Human rights day statement: High Commissioner

Déclaration du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme à l’occasion de la Journée des droits de l’homme

JOURNEE INTERNATIONALE DES DROITS DE L’HOMME : Déclaration du REDHA

Depuis le  10 décembre 1948, La journée Internationale des Droits de l'Homme a été instaurée en souvenir de l'adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme par l'Assemblée Générale des Nations Unies.

« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits » : à travers ces mots, probablement les plus beaux et les plus évocateurs de tous les accords internationaux, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme offre cette promesse à tous de la réalisation des droits économiques, sociaux, politiques, culturels et civiques comme fondement d’une vie à l’abri du besoin et de la peur.

Ces droits de l’homme ne sont pas spécifiques à un pays. Ils ne sont pas non plus une récompense pour un bon comportement, ou encore propres à une époque ou à un groupe social. Ce sont les droits inaliénables de toutes les personnes, à tout moment.

Ce sont les droits de toutes les personnes, peu importe leur couleur, leur race ou leur appartenance ethnique ; vivant ou non avec un handicap, citoyens ou migrants, sans distinction de sexe, de classe, de croyance, d’âge ou d’orientation sexuelle.

Beaucoup de personnes, mais pas toutes, ont pu accéder à la liberté contre la torture, l’emprisonnement injustifié, les exécutions sommaires, les disparitions forcées, la persécution et les discriminations injustes, les violations des droits de l’homme ne sont pas seulement des tragédies personnelles. Elles sont des signaux d’alarme qui peuvent nous avertir de l’imminence d’une crise bien plus grande.

Tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, doivent s'efforcer, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations et celles des territoires placés sous leur juridiction.

Fait à Douala, le 10 Décembre 2014

 

Me  Alice NKOM                                                              Maximilienne  Ngo  MBE

PCA REDHAC                                                       Directrice Exécutive du REDHAC

PROMOTE 2014 : La CNPS mise sur la proximité

A la faveur de ce rendez-vous Yaoundéen des entreprises, la Caisse nationale de la prévoyance sociale a fait le pari de se rapprocher de ses assurés avec un stand aux allures de centre d’écoute.

PROMOTE 2014 : Effervescence avec dommages collatéraux

Ce samedi 06 décembre 2014, la grand-messe des entreprises  Promote a pris ses quartiers, comme à l’accoutumée,  sur la colline de Nkolnyada. Ce festival du savoir, de la technologie et du savoir-faire laisse subodorer quelques innovations. Même si ce n’est pas encore la grande affluence ce premier jour, les couleurs, les sons et les images  en disent long sur ce rendez-vous du donner  à voir et  du donner à recevoir.  Au programme également, des incidents en guise d’effets collatéraux.

Transports : CAMRAIL renforce le contrôle du trafic

A la suite des assises du comité interministériel des infrastructures ferroviaires communément appelé Comifer, le ministre des Transports, Robert Nkili, a présidé le 03 décembre 2014  la mise en service de l’autorail de contrôle des voies ferroviaires à la gare voyageur de Yaoundé.

Camrail, filiale du groupe Bolloré Africa Logistics concessionnaire de la gestion et de l’exploitation du chemin de fer au Cameroun depuis 1999 vient encore d’investir dans les infrastructures et le matériel ferroviaires. Cette fois-ci, c’est un peu plus de 2,3 milliards de FCFA qui ont été déboursés par la société ferroviaire du groupe à Vincent Bolloré pour l’achat d’un autorail de contrôle des paramètres géométriques de la voie ferroviaire.

Pour la cérémonie de mise en service officielle, le ministre camerounais des Transports, Robert Nkili, a effectué une descente sur le terrain pour toucher du doigt cette nouvelle acquisition qui « contribue à la modernisation et à la sécurité des transports ferroviaires ». Dès 15 heures, le ministre qui avait pour hôte le directeur général de Camrail, Quentin Gérard et le président du Conseil d’administration de la même entreprise, Hamadou Sali, a pu monter à bord de cet autorail qui portait la neuve peinture rouge et blanche de l’entreprise camerounaise.

Long à peine comme un wagon et configuré comme une locomotive ordinaire, cet autorail de contrôle des paramètres doit «  permettre au chemin de fer camerounais de recueillir des informations sur la qualité géométriques de la voie, ainsi que des données sur le profil des rails, sur l’usure du chemin de roulement, sur l’inclinaison et les défauts de surface des rails », explique t-on à la Camrail.

De fait, cette sorte de petit train va aussi collecter pour les ingénieurs de la société, toutes les données devant aider à trouver le meilleur équilibre entre la vitesse la plus élevée et celle la plus lente.

Marque autrichienne

C’est donc un petit concentré de technologie que la Camrail vient d’acquérir. Pour sa fabrication, l’entreprise que dirige Quentin Gérard s’est adressée à la société autrichienne, Plasser et Theurer qui a une expérience de la maintenance et du matériel ferroviaire. L’autorail est ainsi rodée pour travailler jusqu’à une vitesse de 80 Km/h avant de transmettre tous les éléments qu’il aura collecté à l’aide de ses capteurs à des ordinateurs montés à bord.

On se souvient encore que le 02 mai 2014, le Premier ministre camerounais, Philémon Yang, a procédé à la mise en service officielle du train « Intercity », ainsi que les bus électriques pour l’Université de Yaoundé I. Par la même occasion l’offre tarifaire avait été fixée à 9000 F pour la première classe et 6000 F pour la classe premium. A l’université de Yaoundé I, la première ligne de bus 100% électriques était mise en marche par la même occasion. Ces bus dits « Bluebus » desservent le campus et sont voués à transporter les étudiants et les enseignants au sein de l’université. L’objectif visé étant de transporter gratuitement  près de 3500 étudiants et enseignants par jour.

Quoiqu’il en soit, ce nouvel investissement rentre dans le cadre de la convention de concession qui prévoit que, entre 2009 et 2020, la Camrail doit investir dans le secteur plus de 150 milliards de FCFA dans le secteur. Autant dire pour les 6 prochaines années, le train est en marche.

Willy Zogo

Gouvernance : LE FEICOM, 40 ans plus tard

Le Fonds spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunal(Feicom) célèbre son 40ème anniversaire du 24 novembre au 05 décembre 2014. Une occasion propice pour revisiter les états de service de la banque des communes.

CNDHL : ), Mme Elangue, née Eva Jacqueline Etongue Mayer, la nouvelle Secrétaire Générale à la barre

Nommée le 7 novembre 2014 à la tête du Secrétariat Permanent de  la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés par un décret présidentiel,),  Mme Elangue, née Eva Jacqueline Etongue Mayer a formellement été installée une semaine plus tard,  jour pour jour, par le président de ladite institution, le Dr Chemuta Divine Banda. Celle qui prend ainsi la barre connait bien le domaine mais surtout aussi la maison…

Dans les couloirs et en dehors de la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés  (CNDHL),  elle se fait appeler promptement Mme Eva,  mais lorsqu’il faut respecter la forme des actes publics, c’est Mme Elangue, née Eva Jacqueline Etongue Mayer, qui est de rigueur. Du reste, telle est la forme solennelle que le décret N°2014/451 du 7 novembre dernier a retenu pour élever cette juriste de 44 ans, au poste de SG, un poste qui au demeurant lui attribue « rang et prérogatives de Secrétaire général de ministère ».

GOUVERNANCE FONCIERE : La société civile se concerte sur la réforme à venir

Dans un contexte de révision de la loi foncière entreprise depuis 2012, une plate-forme nationale de concertation de la société civile sur la réforme des politiques et législations foncières a été lancée dans le cadre de la stratégie nationale d’engagement sur la gouvernance foncière (Snef). C’était au cours d’un atelier tenu à Yaoundé les 16 et 17 octobre dernier.

L’impulsion a été donnée en 2010, par le président Paul Biya. Il  appartenait donc au ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières (Mindcaf) à la tête duquel est placée Jacqueline Koung a Bessike, de mettre en pratique la reforme du secteur foncier. Mais, étant donné la complexité des enjeux et des acteurs, la réforme ne pouvait être la seule affaire des pouvoirs publics. C’est en cela que les concernés, populations urbaines et rurales entre en jeu. Et pour mieux canaliser leurs attentes, il fallait une plateforme, celle de la société civile. D’où la naissance du cadre d’une Stratégie nationale d’engagement sur la gouvernance foncière (Snef).

Energie : Plan énergétique de l’Afrique centrale

Les pays membres de la CEMAC et de de la CEEAC ont érigé une stratégie commune pour le développement des projets qui pourront assurer un accès universel aux services énergétiques moderne à l’horizon 2030.

Vatican : le synode de la réforme

Pendant deux semaine, le Synode extraordinaire sur les défis pastoraux sur la famille, les évêques ont planché sur la question homosexuelles et sur les couples divorcés-remariés, sans arriver à un consensus.

Samedi 18 octobre, les 200 évêques ne sont tombés d’accord sur la façon dont l’Eglise entend agir face aux homos et aux divorcés –remariés. Après deux semaines d’après débats, deux textes ont été publiés : un rapport d’étape le 13 octobre, puis le texte final, qui sera envoyé dans les diocèses, où chacun sera invité à poursuivre la réflexion au niveau local, avant un prochain synode, avant un prochain synode en octobre 2015. Et c’est le Pape François qui prendra ensuite les décisions.

Nécrologie : Que mama rosette repose en paix

Décédée le 2 octobre dernier en Afrique du Sud des suites de maladie, Mme Mbouchouang Rosette, maire de la commune de Bangou, génitrice de la Première dame du Cameroun, chantal Biya a été inhumée ce 17 octobre 2014, à Mvomeka’a, village du président de la République Paul Biya.

Il est environ quatorze heures et quarante minutes quand commence la procession vers le caveau familial de la résidence présidentielle à Mvomeka’a, village du chef de l’Etat, son Excellence Paul Biya. Dans quelques minutes, Mme Rosette Marie Ndongo Mengolo, Epse Mboutchouang, maire de la commune de Bangou, et génitrice de la Première Dame camerounaise, Mme Chantal Biya sera inhumée. C’est donc l’ultime voyage  pour celle que l’on surnommait affectueusement Mama Rosette. Cette ultime phase n’est que l’épilogue d’une cérémonie d’obsèques à la dimension de la disparue.  En effet, la Messe pontificale d’inhumation débute à treize heures dès l’arrivée du couple présidentiel, Chantal et Paul Biya. L’office est dirigée par le nonce apostolique, avec  comme célébrant, Monseigneur Christophe Zoa, Evêque de Sangmélima, dans le département du Dja –et-Lobo, Région du Sud.

France : Dieudonné Mballa Mballa, les affaires se multiplient

Dieudonné mis en examen pour fraude fiscale et abus de biens sociaux ce vendredi. L’artiste humoriste d’origine camerounaise, connu pour son impertinence, n’en finit pas avec les informations judiciaires, les mises en examen et les condamnations des tribunaux de son pays, la France. Son impertinence en serait-elle à l’origine ?

Le polémiste français d’origine camerounaise Dieudonné Mballa Mballa, du nom d’artiste Dieudonné, est soupçonné d’avoir fraudé le fisc. L’enquête porte notamment sur les zones d’ombre de son business, selon l’hebdomadaire l’Express. Une information judiciaire avait déjà été confiée début avril au juge Renauld van Ruymbeke. Les enquêteurs  se sont notamment interrogées sur plus de 400 000 euros expédiés  depuis 2009 au Cameroun, pays où il des liens familiaux, alors que le polémiste, condamné à plusieurs reprises par les tribunaux, notamment pour des propos antisémites, n’acquittaient pas le montant de ses amendes.  Il les a depuis payées.

Cameroun : 60ème Conférence parlementaire du Commonwealth

Le président de la République son Excellence Paul Biya a procédé à l’ouverture  de la Conférence parlementaire des pays membres du Commonwealth. Au total, 800 délégués venant de 53 pays membres de l’association des parlements du Commonwealth  ont fait le déplacement de Yaoundé. Le thème des assises qui s’achèvent le 9 au soir : « Repositionner le Commonwealth par rapport à l’agenda de développement Post-2015 » ; Les parlementaires vont plancher sur des sujets touchant la vie des populations qu’ils représentent ; au menu également, des sujets liés à la politique internationale, et l’évolution du système parlementaire parmi les états membres de l’association.

Université de Yaoundé II : La faculté de droit en pleine re-forme

Depuis le début de l’année 2014 et l’arrivée du professeur Magloire Ondoa à la tête de la faculté de Droit et de Sciences politiques, moult changements positifs ont été observés. Toute chose qui fait dire qu’un vent de  reforme traverse le campus.

CNPS/Université de Yaoundé II-Soa : Accord pour le soutien des cop’s

La convention de parrainage par la CNPS de la licence professionnelle « Droit, Contentieux et Pratique du Travail et de la Sécurité Sociale » de la faculté des Sciences juridiques et politiques de l’université de Yaoundé II-Soa, a été signée ce vendredi 11 juillet 2014, à Yaoundé.

La salle du Conseil d’administration de la CNPS a revêtu ses atouts des beaux jours pour accueillir des hôtes de marque ce vendredi 11 juillet 2014. C’était à l’occasion de la signature de la convention de parrainage par la CNPS, de la licence professionnelle « Droit, Contentieux et Pratique du Travail et de la Sécurité Sociale (DCPTS) » - ouverte au début de l’année académique 2013-2014, à la faculté des Sciences juridiques et politiques de l’université de Yaoundé II, Soa -, par le directeur général de la CNPS, Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame et le Professeur Magloire Ondoa, doyen de ladite faculté. L’objectif est de créer un vivier de jeunes camerounais, étudiants ou cadres d’entreprises, capables de gérer, de manière efficace et efficiente, les aspects de la sécurité sociale dans les structures.

Projets d'accord de partenariat volontaire Apv – Flegt

Vers une appropriation et une capitalisation des attentes des différents acteurs.

En  ouvrant l'atelier pour la présentation des  termes de  référence le 7 août dernier  dans un  hôtel de la  place à  Yaoundé,  il  était question, pour les différents partenaires  des projets « analyser les défis de la mise en œuvre  de l’Apv – Flegt au Cameroun » et « mise en  place d’un  système national d’observation indépendante externe et normalisé ( OE- Flecgt 2», d’informer les parties  prenantes clés du secteur forestier, ainsi  que les  Hommes des  médias sur les objectifs desdits  projets.

Route : le Conaroute veut harmoniser le droit routier

Le conseil national de la route (Conaroute) sous la houlette du Premier ministre camerounais représenté par son secrétaire général, Louis Paul Motazé, a lancé le 22 juillet 2014, pour trois jours,  sa troisième série des conférences des points focaux. Au menu, plusieurs problèmes dont celui des textes de loi régissant la prévention et la sécurité routière.

Le Conaroute n’est pas spécifiquement une instance de réflexion sur le droit de la route. Pourtant, il est question de règlementation routière dans l’agenda de cette troisième série de conférence du Conaroute. Ce Conseil, avant tout est une instance de suivi non seulement des avancées mais également des difficultés observées dans le secteur des infrastructures routière au Cameroun. Pour cette troisième série de conférences comme il en tient chaque année, les points focaux du Conseil ont eu à mettre sur la table au sein du siège du chef de gouvernement et président du Conseil «  une vingtaine de problématiques cruciales qui entravent la mise en œuvre de la politique nationale de route », a expliqué le représentant du PM, Louis Paul Motazé. Les routes au Cameroun sont sujettes à divers problèmes. En lançant les travaux de cette nouvelle série de concertations des acteurs de la route, le ministre secrétaire général des services du Premier ministre, Louis Paul Motazé ,a révélé que : « Les problématiques de la route soumises aux points focaux du Conaroute sont autant liées à l’entretien, aux interventions diverses et à l’évaluation des programmes mis en place ou encore d’exécution qu’aux financements et aux procédures de passation des marchés des infrastructures routières et aussi à la prévention et la sécurité routières.»

CNPS: COMMUNIQUE RADIO-PRESSE

Le Chef de Centre de Prévoyance Sociale de Bassa invite les personnes dont les noms suivent, victimes d’un accident de travail à se présenter de toute urgence auprès du Service de l’Accueil et de l’Immatriculation dudit Centre, en vue de compléter leurs dossiers en souffrance.

Point de presse MINCOM : Réajustement des prix des hydrocarbures à la pompe

Monsieur le Secrétaire Général du Ministère de la Communication,

Monsieur l’Inspecteur Général,

Messieurs les Conseillers Techniques,

Madame, Messieurs les Inspecteurs,

Madame, Messieurs les Directeurs et Chefs de Divisions,

Chers Collaboratrices, Chers Collaborateurs,

Mesdames, Messieurs les Journalistes,

Chers Invités,

Je voudrais tout d’abord, une fois de plus, vous souhaiter une chaleureuse bienvenue dans cette salle de conférences de mon Département ministériel qui vous est désormais familière, à l’occasion de l’échange que j’ai souhaité avoir avec vous sur la dernière actualité relative, comme vous le savez certainement déjà, à l’augmentation des prix des hydrocarbures à la pompe, rendue publique depuis hier, 30 juin 2014, et effective à partir d’aujourd’hui, 01er juillet 2014.

Au terme de cette décision prise par le Gouvernement, les prix des hydrocarbures à la pompe se présentent désormais ainsi qu’il suit :

- le litre d’essence super passe de 569 francs CFA à 650 francs CFA, soit une augmentation de 81 francs CFA ;

- le litre de gasoil passe, quant à lui, de 520 francs CFA à 600 francs CFA, soit une augmentation de 80 francs CFA ;

- en ce qui concerne le gaz domestique, la bouteille de 12 kilos et demi passe de 6 000 francs CFA à 6 500 francs CFA, soit une augmentation de 500 francs CFA ;

- le prix du litre de pétrole lampant, qui concerne les populations les plus défavorisées, reste inchangé, à hauteur de 350 francs CFA.

À titre de rappel, la moyenne des prix réels des hydrocarbures à la pompe et du gaz domestique, c’est-à-dire ceux qui auraient été appliqués en dehors de toute subvention de l’État, se présentent ainsi qu’il suit :

- le super, 825 francs CFA le litre, soit une différence de 175 francs CFA ;

- le gasoil, 770 francs CFA le litre, soit une différence de 170 francs CFA ;

- le pétrole lampant, 705 francs CFA le litre, soit une différence de 355 francs CFA ;

- la bouteille de gaz domestique de 12 kilos et demi, 9 230 francs CFA, soit une différence de 2 730 francs CFA.

Il est à noter que chacune des différences que je viens d’évoquer dans le rapport entre le prix réel hors subvention et les nouveaux prix appelés à être pratiqués, continue d’être supportée par l’État, au bénéfice des consommateurs.

L’État ne laisse donc pas à l’abandon les consommateurs, puisque la subvention aux prix des produits pétroliers demeure. Elle est simplement réduite, dans une proportion, somme toute, raisonnable, en tout cas, de nature à permettre au budget de l’État de mieux la supporter.

Les différents réajustements opérés, qui exceptent ou affectent d’une manière relative les hydrocarbures, en fonction de leurs utilisations prioritaires par les différentes couches sociales, et en rapport avec leur niveau de revenus, répondent à la nécessité, devenue impérieuse, de tenir compte, dans les grands équilibres macroéconomiques de la Nation, de la hausse tendancielle des cours du pétrole brut sur les marchés mondiaux, corrélée avec la charge toujours plus croissante des coûts liés à la subvention des prix des hydrocarbures à la consommation finale des ménages et des différents usagers, sur le budget de l’État.

Vous vous souvenez en effet qu’au cours de l’année 2008, le Chef de l’État, Son Excellence Paul BIYA, soucieux d’alléger le poids de l’inflation sur le coût de la vie et le pouvoir d’achat de nos populations – laquelle inflation était elle-même due à des causes exogènes liées à la crise financière et économique mondiale – avait décidé, entre autres mesures, de procéder au blocage des prix des hydrocarbures à la pompe, par une subvention publique directement financée à partir du budget de l’État, via la Société Nationale de Raffinage (SONARA).

Ce mécanisme d’assistance aux prix à la consommation finale des produits pétroliers à la pompe a, de 2008 à 2013, coûté à l’État la somme de 1 200 milliards de francs CFA.

Rien qu’au terme des six premiers mois de l’année en cours, les subventions versées par l’État, s’élèvent à 157 milliards de francs CFA, soit un montant cumulé, depuis 2008 jusqu’à ce jour, égal à 1 357 milliards de francs CFA.

À la lecture de ce chiffre, qui représente à lui tout seul, 36% du budget de l’État pour l’année 2014, on prend parfaitement la mesure de l’incidence de la subvention des prix des produits pétroliers sur la capacité du Gouvernement à consacrer des ressources publiques conséquentes aux nombreux projets sociaux, éducatifs et infrastructurels, nécessaires à l’amélioration du bien-être des populations, ainsi qu’à celle de notre taux de croissance, qui conditionne pour une part déterminante, la réalisation des objectifs d’émergence de notre pays à l’horizon 2035.

Il importe en effet d’indiquer que le montant cumulé de la subvention de l’État aux prix des carburants à la pompe, soit 1 200 milliards de francs CFA de 2008 à 2013, tel que je viens de le relever, correspond à 120% du budget d’investissement public de l’exercice 2014.

Il équivaut à cinq fois le budget des Travaux Publics, quatre fois celui de l’Éducation de Base, des Enseignements Secondaires et de l’Enseignement Supérieur, tous les trois pris ensemble.

Cette somme aurait par ailleurs permis de réaliser quatre barrages hydroélectriques, comme celui de Lom Pangar, six hôpitaux de référence, ou encore la construction de 2 400 kilomètres de routes bitumées.

De plus, la SONARA, à travers laquelle l’État intervient pour opérationnaliser la subvention des prix des hydrocarbures à la pompe, est elle-même aujourd’hui menacée dans sa survie, en raison de la pression exercée sur son équilibre économique et financier, par le poids de son intervention dans le processus de mise en œuvre de cette subvention.

En effet, la raffinerie de la SONARA, avec une capacité actuelle de l’ordre de 2 millions de tonnes de produits raffinés par an, est techniquement capable de satisfaire la demande nationale telle qu’elle s’exprime aujourd’hui, à hauteur de 1,85 million de tonnes par an.

Consciente de l’évolution rapide de la consommation nationale en produits pétroliers, qui est actuellement d’environ 9% par an pour l’essence super et le gasoil, la SONARA avait entamé en 2009, un grand projet structurant d’extension et de modernisation de son outil de production, avec pour but de porter sa capacité de traitement à 3,5 millions de tonnes de produits raffinés par an, d’accroître le traitement des bruts camerounais et d’améliorer, de ce fait, sa rentabilité et sa compétitivité.

S’agissant de la capacité de la SONARA à raffiner les bruts camerounais, il faudrait tout de suite préciser qu’à l’origine, cette raffinerie avait été conçue pour traiter majoritairement des bruts légers dont la présence demeure encore marginale dans la production pétrolière de notre pays.

La raison en est qu’à sa création en 1981, la production réelle du Cameroun étant encore particulièrement faible, et qu’elle n’était constituée que d’un brut léger, en l’occurrence celui appelé « brut kolé », la rentabilité de la raffinerie imposait une importation d’autres bruts légers en provenance de gros producteurs, tels que le Nigeria, le Gabon ou encore l’Angola.

Mais au fur et à mesure que les recherches pétrolières évoluaient en s’intensifiant, la production camerounaise allait connaître une augmentation sensible, mais en brut lourd, pour lequel la SONARA n’était pas équipée en termes de raffinage.

La conséquence en est que la SONARA se trouve aujourd’hui en situation de devoir importer des bruts légers pour le raffinage desquels elle est équipée, afin de satisfaire la demande locale, même s’il est vrai que la proportion de ces bruts dans la production nationale commence à connaître un certain accroissement, avec notamment la mise en exploitation des gisements d’Ébomé au large de Kribi.

Nonobstant l’option initiale qui avait été prise pour le formatage technologique de la SONARA, en la spécialisant majoritairement dans le raffinage des bruts légers, le projet global de mise en place de cette unité industrielle de premier plan, avait prévu une évolution progressive vers le traitement des bruts lourds qui caractérisent encore à l’heure actuelle la grande majorité de la production pétrolière camerounaise.

La première phase de ce projet, appelée « projet d’extension et de modernisation », prévue pour parvenir à son terme en septembre 2014, est estimée à 220 milliards de francs CFA environ.

La seconde phase, dont le marché vient d’être attribué, est quant à elle chiffrée à 350 milliards de francs CFA, soit au total 570 milliards de francs CFA pour l’ensemble du projet.

Mais, en raison de la charge toujours plus croissante que le niveau des subventions fait peser sur les finances de l’État, celui-ci éprouve de plus en plus de difficultés à honorer à temps ses engagements vis-à-vis de la SONARA.

Pour l’année 2014 –  donc l’année en cours – et à titre d’illustration, 220 milliards de francs CFA avaient été budgétisés pour couvrir les manques à gagner de la SONARA issus de l’application du prix subventionné pour les hydrocarbures à la pompe.

Mais aujourd’hui, alors que nous ne sommes qu’à mi-parcours de l’année budgétaire, ces prévisions sont déjà en dépassement de plus de 100 milliards de francs CFA, et les projections pour la fin de l’année, estimées quant à elles à 450 milliards de francs CFA, au lieu de 220 milliards initialement prévus.

Quant aux créances dues par l’État à la SONARA, et au titre de cette politique de subvention, elles se situent à l’heure actuelle autour de 300 milliards de francs CFA, alors que dans le même temps, le cumul des impayés des engagements de la SONARA vis-à-vis de ses partenaires et autres fournisseurs, s’élève à 550 milliards de francs CFA.

Dans un tel contexte, la situation de la SONARA est en train d’atteindre un seuil critique préoccupant.

Sa trésorerie ne lui permet plus d’obtenir des lignes de crédits, nécessaires à l’achat des pétroles bruts en quantité suffisante, pour satisfaire les besoins du marché intérieur, au point que la SONARA s’est trouvée dans l’obligation de baisser le volume de sa production, de 340 mètres cubes par heure à 200 mètres cubes par heure, de manière à éviter un arrêt total de ses unités de production.

Le déficit de production qui s’en est suivi a contraint l’État à souvent faire recours aux importations de produits finis, qui exposent directement le marché intérieur aux fluctuations des cours mondiaux.

Face à cet état de choses, qui revêt un réel caractère d’urgence et de gravité, le Gouvernement a donc dû prendre la décision de procéder à un réajustement des prix à la pompe, tel que je vous l’indiquais tantôt, afin d’éviter l’effondrement total du système, et de s’aligner sur l’orthodoxie de la régulation des marchés pétroliers nationaux à travers le monde.

Mais néanmoins, la mesure adoptée ne met pas un terme au principe de la subvention des prix.

Celle-ci, c’est-à-dire la mesure qui vient d’être prise par le Gouvernement, a simplement pour effet de ramener lesdites subventions à un niveau supportable par les finances publiques.

Ainsi, c’est dans une proportion inférieure à 50% en moyenne que cette subvention se trouve aujourd’hui diminuée, avec une structure qui se présente désormais comme suit :

- le coefficient d’ajustement passe de 57,47 francs par litre à 36,68 francs par litre pour le super, et de 65,21 francs par litre à 39,22 francs par litre pour le gasoil ;

-la subvention sur le cabotage, c’est-à-dire, le transport des produits pétroliers, de la côte maritime sur l’Océan Atlantique jusqu’au port d’estuaire sur le Wouri entre Limbé et Douala, passe de 7,92 francs par litre à 5,42 francs par litre pour le super, et de 8,23 francs par litre à 5,73 francs par litre pour le gasoil ;

-la redevance portuaire passe de 2,38 francs par litre à 1 franc par litre pour le super, et de 2,72 francs par litre à 1,34 franc par litre pour le gasoil ;

-le passage dépôt passe, pour le super et le gasoil, de 12,45 francs par litre à 6 francs par litre;

-le fonds de lutte contre la fraude passe à 0,21 franc par litre à 0 franc par litre pour le super ; de 0,16 franc par litre à 0 franc par litre pour le gasoil ; et pour le pétrole lampant, de 1,87 franc par litre à 0 franc par litre ; il est donc supprimé dans les trois cas ;

- la Taxe Spéciale sur les Produits Pétroliers (en abrégé TSPP) passe de 120 francs par litre à 80 francs par litre pour le super, et de 65 francs par litre à 60 francs par litre pour le gasoil ;

- les postes libéralisés passent de 55,24 francs par litre à 52,24 francs par litre pour le super, et de 44,64 francs par litre à 41,64 francs par litre pour le gasoil.

Je souligne néanmoins qu’en dépit de la réduction de cette subvention qui entraîne un réajustement des prix des hydrocarbures à la pompe, la moyenne de ces prix au Cameroun demeure encore largement en deçà de celle applicable dans les pays à niveau de développement comparable au nôtre.

De plus, pour accompagner les couches socio-professionnelles susceptibles d’être les plus affectées par ce réajustement des prix, le Chef de l’État a décidé des mesures d’accompagnement suivantes, qui seront prises sans délai :

- d’abord, le maintien des prix du litre du pétrole lampant à son niveau actuel, à savoir 350 francs CFA, tel que je l’indiquais tantôt ;

- ensuite, la réduction de 50% du montant de l’impôt libératoire applicable aux populations à bas revenus ;

-  la réduction de 50% de la taxe de stationnement ;

-  la réduction de 50% de la taxe à l’essieu ;

- la revalorisation des salaires des agents publics ;

- et enfin, le début immédiat des concertations paritaires, en vue de la revalorisation du SMIG, c’est-à-dire du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti.

S’agissant de la revalorisation des salaires des agents publics, le Ministre des Finances est d’ores et déjà en train de procéder aux études et simulations y afférentes, afin de les adresser à qui de droit.

Quant à la revalorisation du SMIG, elle sera, dans les tout prochains jours, soumise à l’examen de la Commission Consultative Nationale du Travail, compétente pour connaître de ladite question. Le Ministre du Travail et de la Sécurité Sociale a, à cet effet, adressé aux membres de ladite Commission, les convocations d’usage.

Mesdames, Messieurs les Journalistes,

Voilà donc présentés, l’économie, les tenants et les aboutissants de la mesure gouvernementale qui vient d’être prise.

Au nom du Gouvernement, je demande à nos populations de recevoir ces ajustements avec beaucoup de responsabilité, de compréhension et de civisme, de ne céder à aucun moment à quelque manœuvre d’instrumentalisation dont elles pourraient être la cible, et dont le seul dessein serait de mettre à mal la paix et la stabilité dans notre pays.

Je leur demande de bien comprendre qu’une telle mesure comporte des effets induits, au bénéfice du progrès de la Nation tout entière et de la relance de notre politique d’investissement, gage de la marche du Cameroun vers l’émergence à l’horizon 2035.

Je les exhorte à comprendre qu’une telle mesure, pour autant qu’elle puisse à première vue, paraître comme contraignante pour leur pouvoir d’achat, s’avère en réalité indispensable pour l’amélioration de l’équilibre global de notre économie, et partant, de leur bien-être et de leur épanouissement au plan social.

Nous devons tous garder à l’esprit que le développement et le salut de chaque Nation nécessite, à un moment donné, une dose de sacrifices à laquelle il faut se consacrer.

Le Cameroun ne saurait échapper à cette contrainte.

J’ai évoqué plus haut quelques réalisations qui auraient pu être opérées entre 2008 et 2013, n’eût été le poids de cette subvention sur le budget de l’État, et qui nous a contraint à recourir à des emprunts généralement en provenance de bailleurs de fonds étrangers.

Ces emprunts, nous devrons les rembourser. Peut-être pas nous-mêmes en tant que êtres physiques, mais à coup sûr, ceux qui demain nous succèderont dans l’existence de notre pays, c’est-à-dire notre progéniture et notre jeunesse d’aujourd’hui.

Or, le souci de tout parent n’est-il pas de léguer à sa postérité un héritage à la fois saint et viable ?

Une telle vertu nécessite donc aujourd’hui, que nous puissions en faire le sacrifice.

J’invite donc nos concitoyens à adhérer à cet impératif, qui n’était plus ni une option, ni un choix, mais qui était devenu une nécessité, dans un élan de responsabilité, de citoyenneté et de patriotisme, conscient du soutien qu’elles ont toujours apporté au Chef de l’État, Son Excellence Paul BIYA, dans sa quête permanente de l’amélioration du bien-être collectif et de la lutte contre toute forme de discrimination, quelle qu’en soit la nature ou la destination.

À vous les journalistes, femmes et hommes des médias, j’en appelle aussi à votre devoir de responsabilité et de citoyenneté, pour jouer pleinement le rôle de médiation sociale, que notre Nation est en droit d’attendre de vous ; une médiation au service des valeurs fondamentales de notre pays, à savoir, la paix, l’unité et la solidarité nationales.

Je vous remercie de votre aimable attention.

LETTRE OUVERTE DE YANDAL CELESTIN A TOUS LES CAMEROUNAIS EPRIS DE PAIX ET DE JUSTICE ET SOUCIEUX DE LA SECURITE DE LEUR PAYS

De ma Position au sujet de la Secte Islamiste « BOKO HARAM »

Mes chers compatriotes,

A l’heure où le Cameroun se joint à la Communauté Internationale pour combattre ce fléau qui gangrène notre environnement, je me dois de sortir de ma réserve, pour que malgré ma détention arbitraire et du fond de ma cellule, je puisse contribuer à l’éclaircissement de la lanterne du public sur la question sécuritaire au Cameroun en général et dans le Mayo-Rey en particulier.

The right to health: first ever state accounts made public

In 2009 the ministry of health launched a program to come out with national accounts in the domain of health.The program was largely sponsored by the world health organization, UNICEF, the global fund, USAID and other partners.This document constitutes the only one so far on the financing of Health in Cameroon.

A ceremony to present the results of the compilation of national accounts of 2011 and to launch the activities of the 2012 year was organized at the Yaoundé Hilton Hotel on the 17th of June 2014 presided over by the minister of Health Andre Mama Fouda. The accounts revealed that, reproductive health represent 6.04% of current expenditure on health, the health of the child 24.3%, malaria 28.57%, HIV/AIDS 3.64%, and tuberculosis 0.6% according to the 2011 statistics showing that Cameroon is in a good footing in ensuring the people’s right to health.

However, a major worry expressed by both the minister of health and the representative of the world health organization; Dr. Charlotte Faty Ndiaye was the fact that out of the total expenditure on health in 2011 amounting to FCFA 503,98 billion, 52.2% came directly from households, just 32.9% from public expenditure and 14.4% from the rest of the world. This indicates that though the total public expenditure has increased globally over the years and access to health has been guaranteed, households have suffered the most to ensure that we get to this point. A situation that needs to be redressed and other actors like the media, insurance companies, enterprises amongst others contribute in greater proportions to enhance health.

With a global increase in state budget allocated to the health sector this year, it is hoped that many more people will have access to health in Cameroon and the doctor patient ratio will increase considerably in the coming years.

By Natalie Nkembuh

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