Jeunesse et Education civique : cadres de jeunesse et d’animation plus performants !

Le ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique (MINJEC) a  organisé, les  6 et 7 mai 2013,  au Palais des Congrès de Yaoundé, une rencontre des responsables des services centraux et déconcentrés. Le but de ces assises, formuler des directives à même de booster les performances des structures et des cadres du MINJEC sur le terrain.

C’est autour du thème l’ « harmonisation des méthodes d’intervention des professionnels de jeunesse et d’animation dans la réalisation des missions du MINJEC » que les responsables des services centraux et déconcentrés récemment promus du ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique (MINJEC), les cadres du ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (MINFOP) et  d’autres structures partenaires se sont retrouvés. Le prétexte de la rencontre, porter la réflexion sur les moyens de rendre les cadres de jeunesse et d’animation plus performants et d’optimiser l’opérationnalisation des structures partenaires de ladite administration, à l’instar du PAJER-U, et d’autres structures assimilées.

Le Cameroun adopte sa stratégie nationale inclusive

Les 29 et 30 avril 2013, le ministère des Finances (MINFI) a coordonné l’atelier de validation du document de Stratégie Nationale de Microfinance à l’hôtel Hilton de Yaoundé.

«  Il y a exactement un mois, nous avons procédé à l’examen approfondi du secteur de la Microfinance voire de la finance inclusive. Les conclusions de cet examen, nous ont permis de bâtir le document de stratégie, document de politique nationale présentant la vision, les axes d’intervention et le plan d’actions en vue d’atteindre l’inclusion financière au Cameroun dans un horizon déterminé », a déclaré le ministre des Finances, M. Alamine Ousmane Mey, au cours de son discours d’ouverture de l’atelier de validation du document de stratégie nationale de Microfinance. Ladite stratégie servira de plate-forme car, elle permettra d’inclure tous les acteurs du secteur financier du Cameroun. C’est ainsi que, pour l’un des participants de l’atelier, M. Valère Kissogole, alors chef de la division de l’administration des finances et du recouvrement au Programme Intégré d’Appui aux Acteurs du Secteur Informel (PIAASI), il est question de tenir compte de tous les intervenants du secteur, notamment, les assureurs, les opérateurs de téléphonie mobile, les entreprises de microfinance (EMF), les bailleurs de fonds, les clients. De ce fait, Il s’agit pour les différents opérateurs de trouver une homogénéité du cadre logique et règlementaire du secteur de la microfinance au Cameroun. C’est alors que le ministère des Finances, ne pouvant être juge et partie, a confié le travail de formulation de ladite stratégie à une équipe des consultants. Dans cette optique, le chef de la mission de cette équipe d’experts, M. Félix Agbobli Mawuko est revenu sur les quatre étapes suivies dans le cadre de l’élaboration de la Stratégie Nationale de la Finance Inclusive (SNFI). Il s’agit de la phase de lancement du processus, l’étude-diagnostique sur l’inclusion financière au Cameroun, la restitution du rapport de l’étude et la validation de la stratégie nationale. Puis, il a retracé les principales forces et les faiblesses du secteur de la Mmcrofinance ainsi que les opportunités et les menaces contenues dans le rapport diagnostic.

Affaire Bakassi : Travaux de la 31e Session de la Commission Mixte de l’ONU à Yaoundé

La capitale camerounaise, Yaoundé,  a accueilli le 25 avril 2013, les travaux de la 31e session de la commission mixte des Nations Unies pour la mise en œuvre de l’Arrêt de la Cour Internationale de la justice (CIJ) de la Haye  du 10 octobre 2002, concernant le différend territorial opposant le Cameroun et le Nigeria.

Il était plus de 11 heures dans l’une des majestueuses salles de réunion du Hiton Hotel de Yaoundé ,  quand Monsieur Amadou Ali, vice Premier ministre, ministre Délégué de la Présidence de la République en charge des Relations avec les Assemblées, chef de la Délégation du Cameroun, a prononcé son discours à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 31e Session de la Commission Mixte des Nations Unies sur l’Affaire Bakassi.

Devant un parterre d’illustres personnalités ayant fait le déplacement de Yaoundé, notamment Son Excellence Saïd Djinnit, représentant spécial du Secrétaire Général de s Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, président de la Commission Mixte et la délégation qui l’accompagnait, son Excellence Bello Adoke, Attorney Général de la Fédération , ministre de la Justice et chef de la Délégation du Nigeria, avec sa suite, les délégations onusiennes ; le corps diplomatique, les membres du gouvernement du Cameroun et les médias, M. Amadou Ali a présenté  le  « bilan  appréciable » de la Commission Mixte, onze après. « En effet, à ce jour, les experts du Cameroun et du Nigeria, assistés de ceux des Nations Unies, se sont accordés sur les emplacements des bornes frontière sur une distance d’environ 1913 km sur les quelques 2000km que compte l’ensemble de la frontière Cameroun-Nigeria. Soit un taux d’exécution de 95% des travaux d’évaluation ».

Secteur de l’énergie : un forum pour un Cameroun plus efficace énergétiquement

La cérémonie de lancement du forum d’échange sur l’efficacité énergétique au Cameroun s’est ouverte le 25 avril 2013 au Yaoundé Hilton Hôtel.

Résorber les pertes d’énergies électriques, optimiser la production, la distribution et la consommation de l’énergie électrique ou  inciter les entreprises camerounaises à s’investir et s’impliquer dans l’industrie énergétique ; tels sont les idées directrices qui ont gouverné les échanges entre les experts et spécialistes, nationaux et internationaux des questions d’énergie électrique.  «  Ce projet, dans un délai de 8 mois, vise la définition d’une politique, d’une stratégie et d’un plan d’action national d’efficacité énergétique en vue de proposer des outils politiques, financiers et législatifs, qui permettront d’encourager les usagers aux économie d’énergies », a communiqué le ministère de l’Eau et de l’Energie (MINEE) dans une note d’information à la faveur de l’ouverture du forum. Les échanges et les discussions prévues pour durer deux jours, accueillaient les participations de d’organisations nationales et internationales. C’est ainsi que le représentant résident de l’Union Européenne au Cameroun,  Raul Mateus-Paula, qui a pris part à la cérémonie n’a pas manqué de souligner les enjeux que constitue un secteur énergétique fiable pour une économie ambitionnant d’être émergente. Dans le même sens, l’ «  Energy Initiative Partnership Dialogue Facility » (EUEI PDF), ONG européenne,  représentée par M. David Otieno et d’autres partenaires internationaux telle que la Coopération Allemande, se sont donc mobilisés pour contribuer à la bonne marche de ses échanges. A également pris part à la cérémonie d’ouverture le directeur général de l’Agence de Régulation du Secteur de l’Electricité (ARSEL), M. Jean Pierre Kédi.

La loi de l’électricité à compléter

Il est ressorti de la communication du ministère de l’Eau et de l’Energie que les échanges se tenaient dans un contexte marqué par le mouvement de « finalisation des textes d’application de la loi régissant le secteur de l’électricité au Cameroun ». En revenant sur cette loi de l’électricité du 14 décembre 2011, le MINEE a rappelé que celle-ci qui se propose de régir la maîtrise de l’énergie électrique, vise une utilisation rationnelle de cette source d’énergie afin de parvenir à une optimisation de sa consommation aux différents niveaux de production, de transformation et de consommation finales dans les secteurs de l’industrie, du transport , du tertiaire et même du résidentiel.

Il a également été ainsi déclaré que : « les échanges auront pour objectif de développer les outils et les mécanismes règlementaires permettant une mise en œuvre effective de la maîtrise de l’électricité. ». Les outils en question vont concerner l’élaboration des normes et des exigences d’efficacité énergétique, du contrôle. De même des audits  seront désormais obligatoirement et périodiquement effectués sur les entreprises du secteur de l’énergie. Il sera également question de prendre des mesures pour encourager, inciter, sensibiliser et renforcer les capacités des consommateurs.

Des actions d’efficacité énergétique actuellement nulles

Actuellement, ce malgré le potentiel énergétique et d’économie d’énergie du Cameroun, le département ministériel en charge de l’énergie a reconnu que les actions d’efficacité énergétique restent nulles. Dans ce sens, les mesures qui seront mises sur pied  dans le cadre de la politique énergétique du gouvernement cibleront 15 % au minimum de la demande énergétique actuelle et 20 % des pertes d’énergie liées à la production, au transport et à la distribution. Pour y parvenir, l’Agence de régulation de la Norme et de la Qualité sera mise à contribution. S’agissant notamment des normes internationales, le Cameroun entend désormais se mettre en conformité avec les nouvelles règles sur la gestion de l’énergie, telle que la  « International Standard Organisation » (ISO) 50001, visant une réduction maximum des gaz à effet de serre.

Pour S.E.M Raul Mateus-Paula, le forum arrive à point nommé dans un contexte où, le délestage est un fait coutumier, où les entreprises ont du mal à émerger à cause du défaut de qualité dans la fourniture et la distribution des produits énergétiques.

Le forum d’échanges sur l’efficacité énergétique au Cameroun s’est refermé le 26 avril sur des propositions des panels d’experts portant sur le statut de l’énergie électrique au Cameroun, les pertes d’électricité dans la production et le transport.

Willy S. Zogo

Santé : Le MINSANTE combat le paludisme

Le 23 avril 2013 à l’hôtel Hilton de Yaoundé, le ministre de la Santé Publique (MINSANTE), M. André Mama Fouda, a tenu la 1ère réunion de plaidoyer pour l’organisation de la campagne de distribution des moustiquaires imprégnées de longue durée d’action (MILDA) en 2014.

43 milliards de FCFA, c’est le budget établi par le MINSANTE, pour la campagne de distribution des MILDA en 2014. Ceci justifie le lancement de la campagne de mobilisation des ressources, qui a pour objectif d’obtenir l’adhésion et l’implication des décideurs et des partenaires du Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP). Par ailleurs, l’ambition du PNLP est, de contribuer à l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035 et, de pérenniser les acquis. En ce sens que, selon le rapport du secrétaire permanent du PNLP, 8.500.000 MILDA ont été distribuées sur l’ensemble du territoire national et, le programme envisage de distribuer 12.599 345 MILDA en 2014. De ce point du vue, le MINSANTE M. André Mama Fouda a souligné que : « le gouvernement ne peut pas réaliser cette opération seul ». Ceci traduit la volonté du MINSANTE d’impliquer les partenaires divers secteurs, notamment ; la société civile, les entreprises privées, les artistes. Car, « c’est d’un partenariat public-privé dont nous parlons, et nous solliciterons toujours l’aide de tout un  chacun susceptible d’intervenir sur l’une des composante de la campagne », a-t-il souligné.

Economie de la zone CEMAC: un modèle macro économique unique pour les Etats membres

Une mission de consultation de la CEMAC a débuté ses activités au Yaoundé Hilton, le 15 avril 2013, sous la houlette du MINEPAT, pour analyser l’économie camerounaise en vue de la quête d’un modèle de cadrage macro économique pour toute la sous-région.

Du 14 au 28 avril 2013, une mission de consultation conduite par la Commission de la Communauté Economique et monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) séjourne au Cameroun. Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT), M. Emmanuel Nganou Djoumessi, a présidé  la cérémonie d’ouverture de ces  consultations qui seront menées auprès de certains ministères sectoriels et des organismes publics et privés. Cette cérémonie à laquelle les ministres respectifs  de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER) et celui de l’Eau et de l’Energie (MINEE), Messieurs Essimi Menye et Basile AtanganaKouna ont pris part, avait pour objectif, comme l’a précisé le MINEPAT, «  d’examiner la structure de l’économie camerounaise, ainsi que son fonctionnement, afin de suivre l’évolution conjoncturelle et de collecter des données statistiques pertinentes ».Sur le long terme, cette étude de la Commission de la CEMAC ambitionne d’élaborer un modèle de cadrage macro-économique de l’ensemble de la communauté.Le MINEPAT a par ailleurs affirmé que « ledit modèle permettra de procéder à l’évaluation des politiques économiques implémentées à l’échelle communautaire et  surtout au niveau de chaque pays membre de la communauté. ».

Transparence électorale : la société civile publie son rapport

La salle de réunion de l’hôtel Mérina de Yaoundé a abrité le 11 avril 2013, la Coalition de la Société Civile pour la Transparence Electorale qui publiaitson appréciation faite sur le fichier électoral biométrique.

C’est avec le projet ″Observation de la refonte du fichier électoral biométrique″ que la coalition répond présent à l’invitation faite par le président d’ELECAM, Dr Fonkam Azu’u d’observer le processus électoral à l’échelle nationale.Cette opération s’est menée du 1er au 28 février 2013. En effet, la coalition de la société civile a effectué son activité sur les 58 Départements que compte le Cameroun. La méthodologie de ses investigations a reposé sur plusieurs axes : la sensibilisation auprès des populations, la vérification du respect des dispositions de  l’article 52  relatives aux inscriptions sur les listes électorales, la réaction des populations au processus du fichier électoral biométrique, l’effectivité des kits électoraux et leur fonctionnement, et la collaboration entre ELECAM et les observateurs.De ce point de vue, il en ressort que, le mode sensibilisation reposait essentiellement sur les affiches aux bureaux de ELECAM,( à 34% du taux se sensibilisation) et sur les posters sur les voies publiques à 17%.

Sénatoriales 2013 : L’UPC SOUTIENT LE RDPC

A l’occasion de son 65ème anniversaire, célébré le 10 avril 2013 à l’Hôtel des Députés de Yaoundé, le parti du crabe a réitéré son alliance faite avec le parti du flambeau ardent.

« Malgré le fait que l’Union des Populations du Cameroun n’est pas autorisée à présenter ses listes dans le cadre des Sénatoriales du 14 avril 2013, nous tenons à exprimer notre foi en la valeur historique de l’alliance UPC/RDPC », a déclaréle Secrétaire Général de l’UPC, M. Robert Bapoo Lipot, au cours de la cérémonie célébrant les 65 ans d’existence de l’Union des populations du Cameroun. En d’autres termes, les 56 conseillers municipaux du parti historique ont pour consigne de voter les candidats présentés par le parti au pouvoir. Dans ce contexte, le SG de l’UPC reconnaît : « aujourd’hui les enjeux ont changé, entre Camerounais menant une réflexion portant sur l avenir du Cameroun, quelles que soient nos différences, il n’y a pas d’ennemis, il y a tout simplement des opinions divergentes ». Ceci, pour dire que le parti du crabe s’aligne dans la politique du chef de l’Etat M. Paul Biya, dont le cheval de bataille est de faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035. C’est ainsi que M. Robert Bapoo Lipot a rappelé que son parti n’a aucun problème avec le RDPC, ni avec son président national. A la question de savoir ce que l’Union des Populations du Cameroun acquiert de cette alliance avec le RDPC, le représentant de la faction UPC de feu. Augustin Frédéric Kodock, répond qu’il cherche à donner au Cameroun un cadre paisible. « Nous ne tenons pas à dresser nos militants et sympathisants contre l’Etat du Cameroun car, entre l’aventure et l’assurance, nous cherchons l’assurance du peuple», a-t-il souligné.

CNPS : les comités d’hygiène et de sécurité (CHS) au travail installés!

Le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale, Monsieur Grégoire Owona, a présidé le 25 mars 2013, dans la salle de conférence de la Caisse Nationale de la Prévoyance Sociale (CNPS), la cérémonie d’installation des Comités d’Hygiène et de Sécurité au travail  (CHS) de ladite institution.

Sept, c’est le nombre de Comités d’Hygiène et de Sécurité  au travail (CHS) qui ont été officiellement installés à la Caisse Nationale de la Prévoyance Sociale (CNPS) par le  ministre du Travail et de la Sécurité Sociale, M. Grégoire Owona. C’est  le Directeur Général de ladite Caisse, M. Alain Olivier Mekoulou Mvondo Akam qui a ouvert la cérémonie dans une salle de conférence  bondée. Les sept comités qui ont pris fonction opèrent tous dans l’intérêt des préposés de la CNPS exerçant dans la ville de Yaoundé.  Le DG de la CNPS a tenu à préciser qu’« un CHS a été créé dans tous les CPS de plus de 50 agents et une structure faîtière dénommée Comité de Coordination que je préside et qui coordonne les activités des autres CHS ». Etaient donc entre autres concernés,  le  Centre Hospitalier d’Essos,  le Centre de Prévoyance Social (CPS) de Yaoundé centre, le  CPS de Melen, le CPS de Mvog-mbi, le CPS de  Mimboman, le CPS de Messassi. « Les CHS visent à assurer à l’ensemble du personnel un environnement de travail sain et sécurisé », a déclaré le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale, pour justifier la mise en place de ces Comités. Il a ajouté  que «  les accidents de travail peuvent causer de nombreuses pertes de temps et d’argent ».

A quoi servent les CHS ?

Les CHS sont des instances consultatives chargées d'examiner les questions de santé et sécurité au travail. Ils sont obligatoires pour tous les établissements de plus de 50 employés et la CNPS n’en fait pas exception. Ce sont des instances chargées de veiller au respect des normes de santé et d’hygiène au sein des établissements publics et privés.

Leur rôle est donc celui de prévention des risques professionnels et d’assistance de la hiérarchie dans une action efficace de mise en œuvre d'une réelle politique de prévention.

Selon le  DG de la CNPS, M. Alain Olivier Mekoulou Mvondo Akam, « pour améliorer le quotidien des travailleurs, les CHS procèdent aux enquêtes en cas d’accidents de travail graves ». Ils sont notamment consultés sur les projets d'aménagement importants modifiant les conditions de santé et de sécurité, ou les conditions de travail ayant une incidence sur la santé et la sécurité du travailleur. Ils sont aussi consultés sur les mesures générales prises pour faciliter le maintien au travail des accidentés dans les services, des invalides et des travailleurs handicapés et sur le reclassement des agents reconnus inaptes physiquement à l'exercice de leurs fonctions. En outre, les CHS donnent leur avis sur les documents en matière d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail.

Quant au Comité de Coordination,il a été créé en son sein par la Décision  N°493/10/DG/CNPS du 27/04/2010, et cela conformément à l’Arrêté N°039/MTPS/IMT du 26 novembre 1984 fixant les mesures générales d’hygiène et de sécurité dans les lieux du travail.

Son rôle consiste  notamment à veiller à la formation des membres du CHS, à élaborer et évaluer périodiquement un programme de prévention des risques professionnels ou encore à définir la politique de santé et de sécurité au travail à la CNPS.

Les obligations, le rôle et le fonctionnement des Comités d’Hygiène et de Sécurité au Travail sont précisés par l’Arrêté n°039/MTPS/IMT  du 26 novembre 1984, fixant les mesures générales d’hygiène et de Sécurité sur les lieux de travail.

Comme pour prêcher par l’exemple,  la CNPS compte 281 membres repartis dans 32 Comités d’hygiène et Sécurité (CHS), dans les 10 régions du Cameroun et dans 13 départements.

Vivement que les CHS installés ne sombrent pas dans cette inertie tant décriée

Willy S. Zogo

FILIERE CAFE : Le Festicoffee ravit les exposants

Du 21 au 23 mars 2013, le boulevard du 20 Mai a servi de cadre à la première foire exposition ouverte aux acteurs de la filière du café.

Les participants ont débarqué des quatre coins du Cameroun. Ils sont venus notamment du Moungo, Région du Littoral, du Noun, Région de l’Ouest et du Nord-Ouest. C’est ainsi que, durant trois jours,ces acteurs de la filière café ont pu nouer des contacts, se faire connaître par le ministère du Commerce et celui de l’Agriculture et du Développement Rural ; et surtout promouvoir le fruit de leur dur labeur. Les stands installés à l’esplanade du boulevard du 20 mai étaient scindés en différents secteurs : les producteurs, les transformateurs,les commerciaux internes et externes, et les consommateurs. En effet, l’objectif visé par le projet « Renforcement et modernisation du système d’information des filières Cacao et café du Cameroun (SIF)» était de promouvoir la consommation locale du café. Dans cette lancée, le bilan dressé au deuxième jour d’activités semble satisfaisant pour les exposants. C’est le cas du directeur général de la Brûlerie du Moungo, Bertrand Gako pour qui «  l’affluence qu’on a sur le stand depuis le début de l’exposition est assez bonne. Pour une foire mise sur pied pour la première fois, le résultat est encourageant. Nous sommes satisfaits en ce sens qu’on a pu faire découvrir  au public notre produit ».Dans un coin de son stand, le directeur s’attèle à faire la promotion de son café « Yoan ».Il distribue les prospectus, oriente les curieux vers l’espace réservé à la dégustation, et répond aux sollicitations des visiteurs. A la question de savoir quelle est la particularité de son café, Bertrand Gako dit que,« l’usine est implantée à Nkonsamba, qui est le berceau de la production du café au Cameroun.Ce qui nous donne l’avantage d’êtres proches des producteurs, cela[leur] permet de choisir les meilleures graines de café pour la consommation ».

Le café : de la culture à la consommation

Du côté de la Coopérative Agro-industrielle du Noun (COOPAGRO), on se veut pragmatique. La COOPAGRO, réunit en son sein, les plantations Adamou Ndam Njoya, celles des moines de Koutaba, un GIC de femmes et les producteurs isolés.  A en croire son ingénieur agronome, M. Edmond Sangou, l’association est une somme d’expériences,  « les plantations Adamou Ndam Njoya et celles  des moines sont des unités de production qui datent de l’époque coloniale. Elles ont d’ailleurs la particularité d’avoir résisté à la crise caféière ». Il est à signaler que, ce sont  les membres du regroupement qui sont aussi producteurs du café. «  Le café va de la pépinière jusqu’à la récolte du café cerise, après, on fait le traitement puis le conditionnement dans de grands sacs prévus à cet effet, pour la vente directe », explique l’ingénieur agronome.Après le conditionnement, une partie est réservée à la transformation agro-alimentaire,ce qui,selon M. Edmond Sangou« conduit à avoir le café moulu prêt à l’utilisation dans les tasses, ou encore à obtenir le sirop de café qui est également une forme de boisson ». La COOPAGRO est aussi une cellule de réflexions autour du café. L’une de ces activités est la mise sur pied du concept des fêtes du café. Cette initiative concourt à la sensibilisation afin de vulgariser le café auprès des Camerounais. Au terme de cette journée, « c’est la satisfaction pour nous, en ce sens qu’on nous a découverts. Ceci nous a permis de nous évaluer  par rapport aux autres », conclut l’ingénieur.

En substance, le café est un bienfait pour la santé ; c’est ainsi que boire une tasse de café stimule l’attention, remonte le moral, et facilite la digestion en fin de repas. Il contient une série de composants vitaux et contribue à la couverture des besoins en substances minérales et en éléments de trace tels le fer, le potassium, et magnésium et le manganèse.

Clémence Likeng

FILIERE CAFE: UN FESTIVAL POUR LA RENTABILITE DU CAFE

Le MINCOM, Issa Tchiroma et le MINCOMMERCE, Luc Magloire Mbarga Atangana dégustant un café.

Le ministre du Commerce, M. Luc Magloire Mbarga Atangana  en présence de son homologue de la Communication, M. Issa Tchiroma Bakary a donné le 15 mars 2013, un point de presse au sein de son département ministériel pour la présentation des activités dudit festival.

«  Le café : un marché attractif ». C’est le thème sous lequel le Conseil Interprofessionnel du Café et du Cacao (CICC) a placé la première édition du Festival du Café en Afrique, ouvert au grand public. Après le FESTICACAO 2012, le FESTICOFFEE 2013 qui est un évènement parrainé par le Ministère du Commerce, entend donner l’occasion aux investisseurs, aux organismes internationaux et aux professionnels de la filière café de présenter aux consommateurs aussi bien nationaux que d’ailleurs, les meilleurs goûts du café du terroir.

Le programme de la cérémonie a été présenté aux hommes des médias par le ministre du Commerce, M. Luc Magloire Mbarga Atangana. Ainsi, il est prévu que le 21 mars 2013, 11 collectivités territoriales à savoir Nkongsamba, Bafoussam, Bamenda, Buea, Bertoua, Douala, Ebolowa, Garoua et Yaoundé, vont abriter les manifestations marquants la journée nationale de dégustation du Café. Le 22 mars, les opérateurs économiques et les différents acteurs de la filière café du Cameroun se donnent rendez-vous  à Bafoussam, Bamenda et Ngoulmekong pour des débats et des conférences sur les enjeux et les perspectives du commerce de cette denrée rentière.

Du 21 mars jusqu’au 23, le Boulevard du 20 mai de Yaoundé abritera une foire-exposition au cours de laquelle, les produits à base de café pourront être présentés au grand public pour dégustation. La clôture du FESTICOFFEE 2013 est prévue le 23 mars à l’Hôtel Mont FEBE au travers d’une soirée de GALA.

« Promouvoir le Café camerounais » est une mission prévue par la loi

Le ministre du Commerce, M. Luc Magloire Mbarga Atangana, a rappelé aux hommes de médias, les textes juridiques qui prescrivent la promotion de la consommation du café et constituent par la même occasion, la justification de la tenue du FESTCOFFEE 2013. Au plan international, le Cameroun a ratifié l’Accord International sur le Café en 2007, le pays s’est alors fixé pour objectif, entre autre «  de promouvoir le développement de la consommation et des marchés pour tous les pays et pour toutes les formes de café, y compris dans les pays producteurs ».  Au plan interne, la loi n° 2004/025 du 30 décembre 2004 sur l’organisation du commerce du café «  donne à l’Etat, un rôle central en matière d’incitation à la consommation du café». Le ministre, Luc Magloire Mbarga Atangana a par ailleurs relevé  le décret n° 2012/513 du 12 novembre 2012 portant organisation du Ministère du Commerce qui a, selon lui « conforté la responsabilité du [MINCOMMERCE] pour ce qui est de l’élaboration, de la mise en œuvre et l’évaluation des stratégies de promotion des produits camerounais ».

A quoi sert le FESTICOFFEE ?

Pour le ministre du Commerce, « au-delà de la simple célébration évènementielle, le festival entend interpeller l’ensemble des intervenants de la filière sur les opportunités et les défis de notre caféiculture, à l’ère de la durabilité et au moment où se trouve mise en avant la notion porteuse (…) de profitabilité partagée ». Pour les débats qui se tiendront à la faveur de cette cérémonie, la thématique centrale a d’ailleurs été axée sur « l’attractivité de la filière café au Cameroun ».

En outre, le festival a été présenté comme l’occasion de mobiliser toutes parties prenantes sur les bonnes pratiques culturales et commerciales afin de mieux garantir l’accès compétitif au marché international ( le Cameroun étant classé 6ème producteur africain et 20ème mondial). Le FESTICOFFEE 2013 se propose également de promouvoir la consommation locale et briser l’idée reçue selon laquelle le café est un produit de luxe. Sur cet aspect, le MINCOM, M. Issa Tchiroma Bakary à inciter les hommes de médias à rappeler aux camerounais «  de consommer ce que nous produisons ».

En outre, le MINCOMMERCE a déclaré que le FESTICOFFEE, devait être l’occasion « d’intéresser les jeunes à la culture du café » étant donné que celle-ci est génératrice d’une bonne plus-value commerciale. Dans le même sens, les efforts  du CICC d’intégrer les jeunes dans la culture caféière ont été salués. C’est le cas du programme NEW  GENERATION qui vise à encadrer les jeunes pour une production du cacao et du café de qualité. D’ailleurs, chaque année, 150 jeunes  entrent dans ce programme pour créer 450 hectares d’exploitations nouvelles avec des rendements minima de 1000 Kg/ha.

Le rendez-vous est donc pris pour le 21 mars à la foire du FESTICOFFEE où, la dégustation d’une tasse de café du terroir pourra se faire contre une pièce symbolique d’ 1 franc.

Willy S. Zogo

François 1er : successeur de Benoit XVI

Le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio est devenu le 266e pape, mercredi soir, au terme d'un conclave qui aura duré moins de 24 heures.

Le pape François lors de sa première apparition sur le balcon de la basilique Saint-Pierre de Rome, mercredi soir. © Filippo Monteforte / AFP

À peine plus de 24 heures de conclave auront suffi à l'élection du successeur de Benoît XVI. Le nouveau pape aura donc été élu au cinquième scrutin. C’est à 19 h 8 que la fumée blanche  s'est élevée dans le ciel du Vatican. Les 115 cardinaux électeurs se sont mis d'accord pour trouver un successeur à Benoît XVI. 20 h 10, la porte-fenêtre du balcon de la basilique Saint-Pierre s'ouvre. Le premier des cardinaux diacres, actuellement le Français Jean-Louis Tauran, s'avance. D'une voix claire, il annonce à l'immense foule réunie place Saint-Pierre et au milliard de fidèles à travers le monde : "Habemus Papam

C’est à 20H20 que le nouveau pape qui porte le nom de François est apparu au balcon de la basilique Saint-Pierre de Rome. "Il semble que les cardinaux sont allés me chercher au bout du monde",  a-t-il déclaré, visiblement ému. Premier pape latino-américain et premier jésuite à devenir pape, François appelle à prier pour son prédécesseur Benoît XVI. Il invite les fidèles à "entreprendre un chemin de fraternité, d'amour" et d'"évangélisation" et demande à la foule une minute de silence : "Priez pour moi et donnez-moi votre bénédiction."

Né en 1936, Jorge Mario Bergoglio est le fils d'immigrés italiens. Fervent défenseur des pauvres, il n'a pas hésité à œuvrer dans les bidonvilles argentins, estimant que "la pauvreté est une violation des droits de l'homme". Le choix du nom "François" est d'ailleurs une référence à saint François-d'Assise, qui abandonna tout pour servir les humbles.

Bergoglio s'est régulièrement opposé aux autorités politiques de son pays, et notamment à Cristina Fernández de Kirchner, la présidente argentine, entre autres sur la question du mariage homosexuel auquel il était opposé. L'archevêque de Buenos Aires est proche du mouvement Communion et Libération, connu pour être conservateur.

AFP

VATICAN : Renonciation du Pape Benoit XVI, une leçon de courage et d’humilité

L’élection du nouveau pape pourrait avoir lieu plutôt que prévu. Le pape Benoît XVI qui a démissionné le 28 février dernier, avait émis, quelques jours avant, un décret appelé motu proprio , pour donner la possibilité d’anticiper le conclave des cardinaux qui éliront son successeur. Reste tout de même un délai de 15 à 20 jours après le démarrage de la période du siège vacant.

Benoit XVI part avec le titre de Sa Sainteté Benoit XVI, pape émérite. Le 265e successeur de St Pierre a dû faire ses adieux le 27 février à plus de 50000fidèles amassés Place Saint Pierre. Benoit XVI a profité de cette ultime occasion pour adresser à la communauté catholique un message d’espoir.

Bien que le pape ait  donné les raisons de sa renonciation, des supputations ne manquent pas d’alimenter cette chronique, qui demeure un fait rarissime. Benoît XVI est le premier pape renoncer à son pontificat depuis 1415, date à laquelle Grégoire VI avait démissionné. Et avant lui, trois autres papes s’étaient déchargés de leur responsabilité pontificale.

« Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer, de façon adéquate, le ministère pétrinien », avait indiqué le pape en latin lors d’un consistoire au Vatican.

« Cette vigueur s’est amoindrie ces derniers mois en moi, d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié », a confié le pape.

« C’est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome, Successeur de Saint Pierre qui m’a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005 », a-t-il déclaré lors de l’annonce de la démission.

Pourtant, plusieurs révélations de la presse italienne font état de certaines pressions qu’aurait fait subir un prétendu lobby homosexuel aux prélats. Ces derniers auraient été victimes d’un chantage pour avoir utilisé les services d’un réseau de prostitution homosexuelle au sein du Vatican.

Selon le journal la Republica, le pape aurait démissionné pour ces raisons impliquant  prélats et  laïcs étaient était au cœur du scandale Vatileaks. Les connaisseurs de la curie romaine restent dubitatifs quant à de telles affirmations émanant de la presse.

Quelle que soit la raison cachée de sa démission, le pape Benoit XVI est libre de partir, d’ailleurs au plan de la rectitude juridique,  le droit canon prévoit clairement les conditions dans lesquelles le pape peut renoncer à sa fonction. C’est ainsi que le Code canonique de 1983 élaboré sous la papauté de Jean-Paul II évoque la notion de « renonciation ». La démission du pape est donc prévue par l’article 332 dans le Code du droit canonique.

Cet article 332 du Code du droit canonique précise que « s’il arrive que le pontife romain renonce à sa charge, il est requis, pour la validité, que la renonciation soit faite librement et qu’elle soit manifestée, mais non pas qu’elle soit acceptée par qui que ce soit ». Le Pape étant, pour les catholiques, le représentant de DIEU sur terre, aucune honorable personnalité humaine ne pourrait recueillir ou consentir à sa démission. La décision de démissionner doit être prise librement…

Et, c’est en application de cette disposition canonique que le 28 février 2013, la démission du Cardinal Joseph RATZINGER est devenue définitive, ouvrant ainsi la porte à l’élection d’un nouveau pape qui devrait être désigné pour Pâques, le 31 mars, après un conclave qui sera tenu nécessairement dans les 15 à 20 jours qui suivront cette démission annoncée.

Au-delà de l’absence nécessaire d’un quelconque jugement de valeur sur cette démission-renonciation papale, il convient de saluer le courage, l’abnégation mais surtout, l’humilité du Saint-Père.

Synthèse Emilienne N. Soué

France - Cameroun : La France offre des livres au Cameroun

L’Association française pour la Diffusion Internationale Francophone de Livres, Ouvrages et Revues (ADIFLOR) en partenariat avec  l’Ambassade de France au Cameroun, a remis le 12 février 2013,  60000 livres à plusieurs organismes camerounais.  Le don a été effectué au cours d’une cérémonie qui s’est tenue à l’institut Français de Yaoundé.

Le lendemain de la fête de la Jeunesse de l’année 2013 a été marqué, à Yaoundé, par un autre à caractère évènement culturel. En effet, plusieurs bibliothèques camerounaises ont reçu60 000 livres ouvrages, livres et revues de la part d’une Association française dénommée Association pour la Diffusion Internationale Francophone de Livres, Ouvrages et Revues (ADIFLOR) et l’Ambassade de France au Cameroun. Il s’agissait en fait, de la deuxième phase d’un projet baptisé « opération 110 000 livres pour le Cameroun » qui à débuté l’année dernière.

En effet, le 14 mars 2012 à Douala, un premier lot de 50 000 ouvrages a été remis à des bénéficiaires camerounais. Les principaux bénéficiaires de ce don ont été des bibliothèques scolaires, universitaires et publiques de tout le pays. C’est ainsi que, le lycée de Banja, le Musée de Bansoa ou encore l’Alliance Franco-Camerounaise de Dschang, ont pu disposer de plusieurs lots. La cérémonie qui s’est tenue au sein de la salle de cinéma de l’IFC a drainé un bon nombre de personnalités. Au rang de ces notabilités, la ministre camerounaise de la Culture, Madame Ama Tutu Muna, l’ambassadeur de France au Cameroun, S.E.M. Bruno Gain, le sénateur des Français établis hors de France par ailleurs président de l’ADIFLOR, M. Louis Duvernois, le gérant de la société First-Cameroun, M. Pierre Clerfeuille. Plusieurs maires et chefs traditionnels ont également relevé, par leur présence, la qualité de l’événement. Le récipiendaire majeur de cette donation aété la Centrale Publique de Lecture de Yaoundé, institution sous tutelle du ministère de la Culture. Celle-ci a notamment reçu  près de 7000 livres.

Pour expliquer la tenue de cette cérémonie dans la capitale camerounaise, l’ambassadeur de France au Cameroun, S.E.M, Bruno Gain a fait savoir que « chaque année, ADIFLOR décide de venir en aide à un pays en lui fournissant un certain nombre de livres. Les années 2012-2013, c’était le tour du Cameroun »

Rappelons que l’Association ADIFLOR a été  créée en 1985 par Xavier Deniau, ancien ministre français. Aujourd’hui, elle est présidée  par le sénateur des Français établis hors de France, Monsieur Louis Duvernois. De l’avis de ce dernier, le Cameroun qui est le pays d’honneur de L’ADIFLOR, a été choisi pour des raisons d’actualité, notamment parce qu’une demande croissante s’y est faite sentir en particulier à la Centrale publique de lecture. Il a par ailleurs indiqué que l’ADIFLOR dispose en tout « d’un stock de 300 000 livres qui est géré comme un supermarché ».

L’acheminement des deux containers de livres de la France vers le Cameroun, a été mené gratuitement par M. Pierre Clerfeuille, directeur général de First Cameroun.  Pour cela, il a été  longuement remercié par Mme Ama Tutu Muna.

En guise de rappel, l’ADIFLOR est une association qui se propose  d’encourager et faire vivre la lecture en français partout dans le monde. Elle se propose par ailleurs, de promouvoir la diversité culturelle de l’espace francophone.

LA FRANCE : PARTENAIRE CULTUREL

Du côté français, le projet a été soutenu par plusieurs institutions publiques. C’est ainsi qu’il a été relevé que le Senat, le ministère de la Culture et de la Communication, le Service du Livre (SLL), la délégation générale à la langue française et aux langues de France (DGLF- FLF) ont participé et appuyé le transfert des livres vers le Cameroun.

L’apport et le soutien de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF),  organisation à laquelle le Cameroun est membre, ont également été évoqués.

Après Madagascar en 2010, le Cameroun a donc pu bénéficier de cette opération.

Au final, tous les invités se sont félicités de cette opération de "très grande envergure", ce "geste exceptionnel" qui promeut une société de la connaissance au Cameroun en encourageant la lecture, cultive l’action solidaire et valorise la diversité culturelle francophone. Il a également été rappelé qu’en vertu de la dimension nationale de ce projet, parmi les régions de Yaoundé, Bafoussam, Bertoua, Douala, Ebolowa, Garoua, Kribi et Maroua, celles qui n’ont pas encore bénéficié de ces dons, recevront bientôt des manuels scolaires et ouvrages.

On ne peut que se réjouir de cet apport culturel français au Cameroun, même si, côté culture de la lecture, le Cameroun a encore du chemin à faire !

Willy S. Zogo

JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME 2013 La CNDHL donne la Parole aux « Bayam Sellam »

La Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (CNDHL) a organisé, le 06 mars 2013, une causerie  éducative avec les revendeuses des marchés de Yaoundé. Cette rencontre, qui s’est tenue dans les locaux de ladite commission, a porté sur les difficultés quotidiennes des « bayam sellam ».

C’est en prélude de la 28e édition de la journée internationale de la femme, que la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (CNDHL) a invité les revendeuses des marchés urbains, communément appelées « bayam sellam », à une discussion ouverte sur la pénibilité de leur métier,à laquelle y ont pris part le MINPROFF, la CUY, la Sureté Nationale et la mairie de Youndé Ier. Ce qui relève la pertinence du thème retenu pour cette année, «Elimination et prévention de toutes les formes de violences  à l’égard des femmes et des filles » car, pour le secrétaire général de la CNDHL, M. Barthélemy Obongono Eye’e,  c’est une nécessité pour tous les acteurs nationaux concernés de s’investir dans la lutte  contre  les violences faites aux femmes sous toutes leurs formes.  Mais également, recouvrer leur engagement à éradiquer ces abus, en toute circonstance et en tout lieu, y compris dans les quartiers et les marchés. A cet égard, le point de mire de cette causerie entre ces opératrices économiques et les représentants du gouvernement, a essentiellement porté dans un premier temps, sur les abus auxquels elles font face au quotidien, ensuite sur les actions faites par le gouvernement.

Les abus vécus au quotidien

Dans la quête perpétuelle du revenu de subsistance, les « Bayam sellam » font l’objet de plusieurs formes de violences, ce qui explique qu’elles deviennent à tort ou à raison méfiantes, sceptiques, ou même agressives vis-à-vis de leurs interlocuteurs. C’est dans cette optique que le représentant du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (MINPROFF), monsieur Makong, a recensé ces inhumanités en divers groupes: les abus physiques que constituent les bastonnades et  agressions à l’arme blanche ;  les abus psychologiques qui comprennent les injures, le mépris, le dénigrement, les menaces verbales, les menaces de répudiation venant de leurs  mari ou concubins ; les abus économiques et financiers : en effet, il est difficile voire impossible pour une revendeuse d’accéder aux crédits bancaires, encore moins à la propriété foncière. Il faut également souligner l’existence de la concurrence  déloyale venant des opérateurs économiques et spéculateurs de la sous-région qui s’introduisent jusque dans les villages pour s’approvisionner au détriment des revendeuses locales.

Les « Ballam Sellam » voudraient ainsi quitter le statut informel pour celui formel, d’où leur souhait d’être affiliées à la  Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) .

En plus  de ce qui précède s’ajoutent aussi la surévaluation des taxes et l’abus d’autorité des forces de maintien de l’ordre.  Pour la revendeuse Jeanne Nga Ondoua, « Les taxes qu’une « bayam sellam » doit payer sont très élevées, si le gouvernement peut nous aider ce serait une bonne chose, parce qu’on ne parvient plus à soutenir nos familles. On achète pour revendre, on ne gagne pas grand-chose ». Cette doléance justifie la présence du chef des recettes fiscales de la mairie de Yaoundé Ier, Mme Elisabeth Samnick, qui après avoir défini l’impôt communal comme étant une forme de prélèvement obligatoire effectué par la voie d’une autorité communale, en vue de couvrir les charges d’une localité, a recensé quelques taxes ayant trait avec les commerçants. Il s’agit d’une part des taxes directes constituées notamment des taxes de l’eau, de l’éclairage et de l’abattage ; et d’autre part des taxes indirectes prélevées pour l’hygiène et la salubrité. Toutefois, des agents des communes prélèvent ces impôts et taxes par un recouvrement qui peut être soit amiable, c'est-à-dire que les vendeurs paient spontanément, soit forcé lorsque les délais ne sont pas respectés, ou lors d’un contrôle qui s’effectue par un agent communal mandaté muni d’un ordre de mission certifié.  En l’absence de cette pièce justificative, son expertise est nulle et de nul effet.

Concernant la sécurité, la commissaire de police adjointe du poste de Tsinga, Mme Abah, a réitéré que « la fonction d’un agent de police dans un marché est de remettre de l’ordre. Il n’est pas substitut de la commune et ne peut ainsi prendre de l’argent aux commerçants ».

Des interventions qui sont venues à point nommé rassurer nos opératrices.

Les actions du gouvernement

Depuis plusieurs années, le gouvernement s’attèle au bien-être des femmes au Cameroun, c’est dans cette optique que des  centres d’écoute, de conseil et d’orientation sont créés au sein du MINPROFF. Ce qui permet aux victimes d’abus de passer du silence à l’action. Mais aussi, un centre d’accueil de femmes en détresse est ouvert  pour toute femme victime de violences physiques ou autre. Cet établissement est situé  à la montée de la CNPS  sis à Essos  et accueille les victimes pour une durée de 72 heures. Depuis 2007, des séances de préparation au mariage et à la vie conjugale sont organisées dans l’objectif d’éradiquer le concubinage. Il est également  aménagé des espaces appropriés pour les « bayam sellam ». C’est sur ce point que la représentante de la CUY, Mme Marie Mbala a insisté en soulignant : « Le commerçant est le premier agent publicitaire de son produit » ; dans le sens où il doit être propre en toute circonstance, et doit nettoyer  l’espace occupé après usage. D’où la coopération qui doit subsister entre les commerçants, la commune urbaine et la société d’Hygiène et de Salubrité du Cameroun (HYSACAM).

En substance, la commission a mis  un point d’honneur sur la préservation des droits et libertés de ces revendeuses qui s’attèlent au quotidien, dans les marchés, à subvenir aux besoins des familles. En effet, ce sont des femmes, des mères, des épouses, des filles qui se privent tous les jours de leur sommeil pour s’approvisionner et revendre des denrées alimentaires et d’autres produits de consommation courante.

 

Clémence Likeng

JIF 2013: Le Minproff expose le savoir- faire féminin

Du 04 au 06 mars dernier, le boulevard du 20 mai a accueilli la foire exposition organisée par le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille, à l’occasion de la 28e édition de la journée internationale de la femme.

06 mars 2013, jour de fermeture de cette foire exposition, l’euphorie est encore perceptible. Les stands commencent à se vider ;  pourtant, les participantes ont comme un goût d’inachevé dans la bouche. Elles sont agricultrices, artisanes, couturières, commerçantes et promotrices pour la plupart. Certaines estiment ne pas avoir suffisamment étalé leur savoir- faire en si peu de temps. D’autres par contre, dressent un bilan positif de leur participation. C’est le cas de Jacqueline  Ngono, promotrice des savons « Nnam » pour l’Association des jeunes amies solidaires (Ajas), pour elle, « le produit est fiable, car il est fabriqué à base de produits naturels. En plus il n’a pas d’effets secondaires dont il peut être utilisé par tout le monde ». A la question de savoir qu’elle était l’inspiration du nom que porte le savon, la jeune femme dit que « Nnam en langue locale signifie dans un premier temps ce qui vient de la nature ; et ensuite il veut aussi dire tout le monde. C’est pourquoi nous utilisons des matières naturelles telles : le sucre, l’avocat, la tomate, l’aloès ver et bien d’autres ». Elle ne se prononcera pas sur les états financiers mais de manière générale, elle se veut satisfaite de l’affluence qu’à connu son stand. L’Ajas, dont  Marie Ngono est la fondatrice, est une association qui regroupe des femmes dynamiques dont le but est d’innover pour le bien-être et le développement. C’est dans cette optique que plusieurs autres projets sont en gestation, comme quoi l’Ajas n’a pas dit son dernier mot. So just wait and see !

Clémence Likeng

COMMUNIQUE PORTANT PUBLICATION DES RESULTATS DE L’AVIS D’APPEL D’OFFRES N° 0283/AAO/MINFOF/SG/SDAFF/SDIAF/SAG/SC DU 25 OCTOBRE 2012

Faisant suite aux travaux de la Commission Interministérielle d’attribution des titres d’exploitation forestière qui se sont déroulés du 20 Décembre 2012 au 14 Janvier 2013, le Ministre des Forêts et de la Faune informe les soumissionnaires des ventes de coupe, objet de l’avis d’appel d’offres susmentionné, que les résultats dudit avis d’appel d’offres se présentent comme suit :

1-   Les offres portant sur les titres ci-après sont déclarées infructueuses, et pourront faire l’objet en temps opportun, d’un nouvel avis au public, conformément à la réglementation en vigueur : 10 01 182 et 11 06 025 ;

2-   Les sociétés suivantes sont déclarées adjudicataires des ventes de coupes, conformément au tableau ci-dessous :

CNC : Voici donc les membres !

Le président du Conseil National de la Communication, Mgr Befe Ateba, a présidé  le mercredi 6 mars 2013, la cérémonie d’installation des neufs nouveaux membres dudit conseil.

Le vice-président, M. Peter Essoka, le secrétaire général, M. Jean Tobie Hond, et les sept membres du Conseil National de la Communication à savoir, Suzanne Kala Lobé, Nadine Machinkou Ngameni, Alfaki Abdouraman, Jean Claude Ottou,  Christophe Bobiokono,  Charly Ndi Chia et Jean Bruno Tagne, ont été installés à leurs fonctions le 06 mars 2013, dans la cour du siège actuel dudit Conseil. La cérémonie d’installation qui était officiée par le président du CNC, Mgr Befe Ateba, a drainé beaucoup de hautes personnalités du monde médiatique et d’ailleurs.

La manifestation a débuté par la lecture des trois décrets présidentiels du 22 février 2013 désignant les neufs promus au sein de l’organe de régulation. Il s’agissait notamment des décrets n° 2013/042, n°2013/043, n° 2013/0424 portant respectivement désignation du vice-président,  du secrétaire général et des sept autres membres du Conseil.

Par la suite, le président du CNC, Mgr Befe Ateba a « prêché » un discours d’installation qui empruntait beaucoup à une homélie. Il a ainsi indiqué à l’endroit des promus que : « le bêlement des moutons ne doit pas vous empêcher de les tondre ni de les manger ».

L’homme d’église, vêtu d’une soutane blanche comme pour achever de donner à l’évènement un caractère sérieux, a par ailleurs exhorté les nouveaux membres à faire du CNC, « la maison de la rigueur », de toujours pourchasser ce fléau qu’est la corruption et de toujours prêcher par l’exemple.

Pour le prélat, l’entrée en fonction effective des neuf nouveaux membres, devait être l’occasion de dire définitivement adieu aux débats sur la légalité des textes, car selon lui, « après la tête, [le CNC], ce géant qu’annonçait le professeur Joseph Owona, sort tout son corps du fond des procédures de l’administration ».

Rappel des missions du CNC

« Le Conseil est un sanhédrin sélect, il est prêt pour un fonctionnement ordinaire », a rappelé Mgr Befe. En s’appuyant sur les termes du décret du 23 janvier 2012 qui a refondu le CNC, le président est revenu sur l’objet du Conseil et partant, sur les missions des nouveaux membres. Il leur est assigné entre autres, la mission de respecter et de rechercher en tout temps, l’équilibre du jeu des libertés et des droits des autres, d’assurer le respect permanent de l’éthique par les acteurs de la communication.

En outre, la nomination de ces neuf nouveaux membres a servi de cadre au président, pour mettre en exergue l’exigüité des locaux qui abritent  actuellement le CNC. Il a pour cela, appelé de tous ses vœux, un changement de locaux sans lesquels, les membres du « Conseil des sages allaient bientôt se marcher sur les pieds ».

La dernière articulation avant le serrage de main, symbolisant la fin de l’installation, il a été procédé à la présentation des membres.

Relevons que, tous ces neuf nouveaux membres sont des notoriétés de l’espace public et du landerneau communicationnel camerounais. Ainsi, le vice-président, M. Peter Essoka, est un ancien journaliste notoire de la télévision nationale (CRTV)  ou encore le SG, Jean Tobie Hond, est un universitaire chevronné, et jusqu’à présent le directeur des Affaires Juridiques au ministère de la Communication. L’on ne peut que souhaiter bon vent aux nouveaux membres.

 

Willy Zogo

PRESENTATION DES VŒUX AU MINFOF : Pour une année meilleure !

Le ministre des Forêts et de la Faune, Ngole Phillip Ngwese, a reçu le 24 janvier 2013, les vœux de nouvel an de la part des personnels de son département ministériel, de l’Agence National d'Appui au Développement Forestier (ANAFOR) et des acteurs du sous secteur des forêts et des faunes. La cérémonie s’est tenue dans l’amphithéâtre de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature.

A l’heure, 14 heures comme prevue sur le programme, le ministre des Forêts et de la Faune, Ngole Phillip Ngwese a fait son entrée dans l’amphi bondé de l’ENAM choisi pour l’occasion. La cérémonie de présentation des vœux qui s’adressait autant au chef du département ministériel qu’à son Sécrétaire d’Etat, Mme Koulsouni Alhadji épouse Bakar , a débuté sous un air de célébration et de festivité. Mais la transition a été vite faite vers des sujets plus sérieux. C’est ainsi qu’une fois de plus, la lutte contre la corruption a investi les premières places. Le personnel nouvellement nommé  par l’Arrêté n° 0001 / MINFOF/ CAB du 21 janvier 2012 à la Cellule de Lutte Contre la Corruption du MINFOF a été officiellement installé par le ministre Ngole Phillip Ngwese. L’investiture  du président de ladite Cellule Anticorruption, en la personne de l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Samuel Makon Wehiong  s’est effectuée en même temps que celle des autres membres de son équipe.  Dans les rangs de ladite équipe, une représentante de la société civile, madame Angeline Ndoh Ndoh ou encore  un homme d’église en la personne du Révérend  Bassam Massop.  En les installant, le MINFOF Philip Ngwese a exhorté les intéressés « à poursuivre sans relâche, les efforts d’assainissement en cours » et «  d’aller en croisade tous azimuts contre les fléaux qui minent (leur) secteur d’activité et ceux qui l’incarnent »

Loin d’être uniquement une occasion de fête et de célébration, la cérémonie s’est posée avant tout  comme   une question de réflexion, de prospection et même de bilan.

LE BILAN DE L’ANNEE 2012 DU MINFOF DRESSE

Pour ce qui est du bilan, il a été globalement présenté par le Secrétaire Général du MINFOF, après la lecture du communiqué final de la conférence annuelle des services centraux et déconcentrés de ce département ministériel, qui s’est tenue la veille au Mont Fébé Hôtel. Plusieurs points ont été recensés telle que la nécéssité d’une stratégie bien définie pour le sous secteur des forêts et des faunes. Il a été également fait allusion à la neccessaire révision à la hausse du parc automobile des agents des services déconcentrés du Ministère des Forêts et de la  faune. On a également pu apprendre que le Ministère a versé au Trésor  camerounais  près de 18 milliards de FCFA de recettes, à la faveur du recouvrement des taxes sur le bois, de la revente du bois  saisi qui s’élève précisément à 2 milliards de FCFA.  Par ailleurs, 12 concessions ont été accordées aux personnes privées sur une surface de forêt de près de 1 million d’hectare, et cela pour une valeur de près de 2 milliards de FCFA.

Ce bilan n’est pas que reluisant, à en croire l’allocution de la représentante du Groupement des filières bois, madame Blandine Foumane. Selon cette dernière, beaucoup a été fait mais beaucoup reste à faire. C’est ainsi qu’elle a posé des doléances au nom des personnes exerçant dans la profession bois, des guides de chasse et des guides touristiques. Il s’agissait entre autre de la mise sur pied d’un permis d’exploitation des bois d’œuvre ou encore de  l’avènement d’un cadre légal et fiscal plus incitatifs.

LE  BUDGET-PROGRAMME  INVITE A LA CEREMONIE

Comme un parfum en vogue, le budget programme et sa voisine les feuilles de route  se sont invitées à la cérémonie de présentation des vœux du MINFOF.  C’est dans ce sens que le ministre a rappelé que la loi n° 2007 /006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l’Etat obligeant, « l’année 2013 marque l’avènement des budgets-programmes, sous-tendus par la gestion axée sur les résultats ».

Au titre des programmes ou plutôt des actions à entreprendre en 2013, le MINFOF s’est assigné pour objectif de maintenir le potentiel forestier et accroître la production légale du bois, d’accompagner les communes et les communautés en matière de gestion forestière ou encore d’accroître les surfaces de plantation forestière, d’élaborer et mettre en œuvre les plans d’aménagement des aires protégées et un ensemble de plan marketing y afférents, d’intensifier la valorisation des produits forestiers ligneux et non ligneux, enfin de poursuivre la réalisation des préalables à l’entrée en vigueur de l’Accord de Partenariat Volontaire (APV-FLET) avec  l’Union Européenne.

2013 : UN NOUVEAU  SIEGE DU MINFOF ET UNE PRIME D’EXCELLENCE.

De même, dans l’optique d’améliorer le cadre de travail au sein de son département , Ngole Phillip Ngwese a annoncé  que : « l’année 2013 verra l’aboutissement des travaux de construction de 08 immeubles sièges des délégations régionales ainsi que l’amorce de la construction d’un bâtiment devant abriter les services centraux (du MINFOF), au nouveau centre Administratif de Yaoundé. » Dans la même lancée, il a annoncé la restauration de la prime d’excellence qui, selon lui, récompensera désormais les meilleurs agents tant dans les services centraux que déconcentrés.

La cérémonie, malgré l’ampleur des sujets sérieux, n’a pas pu se départir d’une ambiance festive. C’est ainsi que les artistes Ottou Marcelin, Afo Akom ou encore Daniel Ndoh ont pu mettre en ébullition, de temps en temps, la salle emplie de forestiers venus des quatre coins du triangle national.

Willy Zogo

Communication : du décret de 1991 au décret de 2012 sur le conseil national de la communication

Le Conseil National de la Communication du Cameroun (CNC) a organisé les 13 et 14 septembre 2012 au Palais des Congrès de Yaoundé un séminaire atelier sur le thème « Enjeux et défis de la régulation dans le secteur de la communication au Cameroun », avec en toile de fond l’adoption du Décret No 2012/038 du 23 janvier 2012 portant réorganisation de cette institution qui a remplacé le Décret No 91/287 du 21 juin 1991. La lecture et l’analyse de ces deux textes laisse entrevoir des évolutions, des changements et des nouveautés dans le fonctionnement de cette institution en particulier et dans le secteur de la régulation de la communication au Cameroun en général.

De façon générale, si l’on peut affirmer que l’adoption et l’entrée en vigueur du décret  No 2012/038 du 23 janvier 2012 permet au Conseil National de la Communication de disposer de pouvoirs renforcés et plus étendus en matière de régulation de la Communication au Cameroun, il devient important de s’appesantir en profondeur  sur les changements apportés par ce texte par rapport à sa devancière.

L’amélioration du statut du Conseil

Le premier grand changement que nous pouvons relever d’un texte à l’autre est que le CNC n’est plus simplement un organe consultatif comme dans le décret de 1992, mais, il dispose désormais d’un pouvoir de régulation. En effet, nous pouvons lire à l’article 2 (1) du décret de 2012 que « Le Conseil est un organe de régulation et de consultation » alors que dans le texte de 1991, il est mentionné que « Le Conseil National de la Communication est un organe consultatif placé auprès du Premier Ministre, chef du Gouvernement en vue d'assister les pouvoirs publics dans l'élaboration, la mise en œuvre et le suivi de la politique nationale de communication ». Ainsi, en plus de son rôle qui lui a été attribué dans le texte de 1991, il est aussi chargé, au terme de l’article 3 (2) du décret de 2012, de veiller «au  respect de la liberté de communication sociale, conformément à la Constitution, aux lois et règlements en vigueur ».

Même si le Conseil est toujours placé auprès du Premier Ministre, chef du Gouvernement, il dispose désormais, au terme de l’article 2 (2), « de la personnalité juridique et de l’autonomie financière ». Ce qui devrait lui garantir une autonomie statutaire et fonctionnelle.

Le renforcement des attributions du CNC

Ensuite, en ce qui concerne les attributions du Conseil, force est de relever que ce dernier a désormais le pouvoir de prendre des décisions. Au travers de ses décisions, le conseil veille au respect entre autres « des lois et règlements en matière de communication sociale ; de l’éthique et de la déontologie professionnelles ; de la paix sociale, de l’unité e de l’intégration nationales dans tous les médias ; de la promotion des langues et cultures nationales dans tous les médias ; de la protection de la dignité des personnes, notamment de l’enfance et de la jeunesse dans les médias ; de l’égalité d’accès aux médias, notamment en période électorale ; de la liberté et de la responsabilité des médias… » . Dans le précédent texte, ces points ne pouvaient faire l’objet que de recommandations de la part du Conseil.

Il émet aussi des avis soit conformes notamment sur « les dossiers de demande de licences de créations et d’exploitation des entreprises privées de communication audiovisuelle ; et sur les rapports du gouvernement relatifs à l’assignation des fréquences audiovisuelles » (article 4 (2) du décret de 2012) ; soit simples sur les matières sur lesquelles il prend des décisions.L’émission des avis conformes apparait dans ce texte comme une innovation dans la mesure où le conseil ne pouvait jusqu’ici qu’émettre de simples avis.

De même, le Conseil, à la lecture de l’article peut, « d’initiative, faire des recommandations sur toutes les matières relevant de sa compétence ». En plus, selon l’article 4 (4) du décret de 2012, « le Conseil National de la Communication est consulté avant tout recours contentieux relatif au refus ou au retrait de la carte de presse », et plus seulement pour le recours judiciaire comme dans la précédente disposition.

De plus, la compétence du CNC est élargie par l’article 5 à « toutes les autres questions relevant du domaine de la communication sociale ».

La reconnaissance d’un pouvoir de sanction

En vue d’exercer ces différentes attributions, le CNC dispose désormais d’une palette de sanctions allant de l’avertissement à la suspension d’activité pour une période n’excédant pas six (06) mois, voire l’interdiction définitive d’activités. Selon l’article 6 du décret de 2012 in fine, ces sanctions sont susceptibles de recours dans les conditions et selon les modalités fixées par les lois et règlements en vigueur. Ce pouvoir de sanction, qui n’existait pas dans le précédent texte, fait véritable passer le CNC d’organe consultatif à un organe véritablement capable de réguler la communication au Cameroun.

Evolution dans l’organisation

Par ailleurs, un autre changement notable est celui de l’organisation du CNC. En effet, les dispositions du décret No 91/987 prévoyaientque le CNC serait constitué de membres titulaires et de membres suppléants. Les membres titulaires étaient une personne nommée, le président, et 18 membres qui sont élus ou qui, nommés par décret du Président de la République, représentent certaines administrations et organisations sociale, féminine et religieuse. Les membres suppléants étaient eux aussi soit nommés soit élus, et étaient appelés à remplacer les membres titulaires en cas de défaillance de ceux-ci. Mais, le décret de 2012 a substantiellement réduit le nombre et changé la désignation des membres du CNC dans la mesure où ceux-ci désormais au nombre de neuf (09), dont un Président et un vice-président, et sont tous nommés par un décret du Président de la République. La seule précision apportée par l’article 7 (3) est que les membres sont « choisis parmi les personnalités de nationalité camerounaise, reconnues pour leur intégrité, leur rectitude morale et leur expertise dans le domaine de la communication sociale ».

En ce qui concerne la durée des mandats, si celle du président reste de trois (03) ans dans les deux textes, celle des autres membres passe de six (06) ans renouvelable au un tiers à 03 ans renouvelable une fois. Le décret No 2012/038 a aussi prévu les cas de remplacement d’un membre en cas de vacance. Il s’agit des cas de décès, de démission ou toute autre circonstance. L’article 9 (1) de ce texte ajoute qu’« en cas de faute lourde dûment constatée par le Conseil, il est mis fin au mandat du membre concerné par décret du Président de la République à la diligence du Président du Conseil ».

L’amélioration du fonctionnement

Pour ce qui est du fonctionnement du Conseil, il appert à la lecture des deux textes que les membres du conseil se réunissent sur la base de sessions soit ordinaires soit extraordinaires. Le Conseil se réunit désormais en session ordinaire 01 fois par trimestre sur convocation de son Président, soit quatre (04) sessions par an au lieu des 02 sessions qui étaient prévues dans l’ancienne disposition. Les sessions extraordinaires ne sont plus convoquées uniquement à la demande du Ministre de la Communication ou de ¾ des membres mais, à la demande soit du président du Conseil ou de 2/3 des membres, soit du Ministre de la Communication.Le décret de 2012 rend le fonctionnement du CNC permanent en période de campagne  électorale « afin de veiller au respect des lois, au principe de l’accès égal ou équitable des partis politiques, des candidats ou de leurs représentants aux médias publics » (Article 11 alinéa 1).

Selon le nouveau texte, les délibérations du Conseil sont valables si le quorum de 2/3 des membres présents ou représentés est atteint, au lieu de ¾ prévus par le passé. Au terme de l’article 13 du décret de 2012,«(…) Lorsque ce quorum n’est pas atteint, à la première convocation, celui-ci est ramené à la moitié des membres du Conseil lors des convocations suivantes. (2) Les décisions du CNC sont prises par consensus ou à la majorité simple des membres présents ou valablement représentés (…) ».

Pour ce qui est des rapports que le Conseil adresse au Premier ministre, même s’il demeure que le CNC doit rédiger un rapport général chaque année sur l’exécution de ses missions et l’état de la communication sociale au Cameroun, le nouveau texte ajoute que chaque session et sanctionné par la rédaction d’un rapport à transmettre au Premier ministre.

Le texte de 2012 fait également une précision sur le rôle du président du Conseil qui, au terme de l’article 15, « représente le Conseil dans tous les actes de la vie civile et en justice. Il assure la direction du Conseil ». Le vice-président le remplace en cas d’empêchement ; mais si l’empêchement excède un délai de 6 mois, le président de la République procède au remplacement du Président du Conseil, à la diligence du Premier ministre (alinéa 3 du même article).

Le Conseil est, dans son fonctionnement, pourvu d’un Secrétariat général dont le Secrétaire Général est nommé par le Président de la République, ce qui apparait comme une nouveauté par rapport au texte de 1991.

L’institution d’un budget et d’une comptabilité

En outre, en ce qui concerne ses ressources, le CNC fonctionne désormais, selon le décret de 2012, sous fond des deniers publics selon les règles de la comptabilité publique. Le budget du Conseil est équilibré en recettes et en dépenses et est inscrit au budget des Services du Premier ministre. L’ordonnateur principal de ce budget est le Président du Conseil et l’ordonnateur délégué peut être le Secrétaire Général  après désignation du président du Conseil.  Cette autonomie financière et budgétaire ainsi reconnue au CNC depuis le décret de 2012 apparait comme une grande avancée pour le fonctionnement même de cette institution. Il apparait de ce fait que les contributions par  les organes et entreprises de communication sociale, organisations syndicales ou professionnelles, imprimeurs et distributeurs de presse et de communication audiovisuelle qui était prévues par le précédent texte en tant que ressources du CNC ont disparu.

La comptabilité du CNC est, à la faveur du texte de 2012 tenu par un agent comptable désigné par le ministre chargé des Finances. Ce dernier y nomme également un contrôleur financier. Ces deux agents « présentent au Conseil leur rapport sur l’exécution du budget du Conseil » (Article 27). Ces dispositions comptables et financières n’étaient pas prévues dans le précédent texte, et donc apparaissent comme des nouveautés dans le fonctionnement de l’institution de régulation de la communication au Cameroun.

L’attribution d’une allocation au président, vice-président et au secrétaire général

Enfin, il est prévu une allocation mensuelle allouée au Président et au Vice-président ainsi que des avantages particuliers. Les autres membres, comme dans l’ancien texte, exercent des fonctions gratuites et ne bénéficient que des indemnités de session. Leurs frais de transport et de séjour sont en effet pris en charge à l’occasion des sessions.

Au total, la lecture du décret No 2012/038 du 23 janvier 2012 laisse transparaître quelques similitudes mais aussi et surtout beaucoup de différences voire évolutions par rapport à sa devancière de 1991. Au final, c’est le CNC qui en sort renforcé même si des améliorations sont encore envisageables. Il ne reste plus à l’organe de régulation de désormais pleinement jouer son rôle.

Ranèce Jovial NdjeudjaPetkeu et Willy Zogo

FINANCES PUBLIQUES : La Chambre des Comptes présente les rapports de l’année 2010

La Chambre Des Comptes a rendu publics, le 19 décembre 2012 au Yaoundé Hilton Hôtel, le rapport annuel 2010 et les comptes de l’Etat 2010 destinés à M. le président de la République.

Le président de la Chambre des Comptes de la Cour Suprême du Cameroun, magistrat Hors Hiérarchie, M. Marc Ateba Ombala, a présidé dans une salle de conférence du Yaoundé Hilton Hôtel, la cérémonie de présentation au public de deux rapports annuels comptant pour l’exercice comptable 2010. Le premier faisait l’état des activités de la chambre des Comptes elle-même, le second quant à lui, portait sur les comptes de l’Etat du Cameroun.C’est en présence de représentants et dirigeants d’autres instances de contrôle de la gestion de la fortune publique, tel que le Président de la CONAC, le Révérend Dieudonné MASSI NGAMS que la cérémonie s’est déroulée.

Le rapport annuel des activités de la chambre des comptes pour l’année 2010

C’est dans la loi n° 2003/005 du 21 avril 2003 fixant les attributions, l’organisation et le fonctionnement de la  Chambre des Comptes de la Cour Supreme du Cameroun qu’il faut aller chercher le fondement du rapport annuel. L’article 3 de cette loi dispose que : «  la chambre des comptes produit annuellement au président de la République, au président de l’Assemblée Nationale et au président du Sénat, un rapport exposant le résultat général de ses travaux et les observations, qu’elle estime devoir formuler en vue de la tenue des comptes et de la disciplines des comptables. Ce rapport est publié au Journal Officiel de la République. ». Le rapport 2010 qui a été précédé par quatre autres poursuivait deux objectifs. Selon le Président de la Chambre, il s’agissait : « d’exposer le résultat général des travaux de la Chambre des Comptes et présenter les observations que la Chambre estime devoir formuler en vue de la réforme et de l’amélioration de la tenue des comptes et de la discipline des comptables. »

Le rapport annuel des activités de la Chambre, pour le courant de l’année 2010, fait état en quatre parties, des moyens dont elle a disposé pour accomplir sa mission, des activités ménées par elle,de quelques contrôles qui ont été effectués concrètement et des recommandations nouvelles adressées aux autorités camerounaises.

Une insuffisance des moyens de la chambre des comptes

La première partie sur les ressources humaines, financières et matérielles de la chambre fait ressortir une insuffisance des moyens de la chambre. Selon son président Marc Ateba Ombala, c’est l’inadéquation des moyens qui « explique en partie le faible taux d’actes pris par la Chambre au courant de l’année 2010 ».  Le rapport mentionne que le nombre de magistrats en charge des instructions et des contrôles est en déphasage avec le nombre de comptes attendu  annuellement par la juridiction des comptes.

Pour ce qui est des activités menées par la Chambre des Comptes au courant de l’année 2010, elles ont porté pour l’essentiel sur la formation et le développement des capacités du personnel, à travers des forums d’échanges internes et internationaux ou encore des stages à l’étranger effectués par le personnel. Il y a également eu des activités de conseil et d’assistance aux pouvoir publics. C’est ainsi que en application de l’article 39 (c) de la loi du 29 décembre 2006  fixant l’organisation et le fonctionnement des la Cour Suprême qui dispose que : «  la Chambre des comptes est compétentes pour : (...) donner son avis sur les projets de loi de règlement présentés au Parlement », que le ministre des finances à communiqué à l’Assemblée Nationale le projet de loi de finance de l’exercice 2009, sur lequel la Chambre a pour la première fois donné son avis.

Mais par-dessus tout, les activités de la Chambre des comptes ont porté sur le contrôle administratif comme juridictionnel. Au plan administratif, ce sont les comptes des entreprises du secteur public et parapublic qui ont été contrôlés.

Le rapport annuel 2010 sur les comptes de l’Etat du Cameroun

La juridiction financière doit publier chaque année, un rapport sur la situation des comptes de l’état qu’il adresse au président de la République. Cette exigence s’appuie sur l’article 39 (d) de la loi n° 2006/ 016 du 29 décembre 2006 fixant l’organisation et le fonctionnement de la Cour suprême. Cet article dispose que : « la chambre des comptes est compétente pour élaborer et publier le rapport annuel des comptes de l’Etat adressé au président de la République ».

Le rapport sur les comptes de l’Etat se présente lui-même comme « un audit de l’ensemble des comptes de l’Etat ». La période couverte va de 2004 à 2009, soit, 5 exercices comptables. L’accent est mis sur les recettes engrangées par l’Etat au courant de ces exercices. Aussi, trois parties émaillent ledit rapport ; la   première porte sur les aspects généraux des recettes de l’Etat, la deuxième donne les résultats de l’enquête menée par la Chambre sur ces recettes et la troisième s’attache à formuler l’opinion de la chambre sur les recettes fiscales.

Il ressort en substance que l’Etat tire l’essentiel de ses ressources des recettes fiscales et pétrolières. Les premières ont représenté notamment 60% de ces ressources publiques sur les cinq années considérées et les secondes ont pesé pour 30%.

Des irrégularités de la part des comptables publics relevées par la Chambre

De 2007 à 2009, l’Etat camerounais a perdu plus de 170 milliards de FCFA du fait d’impôts qui ont cessé d’être émis  mais dont les montants n’ont pas été recouvrés par le fisc ni inscrits dans les balances générales des comptes,  c’est-à-dire les bilans comptables de l’Etat. C’est le cas de l’impôt mécanisé (IME) qui a cessé d’être émis depuis 1997.

De même, un autre manque à gagner s’élevant à près de 38,286 milliards de FCFA est déploré par la Chambre des Comptes de la Cour Suprême. Ce gap est dû au non recouvrement d’un impôt appelé « avis de mise en recouvrement ». C’est un impôt  émis depuis 1997, rendu exécutoire par le chef de centre des impôts et pris en charge par le receveur des impôts.

Des recommandations

Pour résorber ces irrégularités, la Chambre recommande notamment  à l’Etat :

  • des contrôles permanents des receveurs municipaux par les  comptables publics ;
  • un usage de quittances sécurisées pour une meilleure sécurisation des recettes notamment en ce qui concerne la gestion du parc de machines à timbrer ;
  • une meilleure collaboration entre les agents du fisc.

Il n’est pas excessif cependant, de souligner que la plupart de ces prescriptions sont des reconductions de l’examen des comptes de l’Etat de 2004. Par conséquent, il ne reste plus qu’à espérer que les destinataires de ces recommandations, à savoir les comptables publics se montrent un peu plus  coopératifs.

Willy Zogo

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