisation optimale des recettes budgétaires internes non pétrolières, dans l’optique de soutenir la relance économique. Ceci à travers une meilleure maitrise du fichier des contribuables, la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale, la rationalisation des contrôles fiscaux. Dans cette même logique, l’amélioration de l’environnement fiscale des affaires devra se traduire par des mesures ambitieuses de simplification des procédures et d’allègement du coût de la discipline fiscale. Quand aux recettes douanières, leur accroissement devra être recherché à travers la rationalisation des exonérations, la poursuite de l’extension des contrats de performance, la consolidation de la plateforme d’apurement des créances des entreprises publiques… En ce qui concerne la dépense, les choix budgétaires continueront d’être guidés par la recherche d’une plus grande efficacité socioéconomique et l’amélioration du service public.

© La Météo : Mamouda Labaran

Sécurité ferroviaire : le Mintransport et Camrail s'outillent contre le terrorisme

Le ministre des Transports, Robert Nkili, a procédé à la remise  de détecteurs de métaux aux agents de sécurité ferroviaire le 07 août dernier à Yaoundé, en marge de la 22ème session du Comifer.

Le détecteur de métaux est certainement le gadget le plus demandé des magasins ces derniers temps. Et pour cause, il est l’un des derniers remparts contre les individus mal intentionnés décidés à dissimuler sous leurs affaires toutes sortes d’objets explosifs. C’est sans doute conscient de cela que le ministre des Transports, robert Nkili, a jugé utile d’offrir ces outils de travail de pointe aux chefs de gares du réseau ferroviaire, afin explique t-il de « renforcer les mesures de sécurité dans les emprises de Camrail ». Il faut tout de même souligner que cet apport du ministre vient s’ajouter à des mesures drastiques et pour le moins inhabituelles qui avaient déjà été prises par la filiale de Bolloré Africa Logistics, Camrail. De fait, pour ne prendre que l’exemple de la gare-voyageur de Yaoundé où la cérémonie de remise a été effectuée, le dispositif sécuritaire se traduit déjà par des fouilles systématiques, de contrôle d’accès à bord, de la sensibilisation des riverains installés le long des rails pour ne citer que ces mesures-là. Au demeurant, la cérémonie de remise des détecteurs de métaux s’est déroulée en présence du secrétaire d’Etat à la Gendarmerie Nationale, Baptiste Bokam, ainsi que d’autres responsables impliqués dans la sécurité à l’instar de l’Administration Territoriale ou encore de la Délégation générale à la Sûreté Nationale.

En marge du 22ème Comifer

Avant de descendre à la gare-voyageurs de Yaoundé pour remettre le don de détecteur, le ministre Nkili venait de présider le 22ème Comité Interministériel des infrastructures ferroviaires  dont il est le président. Au menu des échanges du Comifer, l’état d’exécution du 1er programme quinquennal anglé sur le chantier de renouvellement de la voie ferroviaire Batchenga – Ka’à.

En présence du Dg, Quentin Gérard, du directeur régional, Mohamed Diop et du Président du conseil d’Administration de la Camrail, Sali Hamadou, l’annonce a été faite de la mise en place d’un nouveau groupe de travail devant travail sur le 2ème plan quinquennal allant de 2016 à 2020.

Déjà, l’esprit du Comifer est occupé par les prochaines coupes d’Afrique des Nations que le Cameroun va accueillir en 2016 et 2019.  A cet effet, il est déjà plus qu’urgent que 3 nouvelles locomotives soient acquises ainsi que 15 nouvelles voitures pour le transport des voyageurs.

Willy Zogo

Culture : Des remèdes pour la diplomatie camerounaise

Sous le titre « Au service de l’idéal et du Cameroun », l’ancien ambassadeur du Cameroun au Japon, Pierre Ndzengue vient de commettre un ouvrage de fond.

Diplomatie et écriture sont décidément tous sauf incompatibles. Lorsqu’on pense aux bonnes feuilles de Roger Peyrefitte, il est difficile de ne pas s’en persuader. Le livre Au service de l’idéal et du Cameroun, s’il en est besoin, vient porter un témoignage de 176 pages de la relation missible entre les bonnes feuilles et le plénipotentiaire. Publié aux éditions Proximité, le livre de Monsieur l’ambassadeur est comme qui dirait, le livre à lire cet été. On pourrait encore dire un été avec Pierre Ndzengue, comme on dit un été avec Sartre ou autre. Du reste, en 4 chapitres ciselés dans un langage sobre et étonnement dépouillé des circonvolutions des us diplomatiques, l’auteur formé à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC), il y a 37 ans, aborde sous une teinte rétrospective son parcours en détaillant ses rapports interpersonnels avec certaines personnalités d’importance. Laurent Esso, l’actuel ministre de la Justice, Aurélien Eteki Mboumoua, de la Croix-Rouge, Jean Marie Atangana Mebara, ancien Secrétaire général de la présidence de la République ou Ferdinand Oyono, ancien ministre des Relations Extérieures du Cameroun. Il y a notamment encore le souvenir de cette lettre qui avait été attribuée à l’auteur à tort, plaide t-il, et qui recensait d’éventuels camerounais dangereux et à surveiller de très près et vivants aux Etats Unis.

Pour changer la pratique diplomatique au Cameroun

L’idée de ce livre germait au fond de l’auteur depuis suffisamment longtemps. Pour parvenir à ce fruit délectable, il faut admettre et saluer la volonté, le diplomate a été bien inspiré de prendre des notes. En soutien de ces notes, il a pu aussi s’appuyer sur  des documents officiels ainsi que de conversations importantes. Mais ce qui caractérise surtout le livre Au service de l’idéal et du Cameroun de Pierre Ndzengue, c’est le besoin qu’il a de proposer quelque chose de nouveau allant dans le sens du changement des habitudes. « En visitant mon nouveau bureau ainsi que mes services, écrit l’auteur, je suis désagréablement frappé par l’état des lieux où les commodités de bienséance n’existent pas. ». Voilà, le type de phrases marquées au coin du bon sens qui émaillent le texte. Peut-être aussi parce qu’il est à la retraite depuis mars 2006, Pierre Ndzengue a une plume libre qui empale « l’immobilisme et la sclérose » manifestes du landerneau diplomatique camerounais.  Celui qui a travaillé à Genève, à Washington, a donc consigné une bonne partie de ce qui lui reste de sa longue expérience plénipotentiaire. Son idéal pour servir le Cameroun.

Willy Zogo

Université de Yaoundé II : Le CEDIC réfléchit sur un enseignement professionnel du droit

Le Centre d’Etudes et de Recherche en Droit International et Communautaire (CEDIC) a organisé à la salle des actes de l’Université de Yaoundé II,  les 22  et 23 avril  2015 une réflexion sur « L’enseignement du droit à l’ère de la professionnalisation ».

Etablissements classes : le gouvernement veut inspecter autrement

La cérémonie de lancement de la campagne nationale des inspections des établissements classés qui s’est déroulée le 15 juin 2015 à Yaoundé s’est voulue le cadre de présentation de la nouvelle approche envisagée. Les membres du comité national des inspections des établissements classés(Cniec) désignés pour mener la bataille ont été installés officiellement dans la foulée.

Justice fiscale : La gestion floue des carrières en question

Les revenus que produisent les carrières d’extraction dans la région du Centre ont été le point d’orgue d’une étude effectuée et présentée par le Centre de Recherche Africain de Développement Endogène et Communautaire le 15 juin 2015 à l’Hôtel Jouvence 2000 à Yaoundé.

Cyber criminalité : Les responsables du Minjustice à l’école de la répression

L’Ecole Nationale de l’Administration et de la Magistrature (Enam) a abrité un séminaire sur la « répression de la criminalité cybernétique »  du 08 au 12 juin 2015 avec ses responsables.

Douanes : 282 milliards de FCFA collectés en 5 mois

La 2ème réunion semestrielle de coordination des responsables centraux et déconcentrés de la direction générale des Douanes  s’est tenue à Yaoundé ce 4 juin 2015.

Minjustice : Le rapport 2014 sur l’état des droits de l’Homme en cuisine

Les acteurs de la société civile et les parties prenantes impliquées dans l’élaboration de ce document indicateur de l’état des droits de l’homme au Cameroun se sont concertés le 3 juin 2015 dans la salle de conférence du ministère de la Justice.

Défile 20 Mai 2015 : le sous-préfet de Nkolafamba en chef d’orchestre

Le sous-préfet, de cet arrondissement, M.  Dominique Nyangse, a présidé les cérémonies marquant la célébration de la 43ème édition de la fête nationale de l’unité avec en toile de fond des médailles.

« Forces de défense en synergie avec les forces vives de la nation, pour relever les défis sécuritaires et préserver la paix au Cameroun et en Afrique Centrale », tel était le thème choisi dans tout le pays pour le 20 mai 2015.  Les bannières de la Place des Fêtes de l’arrondissement de Nkolafamba, ne se sont pas privées d’indiquer l’importance  militaire et sécuritaire pour la célébration. Le défilé militaire  a  donc fort logiquement ouvert la marche du défilé,  ce 20 mai 2015 à Nkolafamba. C’était la première étape  de la parade juste après l’exécution de l’Hymne national par les élèves du Lycée de Nkolafamba, la revue des troupes et la présentation des corps constitués par Mme l’Adjointe au Sous-préfet. On a lors pu apprécier une laconique marche effectuée par une huitaine de gendarmes, un duo de policiers et un trio d’anciens combattants marquant le pas avec une solennité affirmée.  C’est seulement ensuite que dans les horaires prévues au programme, pendant plus de deux heures plusieurs écoles publiques, privées et confessionnelles sont passées devant la tribune où le sous-préfet, son adjointe et le  maire de la Commune de Nkolafamba pouvaient entendre s’élever dans le ciel ensoleillé des chants patriotiques et d’unité. Venus de toutes les localités de l’arrondissement, les élèves de Ngang II, du CES de Nkolmeyang,  de Mindick – Mehandang,  de Meven , du Lycée Technique d’Omvan, du Lycée de Nkoabang, de celui de Nkolafamba pour ne citer que ceux-là, ont battu le pavé de l’avenue du défilé.

Pour ce qui est du reste du défilé civil, il n’est pas excessif de dire qu’en dehors des établissements scolaires, le défilé a été celui du Parti des Flammes, surreprésenté. Tandis que les partisans arborant le rouge de l’Union des Populations du Cameroun ( Upc) ou encore le blanc du Social Democratic Front ( Sdf) ne dépassaient la dizaine en nombre et ne semblent même pas avoir voulu défiler.

La branche de Nkolafamba du Syndicat National de Mototaxis du Cameroun (SYNAMOC) a fait son passage assez théâtralement. Le maire. Jean Ondigui a pu apprécier leur passage, car tous ces conducteurs passés devant la tribune portaient leurs chasubles bleues.

Médailles

Sur la grande place, la liste des noms des personnes ayant apportées leurs contributions surtout financières à la mise en branle de la cérémonie a été lue.  Tout comme, des décorations ont été offertes solennellement à certaines personnes médaillées par le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale, Grégoire Owona.  A la lecture de l’acte portant nomination dans les ordres nationaux au titre du 20 mai 2015, une demi-dizaine de bénéficiaires est passée devant le Sous-préfet. Tel a été le cas de l’opératrice économique, Adéline Ngounou,  médaillée en argent et en vermeil ou encore M. Albert Elias Ndeffo,  salarié de la société Quifferou.  C’est donc le cœur à la fête que les différentes parties prenantes ont quitté la Place des Fêtes de ce modeste arrondissement  de la Mefou et Afamba.

D. Ebogo

 

M. Albert Elias Ndeffo, salarié de la société Quifferou, médaillé : « Je suis médaillé en vermeil et en argent. C’est une récompense qui m’a été accordée par le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale, Grégoire Owona, afin de m’encourager pour avoir servi la nation durant 17 ans. C’est un sentiment de joie et de satisfaction qui m’encourage à aller de l’avant. Et je pense d’ailleurs d’ici 8 ans, je vais prendre l’Or. »

Mme Adéline Ngounou Epse Kenmogne, Décoratrice, médaillée: « J’ai reçu une médaille du mérité vermeil et or qui récompense mes 20 ans d’efforts. Je suis la promotrice de l’entreprise K.A décors. Je fais dans la décoration. J’ai eu à travailler et j’ai mérité. Je veux simplement dire que quand tu as travaillé le Seigneur écoute et voit. De même, les yeux qui peuvent apprécier apprécient. Je reconnais mes efforts et cela a été une surprise, mais je tiens à remercier tous ceux avec l’aide de qui j’ai travaillé pour mériter cette médaille. Je remercie Dieu, le président de la République et  le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale, Grégoire Owona qui a signé mon arrêté ».


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